Y’a d’la vie dans le persil plat
Plus savoureux et supportant mieux la cuisson que son cousin frisé, le persil plat est le seul pour lequel j’ai fait un peu de place au potager. J’en ai six beaux plants en tout, astucieusement disséminés en plusieurs endroits stratégiques, évitant ainsi que notre célèbre marmotte ne décime toute ma production de quelques coups de dents bien placés.
Des beaux plants, vraiment? J’avoue que telle n’était pas leur mine en début de saison, alors qu’ils furent tous réduits à leur plus simple expression par quelques coups de dents bien placés (par la marmotte ou le lièvre, je ne sais trop). La cuisinière impatiente de goûter elle aussi son persil a eu tôt fait de cueillir le peu qu’il restait…
Mais il y a de la vie dans une racine de persil! J’avais évidemment pris garde de ne pas arracher les plants, ni de les couper au ras le sol, mais plutôt de couper les tiges à 1-2 pouces du sol. Résultat? Ils ont repoussé et m’ont refait le plus beau des feuillages, m’offrant une vision des plus inspirante lorsque je circule entre les rangées autrement plus décevantes, cette année, du potager.
Comme j’ai eu vraiment beaucoup de succès avec ce persil plat (ce qui n’est pas le cas de tout ce que j’ai semé cette année!), c’est celui-là que je souhaite désormais cultiver chaque année. Le persil étant une bisannuelle, je crois bien que je vais laisser quelques plants passer l’hiver afin de les laisser monter en graine l’an prochain, et ainsi obtenir des semences… pour une fois que ce sera voulu ;-)
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C’est vrai que le persil frisé n’a guère de goût, le plat est bien meilleur. Avec peu de graine et beaucoup de persil on fait un merveilleux taboulé bien de saison. C’est tout vert. Rien qu’à le voir on imagine toutes les vitamines dans son assiette !
Le plus dur, au jardin, c’est d’attendre qu’il lève. Quand il lève. Et après c’est trop tard pour en resemer. Je suis un gros utilisateur (pratiquement pas de plat sans sa dose de persil). J’en sème donc toutes les semaines ou à peu près. J’ai constaté (sans en faire une loi) que, dans mon jardin, c’est l’un ou l’autre : les tomates, les échalotes, l’ail… à gogo et peu de persil. L’année d’après c’est l’inverse. Cette année ce sont les tomates et le basilic. Oserais-je dire que j’en ai un peu assez ! L’ingrat ! Vive donc le persil !
Autre chose, qui n’a rien à voir : J’avais lu sur ce site, il y a peu, que vous aviez participée à une émission de télé et que vous vous prépariez à en mettre en ligne une archive ? Et je ne trouve plus rien. C’est tellement riche les banlieusardises et leur voisinage ! On ne s’ennuie jamais.
Merci encore une fois. -
Intéressante remarque sur l’année des tomates vs. celle du persil plat! L’an dernier, mes tomates produisaient abondamment, et mes ciboulettes étaient prolifiques et ont fait des centaines de fleurs. Cette année? Une ou deux fleurs de ciboulette, peu de tomates et elles sont tardives. Par contre, côté persil, j’en ai plus qu’il ne m’en faut!
Il faudrait s’en envoyer quelques caisses par avion: persil contre tomates ;-)
Pour l’émission, j’attends toujours que mon ami qui m’avait promis de l’envoyer le fasse… dès que c’est prêt, je mettrai un avis dans le forum :)
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vive le persil !
sur la fin de ma grossesse je me suis surprise à manger, dévorer, engloutir, des kilos de persil haché et congelé. C’était pour moi un véritable besoin, une urgence capitale ! J’étais en fait anémiée et sans le savoir, d’instinct, je me suis jetée sur une herbe riche en fer. Mais il vaut mieux en éviter une consommation massive si on allaite son bébé, il parait que le persil « coupe » le lait.
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