slow food - 3/4 - Banlieusardises
Poulets de Cornouailles au scotch et aux morilles
4 décembre 2005 | Martine GingrasJe cuisinais pour deux. Un poulet de Cornouailles de dimension respectable nourrit facilement deux personnes. Alors pourquoi diantre ai-je préparé deux poulets? Eh bien d’abord parce que tant qu’à en cuisiner un, ce n’est pas plus long d’en faire deux, et d’avoir ainsi un repas en banque pour le lendemain. Ensuite, parce qu’un seul poulet de Cornouailles se serait retrouvé un peu perdu dans ma cocotte de terre cuite, et aurait ainsi pu s’assécher en cuisant. Enfin, parce que j’ai besoin de refaire un stock de bouillon de poulet, et que je voulais donc avoir des os en quantité. Et puis bon, pourquoi ai-je à ce point besoin de justifier le nombre de poulets cuisinés, hein? Alors, passons!
Ce qui importe, c’est le résultat. Et quel résultat! J’ai farci les bêtes d’un mélange de pain, de céleri, d’oignon, de scotch et de poivre vert, je les ai enfarinées, les ai faites dorer à la poêle, puis les ai laissées cuire longuement à la cocotte. La chair était tendre, goûteuse, juteuse et le mariage des saveurs, très intéressant. J’irais jusqu’à dire que c’était le meilleur poulet de Cornouailles que j’aie préparé à ce jour. Mais ne me croyez pas sur parole: essayez-le!
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Rôti de palette de veau aux pommes
6 novembre 2005 | Martine GingrasJe l’avais déclaré en tant que nouvelle maman allaitante une semaine après l’accouchement, et je le redis en tant que moins nouvelle maman, toujours allaitante et souvent haletante: la cocotte de terre cuite est une bien précieuse alliée à la cuisine!
Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore mon instrument de cuisine fétiche, il s’agit d’une cocotte Cordon Bleu (mais on trouve plus courrament les marques Shlemmertopf et les Römertopf) qui a la particularité d’être faite en terre cuite (voir photo par-là). Le fond de la partie du bas est vernissé, ce qui facilite le nettoyage (mais les cocottes Römertopf, dont le fond n’est pas vernissé, s’entretiennent très bien aussi). Pour l’utiliser, il faut immerger la cocotte dans de l’eau froide pendant une trentaine de minutes avant la cuisson, afin qu’elle se gorge d’eau. On pourrait y déposer la viande directement, mais je préfère pour ma part la faire dorer au préalable, ce qui la rend savoureuse. Puis, on place les aliments dans la cocotte, on la referme, on la place au four froid avant de l’allumer, et on laisse cuire longuement au four à feu doux. On n’a pas besoin d’ajouter de liquide, ou si peu, puisque l’eau contenue dans la terre cuite va être vaporisée à l’intérieur au fil de la cuisson, assurant une viande d’une tendreté incomparable, à tout coup!
Si la cuisson avec ce type de cocotte est longue, le temps de préparation est quant à lui réduit au minimum, ce qui permet de jouer au salon avec la petite, de faire une sieste, ou même d’aller prendre une bonne marche dans le quartier. Pendant ce temps, la cocotte travaille pour moi… et ça sent bon dans toute la maison!
Au menu hier soir: un rôti de palette de veau, que j’ai préparé avec des pommes, de l’ail, du romarin, des oignons, un peu de cidre et de la sauce soya. Temps de préparation: une dizaine de minutes, tout au plus, pour un pur délice d’automne!
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Ragoût de boeuf à l’orange
27 avril 2005 | Martine GingrasJe le déclare tout de go: la cocotte de terre cuite est une précieuse alliée de la nouvelle maman, après, bien sûr, le doux, l’entourage immédiat et toute personne qui fournit aimablement quelques plats pour sustenter la maman à la maison qui se remet d’un accouchement!
Eh oui! J’ai enfin trouvé le temps de cuisiner pour le souper d’hier, entre deux séances d’allaitement, de lavage de couches, de goulis-goulis avec la petite et de dodo. Cuisiner est un bien grand mot: je me suis contentée de fourguer quelques bons ingrédients dans la cocotte de terre cuite, et la lente cuisson au four a fait le reste pour nous fournir un bon repas réconfortant. Ah, si, il y a aussi le doux qui s’est chargé de nous popoter un accompagnement de fenouil à l’orange, et ma mouman qui avait laissé des carottes et des pommes de terre pilées.
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Rôti de palette de veau aux tomates vertes (et sa gelée!)
4 octobre 2004 | Martine GingrasJe vous disais récemment que cette année, j’avais envie d’expérimenter avec mes tomates vertes autrement qu’en refaisant du ketchup vert. Justement, hier, alors que je me demandais comment apprêter un rôti de palette de veau que je comptais cuire en cocotte de terre cuite, mes belles tomates vertes me sont revenues en tête: il y avait bien quelque chose à faire avec, non?
La veille, j’avais enfin goûté au ketchup de tomates vertes et aux pommes que m’avais laissé France, une lectrice devenue amie qui est passée me voir juste avant de partir vivre son aventure unique en Inde il y a quelques mois. C’était vraiment, très, très bon! J’ai donc repris l’idée du mélange de pommes et de tomates vertes dans ce plat.
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Soupe aux pois et aux légumes
31 août 2004 | Martine GingrasMes envies de comfort food continuent de fluctuer en suivant une courbe inverse à celle de la météo: j’en veux quand il fait froid, et je retourne au pesto quand il fait chaud!
Hier, un bout de flanc de porc rencontré au supermarché m’a incitée à refaire la soupe aux pois de mon père… Cette version est pareille à la sienne à quelques détails près: j’ai légèrement varié les quantités et troqué l’eau pour le bouillon de poulet (pour une saveur plus intense). J’ai cuisiné le tout dans ma cocotte de terre cuite, et ça m’a semblé donner une bien meilleure texture à la soupe que lorsque j’utilisais ma marmite en acier inoxydable… imaginez le jour où j’aurais une véritable jarre de grès ;-)
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Poulet à la moutarde et à la bière en cocotte
21 août 2004 | Martine GingrasEst-ce bien une température de saison que nous avons ces jours-ci? Peu m’importe, au fond, qu’elle soit normale ou non: je la trouve trop frisquette. Moi qui attendait le mûrissement des tomates pour concocter de délicieux gazpachos, je me retrouve plutôt à les utiliser dans des plats longuement mijotés, ressortissant même le plat de terre cuite en plein mois d’août!
Ce fut une occasion d’utiliser quelques bons légumes du potager: une belle grosse botte de bette à carde, des tomates du jardin (deux noires de crimée et ma mystérieuse jaune côtelée), une gousse d’ail éléphant… miam! C’est donc bon de cuisiner avec des ingrédients aussi frais!
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