salle d’eau - Banlieusardises
Aménager un piédestal pour laveuse-sécheuse à une fraction du prix
9 mars 2008 | Martine GingrasTant qu’à être dans la salle de lavage, j’ai autre chose à vous montrer…
Mise en contexte: Je ne sais pas depuis quand ils existent, je ne sais pas qui les a inventés, mais je sais à peu près quand est-ce que moi, je me suis mise à trouver que les socles à laveuse et sécheuse étaient de saprées belles inventions: ça devait être en attrapant mon dixième tour de rein de l’année en faisant ma deux-cent-quatre-vingt-troisième brassée de couches lavables.
C’est que ma laveuse est un modèle à chargement frontal: ça économise l’eau et c’est moins dommageable pour les vêtements, mais pour le dos, c’est une autre histoire. En permettant de surélever les appareils, ces socles faisaient miroiter pour moi un avenir moins penché, moins douloureux. Mais à 200$/pièce, et beaucoup d’autres priorités dans ma vie, je n’ai jamais sérieusement envisagé un tel achat. Et puis bon, jouer à penche-relève, c’est un peu comme un genre de manière d’exercice physique… non?
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Aménagement de la salle de lavage: une BELLE cuve à lessive, ça existe!
7 mars 2008 | Martine GingrasFlashback: «Avez-vous ça, des leviers de toilette stylisés, pour matcher avec la robinetterie de la salle de bain?» Non, non, non et non. Autant dans les grands centres de rénovation que dans les magasins spécialisés, que des refus, et parfois même un petit sourire narquois devant la superficialité de la question de la p’tite madame de banlieue, qui se demandait bien pourquoi tout le reste avait le droit d’être appareillé, mais pas la flushe. Quelques années plus tard, qu’est-ce que je ne vois-t’y pas dans la section de la salle de bain d’un de ces mêmes magasins? UN PANNEAU COMPLET de petits leviers stylisés, de toutes les formes et toutes les couleurs. Ben tiens. Faut croire que je n’étais pas la seule à trouver que le côté pratique ne devait pas obligatoirement exclure l’esthétisme.
Même chose cet été, lors des rénovations du sous-sol, lorsqu’il a été question d’aménager la nouvelle salle d’eau. Dans l’ancienne (que vous pouvez «admirer» dans les archives), j’avais une grande cuve à lessive. Malgré son nom, celle-ci ne servait pas tant au lavage qu’à de multiples tâches utilitaires: rempotage des plantes, démarrage des semis, nettoyage des pinceaux, etc. Pas question de remplacer ma grande cuve par un minuscule lavabo de salle d’eau. Mais pas question non plus de remettre notre ancienne monstruosité de plastique blanc dans le sous-sol rénové!
On a visité des dizaines d’endroits. Surprenant tout le monde avec notre étrange requête. On trouvait facilement le même modèle en plastique. On a aussi déniché des modèles en fibre de verre. D’autres en inox. Mais l’histoire se répétait: comme pour tant d’autres choses utilitaires, il semble que personne ne trouvait pertinent qu’une cuve de lavage soit aussi agréable à regarder. De toute façon, qui aurait l’idée de mettre ça ailleurs que dans un garage ou un atelier, hein? QUI?
Moi, monsieur. La p’tite madame superficielle de banlieue veut une BELLE cuve de lavage dans sa salle d’eau. Et puis croyez-moi, quand elle va trouver ce qu’elle a en tête, vous allez vous demander pourquoi vous n’y aviez pas pensé plus tôt. Vous allez peut-être même en avoir une belle sélection dans trois ans, juste à côté du panneau de flushes de toilette. Mais elle en a besoin maintenant. Bon.
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Pour en finir avec les rénovations de la salle de bain
15 août 2007 | Martine GingrasDepuis le 14 novembre dernier, je ne vous ai jamais reparlé de l’avancement des travaux de la salle de bain (débutés, je vous le rappelle, en août 2005). J’avais une excellente raison de ne pas aborder le sujet: après l’installation de la douche, les rénovations sont retombées au point mort.
Eh oui, une fois franchie cette étape cruciale à notre confort, mon doux a de nouveau rangé les outils «pour quelques jours» dans le meuble du lavabo et la pharmacie. Comme il n’y avait que pour deux ou trois petites journées de «travail de finition» (pose de céramique au plancher, robinetterie, remplacement de la toilette), c’était plus simple de les garder à portée de main pour la suite des travaux que de les remettre dans l’atelier. Le hic, c’est que l’horaire chargé du doux n’a jamais pu faire place à ces petites journées!
Quiconque a déjà joué les rénovateurs du dimanche sait que dès qu’on a le malheur de s’interrompre, la force d’inertie prend le dessus, il est quasiment impossible de relancer les travaux. Les mois passent et on en vient à trouver normal que, quand on plonge une main dans le meuble du lavabo, il faille y regarder à deux fois pour s’assurer qu’on a bien sorti une brosse à cheveux et non un marteau! Et on finit par trouver logique d’aller chercher un gallon à mesurer dans la pharmacie plutôt que dans le coffre à outils…
Et puis soudain, il y a comme une étincelle: le projet redémarre et se termine en deux temps, trois mouvements! Désolée de vous annoncer ça de but en blanc, sans ménagement. Je sais ce que c’est: moi aussi, ça m’a fait un choc.
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