soigner - Banlieusardises
L’armoire à pharmacie des parents: tout pour soigner petits et gros bobos
18 février 2009 | Martine GingrasJ’ai envie de jaser pharmacie. Allez savoir ce qui me prend… C’est peut-être la grosse grippe qui courbature ma grande et la rend fiévreuse qui m’inspire? Ou alors son début d’otite d’il y a deux semaines? Ou la g****o qui ne nous a pas épargnés en janvier? Ou encore les petits rhumes, si nombreux qu’on a arrêté de les compter?
Certains me demandaient pourquoi j’étais moins loquace et publiais peu de recettes. Vous connaissez maintenant la vérité: j’étais occupée à faire du lavage et préparer des litres et des litres de bouillon maison. Bon.
Ne sachant pas d’où viendra la prochaine attaque, ici, on ne prend plus de risques: la pharmacie est pleine de trucs utiles pour passer à travers les petits et les grands maux. Voici ma liste: n’hésitez pas à la compléter en partageant vos «musts» dans les commentaires :-)
1. Thermomètre à lecture rapide: Cinq secondes d’immobilité, c’est pas mal le maximum qu’on peut obtenir d’un enfant malade… et encore moins que ça s’il n’est pas vraiment malade! Si vous avez encore un modèle qui met deux minutes à vous donner la température (c’était mon cas quand ma grande est née), il est grand temps de le changer. J’aime bien le Vicks Flex: la température s’affiche dans un cercle lumineux dont la couleur varie — vert, jaune, rouge — selon le degré de fièvre. Inutile? Que non: découvrir la couleur du cercle motive grandement l’enfant à accepter qu’on prenne ENCORE sa température. Pour éviter que les petits malades se contaminent les uns les autres, il faut aussi prévoir des couvre-sonde, du lubrifiant si vous prévoyez faire une utilisation rectale (avouez que la dernière fois que vous avez magasiné ça, vous aviez autre chose en tête!) et de l’alcool à friction 70% (même avec l’utilisation des couvre-sonde, j’sais pas pour vous, mais moi, je préfère vraiment désinfecter…)
2. Acétaminophène en solution orale: Un must, en plusieurs saveurs pour renouveler le plaisir…
3. Onguent antibiotique: Pour soulager et traiter les coupures et éraflures. Genre Polysporin pour enfants. Il y a quelques mois, mon doux a lu une recommandation à propos d’un autre produit que «j’aurais donc dû découper». Ne se souvient vraiment plus de ce que c’était. Il aurait donc dû, hein?
4. Pansements: Inutile de vérifier les propriétés révolutionnaires des uns et des autres: l’efficacité varie en fonction du héros du moment… ici, Dora a fait place à Hello Kitty qui doit maintenant céder la sienne aux princesses…
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Pour soigner la toux sèche, coupez un oignon!
29 janvier 2009 | Martine GingrasAffaiblie après trois jours de maladie, ma grande a choppé un coup de froid en allant prendre un bol d’air frais quinze petites minutes. Pas de rhume, pas de sécrétions: juste une toux sèche et persistante.
Quand elle tousse, ça sonne sec et cassant comme une brindille en automne. Comme une roche lancée dans une canisse en aluminium. Comme un taco qui refuse de démarrer.
Contrairement à la toux grasse, qui sert à dégager les voies respiratoires, la toux sèche n’a aucune utilité. Elle irrite, dans tous les sens du terme: la gorge, le tempérament, les autres… Et c’est un cycle infernal: plus on tousse, plus la gorge est irritée; plus elle est irritée, plus on tousse. Infernal, je vous dis!
L’eau? Elle hydrate, ce qui est essentiel, mais n’apporte pas de soulagement réel.
Le miel? Pur ou servi dans un verre d’eau chaude citronnée, il soulage momentanément… mais après quelques minutes, c’est reparti: tousse, tousse, tousse.
Le sirop? Déconseillé en bas de six ans.
On avait pas mal épuisé les trucs qu’on connaissait. La petite continuait de tousser, et on avait vraiment l’impression d’être dans un cul-de-sac, parents impuissants devant sa détresse. On espérait qu’un sommeil réparateur emporterait la toux, mais non: tousse, tousse, tousse, même en dormant.
On a cherché sur Internet autre chose, un remède miracle dont on n’aurait jamais entendu parler… et contre toute attente, à force de fouiner à gauche et à droite, on a trouvé quelque chose. Un remède de grand-mère pour le moins surprenant.
Vous avez bien vu: c’est un oignon.
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