Plats mijotés - Banlieusardises
Ragoût de boeuf aux choux de Bruxelles
22 janvier 2012 | Martine GingrasLes ragoûts se suivent et se ressemblent chez nous.
Dans le Römertopf. Des cubes de bœuf ou de veau. Du bouillon. Des légumes. Des tomates. Plein de tomates!
Mais pas cette fois. Pas. De. Tomates! Alors ça méritait … Suite
Rôti de contre-filet braisé aux tomates
6 janvier 2012 | Martine GingrasIl y a longtemps que je ne vous ai pas achalés avec mes bons petits plats en cocotte Römertopf, non? Je continue d’en cuisiner, bien sûr… mais les petites variantes que je fais à mes classiques ne méritent pas que … Suite
Curry de poulet aux tomates, patates sucrées et lait de coco
4 août 2009 | Martine GingrasChouette, un curry! On remarquera plusieurs similitudes avec une autre recette que j’ai déjà publiée, mélangeant aussi la poudre de cari jaune, les tomates et le lait de coco. Mais alors que l’autre était une version végétarienne (aux légumineuses), celle-ci … Suite
Chevreuil bourguignon
16 janvier 2009 | Martine GingrasUn des grands avantages d’avoir des enfants, c’est que la famille élargie se fait désormais un devoir de cuisiner des plats en grande quantité pour en offrir et ainsi sauver un peu de temps aux parents (qui peuvent ainsi le réinvestir en temps de qualité avec leur progéniture, c’est-à-dire glisser, faire de la pâte à modeler, du coloriage et regarder BabyTV sur Illico).
Au moment d’écrire ces lignes, j’ai deux gros pots de «bines» de mon père au frigo, des poivrons farcis et des cretons au congélo… et en tête, le doux souvenir d’un repas cuisiné par mes beaux-parents et dégusté en leur compagnie ce week-end (si, si, vous avez bien lu: ils s’invitent à manger et apportent tout ce qu’il faut… avouez que, côté beaux-parents, on fait difficilement mieux). Au menu: chevreuil bourguignon.
Dixit ma belle-maman, «les ingrédients sont faciles à se procurer sauf le chevreuil qu’il faut aller chasser»… Non seulement ils cuisinent bien, mais beau-papa chasse. C’est-y pas merveilleux, ça?
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Ragoût de boeuf au paprika fumé (style goulash)
26 février 2007 | Martine GingrasVoici une recette de ragoût qui emprunte au goulash hongrois (un ragoût de viande parfumé au paprika), mais surtout, au souvenir de mes débuts à la cuisine. C’est l’Encyclopédie de la cuisine de Jehane Benoît qui m’a tout appris. J’ai fait et refait nombre de ses recettes (j’affectionnais tout particulièrement son ragoût de boeuf hongrois), respectant chaque directive, n’osant pas dévier d’un poil de la liste des ingrédients, craignant les conséquences désastreuses.
Puis j’ai pris de l’assurance. Je me suis mise à faire des liens entre les recettes, à comprendre les grands principes qui régissaient les directives (par exemple, même quand on cuisine un plat mijoté, on commence idéalement par faire griller les ingrédients à feu vif dans un corps gras pour que se dégagent pleinement les saveurs, ce que j’ai su beaucoup plus tard qu’on appelait les «réactions de Maillard»)… J’ai décollé peu à peu mon nez du livre de recettes, pour appliquer les principes aux ingrédients que j’avais sous la main, pour mêler les saveurs à ma manière.
Il m’arrive quand même parfois de faire un voyage dans le temps, de revenir à mon grand classique, et de cuisiner «à la Jehane». C’est ce que j’ai fait hier, avec ce ragoût:
En fait, je n’ai pas vraiment cuisiné le sien, mais bien le souvenir que j’avais de la recette, sans même ouvrir son Encyclopédie de la cuisine.
Le résultat était encore meilleur que dans mon souvenir. Non pas que j’aie la prétention d’avoir dépassé le maître, mais ces dernières années, de nouveaux produits ont fait leur apparition sur le marché québécois, notamment le pimentòn (paprika fumé) et la crème fraîche (alors que la recette originale utilisait le paprika et la crème sure, qui étaient tout ce qu’on pouvait trouver ici). Ces petits détails font toute la différence, comme nos papilles ont pu en témoigner hier!
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Sans titre de poulet, de bette à carde et de haricots noirs en sauce tomate
13 novembre 2006 | Martine GingrasLA question qui revient à chaque soir: qu’est-ce qu’on mange? Souvent, la réponse est simple: un ceviche, un rôti, une fondue… Mais il y a de ces soirs où on mélange les ingrédients au gré de son inspiration (et surtout, de ce qu’on ne veut pas perdre au frigo), concoctant un merveilleux n’importe quoi, un plat sans nom, qu’on ne peut définir qu’en énumérant les ingrédients qui le composent.
Généralement, je réfère à ces mélanges spontanés en parlant d’une «plottée», mais cette appellation n’a pas la cote auprès de mon doux, qui me suggère plutôt «fricassée». Mais quelques recherches faites ce matin m’ont menée chez le Chef Simon (tiens, long time no see!), qui définit la fricassée comme suit: « tous les produits détaillés, sautés ou raidis et cuits en sauce». Détaillés, comme dans «taillés en morceaux»? Hum, ne s’applique pas! Mon mélange est à base de poulet haché.
Ce que j’ai cuisiné hier ressemble aussi vaguement à mon chili con carne, mais déjà que j’ai eu de la difficulté à en justifier l’appellation, je n’ose imaginer ce que ça va être si je qualifie de «chili» cet étrange mélange à base de poulet haché et de bette à carde!
Allons-y donc pour un sans titre de poulet, de bette à carde et de haricots noirs en sauce tomate…
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