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Banlieusardises

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Noël - 4/4 - Banlieusardises

On a un an pour trouver un meilleur plan, Père Noël…

25 décembre 2007 |

Je ne voudrais surtout pas faire de jaloux, mais en 2006, le Père Noël a passé une partie de la soirée du 24 décembre chez nous, à distribuer les cadeaux et à chanter des chansons. L’autre jour, alors qu’on contemplait les photos prises pendant cette soirée mémorable, Fanny m’a regardée, interloquée: «Où grand-père?» Hum. Je m’en suis sortie en expliquant qu’il était allé nourrir les rênes du Père Noël. Mais on s’est dit que cette année, valait mieux faire ça bref et garder le Père Noël à distance si on ne voulait pas que notre grande observatrice découvre qui se cachait sous la barbe blanche.

Notre Plan de Noël 2007 était tout simple. Juste avant la sieste, Fanny m’aide à préparer des pancakes choco-bananes pour le Père Noël et on laisse aussi une carotte pour les rennes dehors. Elle se couche pour sa sieste. On appelle mes parents, qui habitent tout près. On mange un bout de carotte et les pancakes. On place les cadeaux sous le sapin de Noël. Mon père se déguise et sort. On réveille Fanny en lui disant que l’attelage a été vu dans le ciel de Rosemère. On ouvre les rideaux. Le Père Noël passe devant la fenêtre de sa chambre en saluant de la main. On va au salon et on distribue les cadeaux dans la joie et l’allégresse.

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Tout, tout, tout avait été planifié au quart de tour.

Mais c’était sans compter le facteur «fatigue accumulée». Et aussi le facteur «sucre». Et pire que tout, le facteur «store horizontal qui tombe sur la tête d’une petite fille fatiguée et en overdose de sucre». Ce facteur-là, il ne pardonne pas.
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Ma tourtière laurentienne

13 décembre 2004 |

tourtiere_rosemere.jpgS’attaquer aux classiques culinaires a toujours quelque chose d’insécurisant, surtout quand on popote en dilettante. Bien sûr, un chef comme Daniel Vézina peut faire mille et une entorses à la tradition et personne ne s’en plaindra.

Sur le Web, c’est autre chose: outre les habitués d’un site qui lisent les ajouts comme une histoire, au fur et à mesure, la plupart de ceux qui découvrent la recette au fil des années y arrivent via un moteur de recherche; ils étaient à la recherche de LA recette traditionnelle, celle que leur mère a cuisinée comme sa grand-mère avant elle, et gare à vos fesses si ce n’est pas ce qu’ils trouvent au bout de l’hyperlien!

Tout ceci pour vous dire que j’ai fait ma première tourtière hier soir. Une vraie de vraie, de plusieurs pouces de hauteur, et non pas un pâté à la viande, dont vous trouverez une recette par là-bas. Même si c’est la comparaison de différentes recettes de tourtières des différentes régions du Québec, mais surtout du Lac-Saint-Jean, qui m’a inspirée, je n’irai cependant pas l’appeler comme telle: j’y ai fait plusieurs entorses et il y aura toujours un traditionnaliste pour s’insurger!

Que celui-là aille fouiner dans les archives de sa grand-mère. Ma recette sera plutôt une «tourtière laurentienne», appellation qui ne semble fort heureusement pas encore contrôlée… Autant dans mon choix de viandes (où domine le cerf) que dans la bonne idée que j’ai eue de les faire macérer toute la nuit non pas seulement dans les oignons et les épices comme la tourtière du Lac-Saint-Jean traditionnelle, mais aussi dans du cidre de ma région, elle me semble assez bien mériter le titre!
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