recettes - 5/13 - Banlieusardises
Fines herbes séchées
21 septembre 2008 | Martine GingrasJe suis sortie avec le ferme projet de faire le ménage des plates-bandes… mais j’ai fait un petit détour par le potager… qui s’est éternisé…
Une demi-heure plus tard, toujours pas de signe de la banlieusarde dans les plates-bandes, mais un évier rempli à ras-bord de fines herbes, un postérieur dépassant d’une armoire de cuisine et un gros barda sur le plancher, où s’accumulaient des instruments hétéroclites, jusqu’à ce que…
EURÊKA! J’ai retrouvé mon déshydrateur!
Toutes les fines herbes de ma récolte n’y étaient pas destinées… J’ai mis de côté celles avec lesquelles j’ai préparé des herbes salées (une variante toute personnelle des herbes salées du bas-du-fleuve qu’on achète en épicerie… la recette suivra plus tard cette semaine!) Quand au basilic, je l’ai laissé dehors dans l’espoir de faire un dernier bon pesto d’ici quelques jours.
Pour le séchage, mes favorites sont la ciboulette et l’estragon français, qui sont précisément celles que j’ai fait déshydrater ce matin. La ciboulette séchée prend une saveur concentrée sucrée, et ajoutera une touche merveilleuse aux petits plats de l’automne et de l’hiver. Quand à l’estragon, il perd un peu de son piquant estival, mais pas sa saveur anisée, qui accompagne aussi bien le poulet que le poisson!
J’en ferai certainement sécher quelques autres (romarin, sauge, persil, thym) dans les jours qui viennent, mais surtout pas le basilic et la coriandre, qui perdent toute leur personnalité en séchant. Je préfère donc les utiliser fraiches tant qu’elles ne flétrissent pas sous le coup d’un gel nocturne, pour ensuite m’approvisionner en épicerie.
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Mérou pas fou en quelques minutes
18 septembre 2008 | Martine GingrasOn a tous des tics culinaires, des mets vers lesquels on se rabat les soirs où on a l’inventivité à «off», qu’on manque de temps… ou de sommeil. On peut alors préparer le tout sur le mode automatique, le regard dans le vague…
Pour les uns, c’est le bon vieux spaghat, pour les autres, l’omelette, le sandwich… chez nous, il y a les incontournables sautés asiatiques. Et puis le poisson tartiné à «quelque chose» et cuit rapidement au four. Je vous en avais parlé récemment en publiant une recette de pangasius au satay, et aussi en 2002, avec un filet de colin-mayo.
Voici une «méroutisation» la chose. Toujours aussi rapide. Et toujours aussi appréciée, autant par la maman fatiguée que sa famille affamée.
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Tomates vertes, basilic et bocconcini
8 septembre 2008 | Martine GingrasTomates, basilic et bocconcini: voilà un trio classique dont on ne se lasse jamais chez nous. Je vous avais déjà suggéré de présenter de petites bouchées de tomates miniatures, de basilic pourpre et de mini bocconcini sur des cure-dents (comme … Suite
Tomate opalka farcie
4 septembre 2008 | Martine GingrasVotre regard vous dit poivron, mais le titre parle bien d’une tomate… C’est qu’elle est spéciale, la tomate opalka: cette variété des Andes a une forme allongée qui s’apparente effectivement à celle d’un poivron ou d’un piment. Mais à voir le plant et à goûter la chose, il n’y a aucun doute, je vous assure: on parle d’une tomate.
Je la trouve parfaite pour les conserves (on case exactement une opalka et demie dans les pots Mason de 500 ml), mais aussi idéale pour farcir: sa chair compacte s’enlève aisément à la cuillère, laissant une belle cavité qu’on n’a plus qu’à remplir…
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Tapenade aux olives noires
1 septembre 2008 | Martine GingrasJ’ai une petite recette de tapenade à partager… mais je sais bien que c’est de l’arrière-plan dont vous allez vouloir me parler:
Parlant de conserves: vous allez me dire que c’est bien triste de faire ma tapenade avec des olives en boîte… mais c’est tout ce que j’avais sous la main pour concocter ma recette, et avec tous les bons ingrédients que j’y ai mis, le résultat était quand même nettement mieux que les tapenades ultra-vinaigrées qu’on achète toutes préparées!
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Poitrines de poulet farcies au jambon et au fromage gruyère
17 août 2008 | Martine GingrasIl y a un classique auquel je reviens souvent: les poitrines de poulet en sauce au poivre. Tantôt il est vert, tantôt il est rose (on parle du poivre, hein). Au-delà de cela, peu de variantes.
Ah, si, sauf celle-ci que je viens de retrouver dans mes archives et que j’avais oubliée: les médaillons de poulet coiffés de mozza et de capicollo. Eh bien imaginez à peu près la même recette, mais avec le jambon et le fromage à l’intérieur du poulet plutôt que dessus. Ça donne ceci:
Résolument de type «sauce», j’y ai versé mon classique aux baies roses. Mais le jambon et le fromage étant déjà très goûteux, on pourrait tout aussi bien s’en passer.
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