recettes - 3/13 - Banlieusardises
Raclette à l’heure du brunch
28 décembre 2008 | Martine GingrasOn les aime, nos enfants. Mais surtout, on les aime charmants avec la visite. Et pour qu’ils soient adorables, ils doivent avant tout être REPOSÉS. Recevoir le midi empiète immanquablement sur l’heure de la sieste de l’après-midi… DANGER! Recevoir le soir oblige soit à repousser un peu trop l’heure du dodo… DANGER aussi! À moins qu’on fasse participer les invités au rituel du soir, ce qui peut être, j’en conviens, assez amusant…
On finit par préférer les formules «intermédiaires», mélangeant deux repas en un: il y a le classique brunch (contraction entre breakfast et lunch), qui permet à la visite d’arriver alors que les enfants sont joyeusement réveillés et de partir juste avant la sieste. Il y a maintenant aussi le slunch, un souper-lunch, néologisme dont m’a instruite ma copine des Peccadilles, qui est aussi le thème du dernier livre de la blogueuse Pascale Weeks, un petit goûter servi à l’heure du thé… soit juste après les siestes. On n’a toujours pas eu l’occasion de tester la formule, mais ça viendra certainement…
Pour le repas familial de Noël, cette année, on a organisé un brunch avec mes parents au lieu de les inviter à souper. Au menu, une raclette bien spéciale, adaptée à l’horaire: les fromages étaient moins corsés que pour une raclette traditionnelle, et au lieu de proposer des viandes à griller sur la plaque, on versait du mélange à crêpes de sarrasin et on faisait dorer du pain. Dans les barquettes, chacun composait selon son inspiration: pommes de terre, canard séché, rôti maison, fromage, fruits…
Je me souvenais avoir vu l’idée d’un tel concept dans un feuillet publicitaire des épiceries IGA, l’an dernier… je ne sais plus trop ce qu’il y avait sur leur table, mais si ça peut vous inspirer, voici ce qu’il y avait sur la nôtre le 25 décembre!
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Bouchées de crêpes de sarrasin farcies
26 décembre 2008 | Martine GingrasEn vacances, la frontière entre le déjeuner, le dîner et parfois même le souper devient floue… on se spécialise dans les repas passe-partout, comme ces galettes de sarrasin farcies…
… qui sont vraiment irrésistibles, à preuve, pas moyen de prendre une photo sans que bébé m’en vole un morceau!
J’ai farci celles-ci aux oeufs et au fromage, mais on pourrait aussi y mettre des olives, du jambon, des courgettes ou des aubergines grillées… bref, pas mal tout ce que vous pouvez imaginer!
Pas envie de faire une préparation à crêpes? Allez-y pour une variante: les pointes de quesadillas à la tapenade et au chèvre.
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Tourt… euh… pâté à la viande des Fêtes (à l’hydromel!)
19 décembre 2008 | Martine GingrasComme à chaque année, LA question ne se pose pas: il faut une tourte à la viande hachée, une tradition bien de chez nous. Mais comme à chaque année aussi, L’AUTRE question se pose: comment l’appeler? Petite, on disait tourtière. Mais en vieillissant on croise tôt ou tard sur sa route des défenseurs de la Tourtière A.O.C. Et croyez-les: elle n’a rien à voir avec un petit pâté de rien du tout. Et de fait, une « vraie » tourtière, c’est pas mal impressionnant (voyez ma version par-là): de gros morceaux de viande, une épaisseur délirante… Bref, c’est quelque chose!
Cela dit, je continue d’être fan de la tourt… euh… du pâté… tourte… whatever de mon enfance. Et quand vient le temps des Fêtes, c’est celle-là que j’ai envie de retrouver.
J’en ai cuisiné une (ou un… argh, vous voyez le problème?) avec Fanny la semaine dernière. Voici ce que ça a donné:
«Ooooooh! La belle tourtière!», a lancé mon doux en voyant cette drôle de tête à table le soir. «C’est pas une tourtière, papa… c’est un pâté à la viande!», de rétorquer la grande. Le papa était un brin découragé (l’appellation « pâté à la viande », il déteste: pour lui, ça évoque les p’tits pâtés tartinables plus qu’une tarte à la viande).
Mais bon, au moins, pour la prochaine génération, L’AUTRE question ne se posera plus… ne restera qu’à décider de l’essentiel: quand est-ce qu’on LE cuisine et combien on en fait? ;-)
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Quinoa royal noir aux herbes salées
7 décembre 2008 | Martine GingrasLe quinoa: absent de nos menus depuis 2006 (époque où j’en ai cuisiné une version à la menthe et une autre en soupe-repas), il fait un retour marqué à notre table depuis quelques semaines. On en a racheté d’abord par nécessité: j’en avais cuisiné comme plat d’accompagnement pour recevoir une copine qui avait fait une croix sur le gluten… et cette soirée m’a rappelé que j’aimais bien le quinoa!
Au moment d’en racheter, j’ai découvert sur les tablettes de l’épicerie une variété noire. Pas donnée (il me semble qu’elle coûtait environ 8$ les 500 grammes), mais le produit est bio, équitable et probablement aussi cueilli par des vierges unijambistes… ;-)
Sans blague, j’ai craqué malgré le prix, d’abord parce que j’aime bien essayer de nouveaux produits, et ensuite, parce que j’ai deux cocottes qui mangent à la couleur, ces temps-ci: noir, c’est bon. Elles sont fans de riz sauvage, et maintenant aussi de quinoa royal noir! Il a un peu plus de croquant que le quinoa régulier, ce qui ne m’a pas plu de prime abord… mais au fil des bouchées, j’ai fini par apprécier.
Le seul défaut du quinoa? En matière de dégâts, couscous et quinoa, même combat! Si vous avez des enfants en bas âge, gardez donc l’aspirateur à portée de main…
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Cannellonis farcis au poulet, fenouil, poireau et pomme
1 décembre 2008 | Martine GingrasIl a été entendu hier qu’on me demanderait souvent de refaire «tsé, là, tes cannellonis farcis à… c’était quoi, déjà…?», et que le résultat devrait être pareil, pareil, pareil à ce que j’ai cuisiné pour le souper.
Alors même si je manque de temps pour vous en parler en long, en large et en travers, voici la recette!
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Vol-au-vent au poulet et aux petits pois plus verts chez le voisin
19 novembre 2008 | Martine GingrasVol-au-vent au menu ce lundi soir. Sauce au poulet, petits pois et tomates séchées, versée sur la pâte feuilletée traditionnelle pour nous, et sur une demi-tranche de pain multigrain pour les petites. Elles adorent, et c’est nettement plus santé.
Elles adoraient, dois-je préciser. Car un coup d’oeil à l’assiette de la grande m’a vite permis de constater que le pain n’avait plus la cote. Pas plus que les petits pois, mais de ce côté, pas de surprise: on est encore dans la phase si-c’est-vert-jaune-orange-j’en-mange-pas dont je vous parlais dans la recette de couscous.
Coup d’oeil furtif à l’assiette de la plus petite: plus de pain. Elle s’adonnait méthodiquement à la cueillette des petits pois, un à un, à deux doigts. Par contre, un boycott du poulet et des tomates séchées semblait être à l’ordre du jour.
J’ai déjà entendu parler de parents qui, découragés de voir leurs enfants bouder leur assiette, en venaient à leur préparer des menus sur mesure, différents des leurs. J’espère qu’ils liront ceci. Désormais, sauvez du temps, mélangez tout ensemble et faites ce que j’ai fait pour optimiser les ressources alimentaires: échangez les assiettes quand chacun y a pris ce qu’il aimait!
Le plus rigolo, c’est qu’après avoir grappillé chacune dans l’assiette de l’autre, elles ont procédé à un nouvel échange et mangé de ce qu’elle ne voulaient pas au début. Comme quoi y’a pas que la pelouse qui soit toujours plus verte chez le voisin: les petits pois aussi!
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