Vêtements de maternité - Banlieusardises
Comment s’habiller quand on devient une femme à géométrie variable? Mes expériences personnelles vous seront sans doute utiles à vous aussi!
Petit luxe avant l’accouchement
19 juillet 2005 | Martine GingrasJe l’avais vue dans une vitrine en février dernier, sur le chemin menant au bureau. Ses couleurs vives me donnaient un avant-goût de printemps. C’était un coup de coeur!
«Laisse donc faire… après l’accouchement, magasiner, tu n’auras que ça à faire!», me disait tout le monde. Et ils avaient raison: magasiner est une super activité pour la nouvelle maman: les centres commerciaux sont climatisés (super lorsqu’il fâ chô comme ces jours-ci) et possèdent des salles d’allaitement qui nous facilitent la vie.
Par contre, j’ai beau avoir du temps, je n’arrive plus à magasiner pour moi. Je suis de toutes les ventes, mais j’achète peu, et quand je le fais, il s’agit systématiquement de petits vêtements dont la taille se compte en mois (vous devinez donc qu’ils ne sont pas pour moi) ou de jouets.
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Des dessous à mon goût pour allaiter
19 février 2005 | Martine GingrasLes copines m’avaient prévenu que la grossesse donnait une sérieuse leçon d’humilité: avec un corps à géométrie variable de mois en mois, j’allais finir selon elles par abandonner tout autre critère de sélection de mes dessous que celui du confort! Surtout quand viendrait le moment d’allaiter…
Vraiment? Avec les quelques histoires de magasinage de vêtements de grossesse que j’ai partagé sur les Banlieusardises, ce n’est plus un secret pour quiconque que je n’aime pas les compromis. Je ne vois pas pourquoi on devrait abandonner toute vélléité de se sentir belle et femme alors qu’on devient maman. Ça me semble d’autant plus important au moment de trouver des soutiens-gorge d’allaitement: ce sera déjà bien assez difficile d’endurer mes mamelons gercés et mes seins douloureux, il me semble que la dernière chose dont mon moral durement affecté aura besoin sera que j’arbore en plus un soutien-gorge prenant des airs de harnais de vache laitière.
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S’habiller enceinte
15 janvier 2005 | Martine GingrasOn commence par détacher le bouton. Puis c’est la fermeture éclair qui ne monte plus aussi haut. Et quand on ne peut plus du tout lui imposer d’ascension, l’inévitable conclusion s’impose: il faut des pantalons de maternité. Et quelques chemisiers aussi. Et pourquoi pas une robe?
Mais où acheter? Je n’avais jamais porté attention au circuit des boutiques de maternité avant d’en éprouver le besoin!
Des copines m’ont d’abord suggéré d’aller fouiner dans les grandes chaînes installées dans les centres commerciaux. Au premier regard, j’ai été très déçue : je trouvais les vêtements trop sages, trop straights, manquant désespérément d’originalité. Plusieurs fois (je suis tenace), j’y suis allée et je suis ressortie sans rien avoir acheté…
Un brin découragée, j’ai repoussé le moment fatidique des achats encore un peu. Cela m’a obligée à d’abord faire un tri dans ma garde-robe, dénichant des vêtements qui, contre toute attente, pourraient encore suivre mon ventre grossissant pendant plusieurs mois : des jeans taille basse trop grands (ceux-là même que je porte encore avec mon bedon de 6 mois sur cette photo), une ancienne robe longue et élastique que je portais dans les « raves » il y a belle lurette, une robe moulante et extensible (preuve qu’un gros bedon peut être très sexy!), des pantalons achetés à Paris il y a dix ans, que leur taille élastique trop étirée m’avait fait délaisser, mais que je gardais en souvenir, de grands chandails…
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Des hauts et des bas sans dessus dessous
18 décembre 2004 | Martine GingrasJe l’ai déjà dit, mais permettez que je me répète : que c’est donc compliqué de s’habiller quand on est enceinte! Je ne vous parle pas de l’acte même de mettre les vêtements (c’est un tout autre dossier), mais de celui de les trouver.
Le premier problème qui s’est posé a été celui des dessous. Ceux du haut. Car avant même que le bedon pointe vers l’avant, ce sont mes seins qui l’ont devancé, revendiquant pour la première fois de leur existence des bonnets de taille B. Je ne m’en suis pas plaint : au contraire, quiconque porte du A devine ma joie…
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Histoires de pointures
18 novembre 2004 | Martine GingrasAcheter de nouveaux vêtements lorsqu’on est enceinte est une expérience à la fois longue, frustrante et angoissante. Si vous n’en étiez qu’à moitié convaincu en lisant mes histoires de recherche de manteau, voici de quoi enfoncer le clou: ma quête pour des bottes d’hiver.
Hier, du premier coup, j’ai trouvé les bottes que j’aime: de la marque La Canadienne, elles sont belles, chaudes, confortables. Trop chères, mais de qualité telle que leur durabilité devrait excuser leur prix. Et, chose rare, elles me vont comme un gant!
Bon, tout va bien! De quoi je me plains, encore? En quoi cette expérience d’achat est elle «longue, frustrante et angoissante»?
Eh bien, contre toute attente, je ne les ai PAS achetées!
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Le bedon au chaud en hiver
14 novembre 2004 | Martine GingrasUn de mes plus gros tracas depuis bientôt deux mois, c’est de trouver comment m’habiller. Dit ainsi, ça semble futile et ça rappelle les récriminations d’une ado qui trouve que plus rien ne lui va dans sa garde-robe. Mais avec un bedon qui grossit de jour en jour, qui ne vous donne pas aujourd’hui la même forme qu’hier ni celle que demain, c’est un réel problème.
Pour un chemisier ou un pantalon, ce n’est pas si grave: s’il y en a un qui ne suit pas au-delà du deuxième trimestre, on en rachète un et ça finit là. Mais il y a au moins un gros morceau qui a été pour moi un réel casse-tête: le manteau d’hiver!
Toutes mes amis m’ont toujours dit qu’enceinte, il n’y avait rien de tel que les petites robes pour se sentir confortable et jolie en même temps! J’ai déjà deux belles robes chaudes qui soulignent joliment le bedon et que j’ai porté cet automne. Mais pour les porter l’hiver, il faut un manteau long: en effet, le Kanuk qui arrête aux cuisses, ce n’est pas très seyant, en plus de laisser les jambes subir les morsures du froid!
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