plat mijoté - Banlieusardises
Jambon à la bière
6 avril 2009 | Martine GingrasUn vrai bon classique, à préparer en prévision du (ou pendant le) long week-end de Pâques: le jambon à la bière. On en trouve diverses variantes, la plupart misant sur une cuisson lente (parfois jusqu’à 9h), qui fait fondre le … Suite
Chevreuil bourguignon
16 janvier 2009 | Martine GingrasUn des grands avantages d’avoir des enfants, c’est que la famille élargie se fait désormais un devoir de cuisiner des plats en grande quantité pour en offrir et ainsi sauver un peu de temps aux parents (qui peuvent ainsi le réinvestir en temps de qualité avec leur progéniture, c’est-à-dire glisser, faire de la pâte à modeler, du coloriage et regarder BabyTV sur Illico).
Au moment d’écrire ces lignes, j’ai deux gros pots de «bines» de mon père au frigo, des poivrons farcis et des cretons au congélo… et en tête, le doux souvenir d’un repas cuisiné par mes beaux-parents et dégusté en leur compagnie ce week-end (si, si, vous avez bien lu: ils s’invitent à manger et apportent tout ce qu’il faut… avouez que, côté beaux-parents, on fait difficilement mieux). Au menu: chevreuil bourguignon.
Dixit ma belle-maman, «les ingrédients sont faciles à se procurer sauf le chevreuil qu’il faut aller chasser»… Non seulement ils cuisinent bien, mais beau-papa chasse. C’est-y pas merveilleux, ça?
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Rôti de palette de veau aux pommes
6 novembre 2005 | Martine GingrasJe l’avais déclaré en tant que nouvelle maman allaitante une semaine après l’accouchement, et je le redis en tant que moins nouvelle maman, toujours allaitante et souvent haletante: la cocotte de terre cuite est une bien précieuse alliée à la cuisine!
Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore mon instrument de cuisine fétiche, il s’agit d’une cocotte Cordon Bleu (mais on trouve plus courrament les marques Shlemmertopf et les Römertopf) qui a la particularité d’être faite en terre cuite (voir photo par-là). Le fond de la partie du bas est vernissé, ce qui facilite le nettoyage (mais les cocottes Römertopf, dont le fond n’est pas vernissé, s’entretiennent très bien aussi). Pour l’utiliser, il faut immerger la cocotte dans de l’eau froide pendant une trentaine de minutes avant la cuisson, afin qu’elle se gorge d’eau. On pourrait y déposer la viande directement, mais je préfère pour ma part la faire dorer au préalable, ce qui la rend savoureuse. Puis, on place les aliments dans la cocotte, on la referme, on la place au four froid avant de l’allumer, et on laisse cuire longuement au four à feu doux. On n’a pas besoin d’ajouter de liquide, ou si peu, puisque l’eau contenue dans la terre cuite va être vaporisée à l’intérieur au fil de la cuisson, assurant une viande d’une tendreté incomparable, à tout coup!
Si la cuisson avec ce type de cocotte est longue, le temps de préparation est quant à lui réduit au minimum, ce qui permet de jouer au salon avec la petite, de faire une sieste, ou même d’aller prendre une bonne marche dans le quartier. Pendant ce temps, la cocotte travaille pour moi… et ça sent bon dans toute la maison!
Au menu hier soir: un rôti de palette de veau, que j’ai préparé avec des pommes, de l’ail, du romarin, des oignons, un peu de cidre et de la sauce soya. Temps de préparation: une dizaine de minutes, tout au plus, pour un pur délice d’automne!
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Cassoulet, confit, graisse et bouillon de canard
8 décembre 2003 | Martine Gingras«Si je vous montre cette image (dit le psy en brandissant une photo de canard), que voyez-vous?
– Une journée de travail, des cuisses confites, de la bonne graisse pour faire sauter mes patates, un bouillon divin et, bien sûr, un cassoulet.
– Enfermez-la!», de déclarer le psy, ajoutant d’un air gourmand: «… dans une cuisine!»
J’aurais pu simplement partager ici une nouvelle recette de cassoulet, avec quelques variantes (dans les ingrédients, mais surtout dans la manière de cuisiner le plat: j’ai utilisé cette fois mon diable de terre cuite, beaucoup plus proche de la traditionnelle «cassole» servant à cuisiner le cassoulet que mon habituelle grande casserole métallique). Mais ce serait négliger l’animal, dont il y a bien plus à tirer que de la bonne chair confite pour le cassoulet. Ne partons donc pas du plat, mais plutôt du canard: voici tout ce que j’en ai fait hier en préparant mon cassoulet.
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Rôti de palette de veau au diable
25 septembre 2003 | Martine GingrasVous vous souvenez du plat de terre cuite Römertopf que je cherchais désespérément? Je ne trouvais que des Schlemmertopf sur mon chemin, ou alors des Römertopf qui n’étaient pas de la grosseur convoitée. Avec l’arrivée de l’été, qui ne donne pas tellement envie d’allumer le four, j’avais remis à plus tard le projet de trouver chaussure à mon pied (ou terre cuite à mon four) lorsque soudain, j’ai rencontré ce plat Cordon bleu du Portugal, qui n’avait rien à envier aux deux allemands sinon… le prix! Je m’en suis littéralement emparée, bien qu’il soit de plus petite dimension que le plat que je convoitais initialement.
Après deux repas cuisinés (c’est un bien grand mot) avec, je dois avouer que ce diable porte très bien son nom: c’est un véritable cordon bleu qui, moyennant une intervention minime de l’humain, mitonne des repas sublimes! Dans ce cas-ci, ladite intervention n’était pas mienne, mais plutôt celle de mon doux…
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Le vrai de vrai cassoulet
11 novembre 2001 | Martine GingrasPour une recette améliorée de mon cassoulet, voir Cassoulet, confit, graisse et bouillon de canard…
Avez-vous déjà remarqué que toutes les recettes de cassoulet sont différentes, mais que chacune est la vraie? Sans doute pour éviter de devoir justifier la chose, l’un sera le vrai cassoulet de Castelnaudary, l’autre le vrai cassoulet de Carcassone… Je vous présente donc mon interprétation personnelle de ce plat traditionnel, composée de plusieurs recettes trouvées sur le Net, dont on dira sûrement un jour qu’il s’agit du « vrai cassoulet de Rosemère » ;-)
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