recette - 10/16 - Banlieusardises
Riz frit «extra tes restes» – le remake
25 janvier 2008 | Martine GingrasÇa doit être la quatrième «batche» de riz frit que je cuisine depuis le début de l’année, variant les ingrédients au gré de ce qui traîne dans le frigo. Je vous signale qu’on est la quatrième semaine de janvier. Calculez vite, et vous conclurez qu’on en mange en moyenne une fois par semaine. Y’a pas beaucoup d’autres plats avec lesquels on peut faire des moyennes, même annuelles, chez moi. C’est dire qu’on aime ça. Beaucoup. D’ailleurs, chaque fois que j’en sers, toute la famille en redemande. Même Judith veut boire un troisième sein après le repas! ;-)
C’est une recette vraiment simple, qui entre dans la catégorie «extra tes restes», c’est-à-dire qu’on la cuisine avec les fonds de plats de la veille et de l’avant-veille. Depuis des jours, mon doux me presse de mettre la recette sur les Banlieusardises. Promis, promis, promis, que je lui dis. Et puis j’oublie.
Mais aujourd’hui, alors que j’en cuisinais encore, c’est pleine de bonne volonté que j’ai pris mille et une photos du plat, avant, pendant et après la réalisation…
Vraiment, je me suis donnée à fond. Pour finalement me rendre compte que je l’ai déjà publiée il y a un an et demi, sous le nom de riz frit du lendemain.
Mais si moi, je ne m’en souvenais plus, peut-être que vous non plus, hein? Alors allons-y pour un remake du riz frit du lendemain, en version «extra tes restes».
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Pancakes choco-bananes des Fêtes
24 décembre 2007 | Martine GingrasDepuis le réveil, toute la maisonnée suit fébrilement la progression du Père Noël dans son voyage annuel autour du monde grâce au site du NORAD, à l’application Google Earth, un globe-terrestre… et des pancakes choco-bananes! Ces bonnes crêpes américaines feront d’une pierre, deux coups: elles nous ont rassasiés ce matin, et on en a aussi cuit en version miniature, pour faire office de biscuits à laisser sur le coin de comptoir pour le Père Noël.
D’ailleurs, on l’attend d’une minute à l’autre (apparemment, il aurait décidé de faire un «croche» par Rosemère juste après Madagascar, car c’est plus pratique pour lui de venir saluer Fanny après sa sieste qu’à minuit ;-)), alors moi qui espérais vous écrire une longue missive pour vous remercier de continuer de me lire après toutes ces années, vous dire à quel point je trouve que mon voisinage virtuel est merveilleux, vous rappeler que… ah, et puis tant pis, on va s’en garder un peu pour le Nouvel An et faire ça bref: JOYEUX NOËL, LES VOISINS ET LES VOISINES :-)
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Légumineuses gratinées (une autre recette sauve-la-vie!)
17 décembre 2007 | Martine GingrasJe sais bien que ce n’est pas la demande spéciale qui arrive en deuxième place dans l’appel à tous que j’ai lancé la semaine dernière. Mais avec la deuxième grosse tempête en autant de semaines, et les routes dangereuses, et les écoles ou services de garde fermés, et LA grosse épicerie de la semaine qu’on avait ENCORE prévu faire aujourd’hui et qu’on va ENCORE devoir remettre à demain, les recettes sauve-la-vie seront ENCORE au menu.
J’ai toujours sous la main ce mélange de légumineuses que j’adore (de la marque Clic, pour ne pas les nommer), avec quelques GROSSES fèves (notamment des gourganes) en plus des classiques pois chiches, haricots rouges et autres. Habituellement, je l’utilise en salade, mais pas cette fois… Voyez ma nouvelle recette, ci-bas, qui vous sera peut-être utile aujourd’hui!
C’est un plat qui se déguste en rêvant des mille et uns projets de couture (c.f. le magazine Burda en arrière-plan) qu’on fera un jour. Mais pas aujourd’hui. Non, aujourd’hui, on va profiter de ce bel hiver comme on n’en a pas eu depuis longtemps. Et puis il faut des projets auxquels notre petite terrible two peut contribuer… que dis-je? Des projets qu’elle peut faire «toute seule»! «Elle» préparera sans doute «sa» énième série de petites crèmes ou de bombes pour le bain pour les paniers de Noël qu’on va offrir la semaine prochaine! Hé hé, admirez la subtilité avec laquelle je plogue les autres thèmes proposés… La recette sauve-la-vie, maintenant!
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Galettes de viande au risotto (dites «porc-épic»!)
4 décembre 2007 | Martine GingrasTempête sur ma ville. La neige s’accumule à une vitesse telle que ni l’huile de bras, ni la valse des déneigeuses n’en viennent à bout. On était dûs pour faire LA grosse épicerie de la semaine, mais on ne fera pas exprès de se frotter aux gens trop pressés qui roulent en fous malgré les conditions routières. De toute façon, de la nourriture, même quand il n’y en a plus, il y en a encore. Non pas que j’aie le pouvoir de multiplier les pains: mon miracle à moi tient à quelques ingrédients sauve-la-vie que j’ai presque toujours sous la main: des cannages, des viandes, crustacés et légumes surgelés, des pâtes, du riz, des oeufs, des pommes de terre, des oignons, du fromage en quantité, sans compter une armoire bien garnie en herbes, épices et huiles de toutes sortes.
Hier, quand j’ai plongé le bras jusqu’au fond du congélateur magique, c’est du bison haché qui est ressorti. Parfait, soirée galettes de viande, ai-je décrété! Le hic, c’est qu’il n’y en avait que 300 g, ce qui est bien peu pour nourrir un papa qui a pelleté, une grande fille qui a joué dans la neige et une maman allaitante… Souvent, j’incorpore de la chapelure à mes galettes (je préfère la texture ainsi obtenue à celle de la viande seule), mais il n’y en avait plus dans les armoires. J’ai donc pensé utiliser plutôt un reste de risotto de l’avant-veille pour étirer la viande. C’était miraculeux: il y avait soudain deux fois plus de galettes à mettre dans les assiettes!
J’étais bien fière de dévoiler mon «miracle»… jusqu’à ce que mon doux m’apprenne que sa maman avait le même pouvoir de multiplication de la viande hachée, quand il était petit, et que cette idée géniale d’y incorporer du riz avait même un nom: des «boulettes porc-épic»! Les miennes étant aplaties, allons-y donc pour des galettes porc-épic.
Voici donc la recette miraculeuse qui vous permettra de faire face à la prochaine tempête de neige.
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Taboulé de chou-fleur
22 novembre 2007 | Martine GingrasJ’ai des voisines extraordinaires. Je ne vous parle pas du voisinage virtuel des Banlieusardises — vous le savez déjà, que vous êtes des gens formidables ;-)) — mais de voisines bien réelles. Il y a une adorable vieille dame qui gâte nos filles comme une authentique grand-mère. Une voisine couturière qui me refile des trucs pour alimenter ma nouvelle passion. Une voisine qui me donne jouets et vêtements peu portés par sa grande fille pour les miennes. Une autre avec qui j’échange des plantes vivaces pendant la belle saison.
Et puis il y a Josée, ma voisine qui cuisine. Qui publie des livres de recettes et conseils diététiques. Et qui, comble du bonheur, a parfois besoin de faire tester ses recettes avant publication! Pendant les froides soirées du dernier hiver, on a vu des plateaux remplis de nourriture valser entre nos deux maisons, alors qu’elle récoltait des commentaires et suggestions en vue de la publication de son dernier livre: Fruits et légumes à croquer, qui vient tout juste de paraître aux Éditions de l’Homme.
Il y a là-dedans une foule de manière de découvrir et redécouvrir les fruits et les légumes. Mais il y a une recette entre toutes qui est devenue carrément un classique chez nous depuis que Josée nous en a cuisiné: le taboulé de chou-fleur.
C’est ce qu’elle appelle une «opération camouflage», et croyez-moi, ça marche! Si vous désespérez parfois de réussir à faire manger des légumes à vos tout-petits, vous tenez-là une recette miracle.
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Filet de pangasius sur lit de pommes et légumes au lait de coco
12 novembre 2007 | Martine GingrasDes collègues de bureau, sans doute à la pause café. Ils discutent de toutes les merveilleuses manières d’apprêter le pangasius, notamment en carpaccio. Dans un coin, mal à l’aise, un collègue garde le silence jusqu’à ce qu’on l’interpelle directement: «Toi, Jean-Marc?» Manifestement, il ne sait pas ce que c’est, alors il déclare maladroitement qu’il le sert comme l’autre, en «paccio».
À tout coup, le pauvre diable de cette publicité des marchés IGA m’arrache un fou rire (vous pouvez la voir sur le site d’Infopresse). Car comme lui et sûrement bien d’autres téléspectateurs, je ne savais pas ce qu’était le pangasius, qui n’était pas commun dans nos poissonneries jusqu’à tout récemment. Pour ne pas me retrouver dans la même situation que Jean-Marc, je ne suis sans doute pas la seule à m’être précipitée sur mon ordi pour «googler» le pangasius et savoir ce que ça mangeait en hiver que c’te bête-là.
Et là, surprise: qui accueille les curieux tout en haut des résultats de recherche? Coup du hasard ou bon coup des stratèges Internet, c’est Metro, avec ses «conseils d’experts» sur le pangasius. Pourtant, il y a sur le site d’IGA une page de recettes pour cuisiner le pangasius, mais il aurait sans doute fallu l’étoffer et mieux la référencer pour éviter que les efforts de marketing et les investissements publicitaires envoient les téléspectateurs/internautes intrigués chez le concurrent! En date de publication, elle n’apparaît qu’à la huitième page de résultats de Google.ca…
Mais bon, peu m’importe qui capitalise sur la pub, j’ai trouvé réponse à ma question: le pangasius «se nourrit surtout de crustacés, de petits poissons et d’algues», en hiver comme aux autres saisons, j’imagine. J’ai aussi trouvé dans le détour plusieurs idées inspirantes pour le cuisiner. Notamment une recette de pangasius en papillote. Mais au moment de l’apprêter, je n’ai retenu ni la papillote, ni le cumin. Je sais, je suis bizarre. Par contre, j’ai conservé l’idée de faire cuire mon poisson sur un lit de légumes. C’est déjà beaucoup, pour une fille qui n’aime pas suivre les recettes ;-)
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