mollusques - 2/4 - Banlieusardises
Pétoncles en nid de poireaux au cidre de glace
8 mars 2005 | Martine GingrasLes blogues culinaires anglophones ont leur événement mensuel, appelé Is My Blog Burning (IMBB), qui consiste à demander aux gourmands du monde entier de cuisiner suivant une thématique particulière à une date donnée. Imaginer, préparer et rédiger mes recettes me bouffant déjà bien assez de temps dans une journée, la tâche de les traduire en plus (qui n’était pas imposée, mais qui s’avérait nécessaire si je voulais être comprise des autres «foodbloggers») exigeait la petite heure supplémentaire que je n’ai pas dans une journée! Je n’ai donc eu le plaisir de participer à IMBB qu’une seule fois…
Serai-je plus assidue avec Blog appétit le nouvel énévement culinaire destiné à la blogosphère francophone? Avec une première participation dès la première édition, ça démarre bien, en tout cas.
Le concept de Blog appétit est simple: il faut concocter une recette à partir de deux ingrédients imposés. Ce mois-ci: la coquille Saint-Jacques (appelé «gros pétoncle» au Québec) et le poireau.
J’ai décidé de faire une recette sans «fla-fla»: la saveur des deux ingrédients est complémentaire, et n’exige que de choisir des produits frais et de qualité pour un repas réussi! Vous remarquerez aussi une petite touche toute québécoise: outre le fait que j’ai rebaptisé les Saint-Jacques en pétoncles, comme on les appelle ici, j’ai utilisé du cidre de glace, qui ajoute une touche fruitée unique à l’ensemble.
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Au froid de Québec, le coeur au chaud
24 janvier 2005 | Martine GingrasLe décompte des trimestres d’ici l’accouchement s’est transformé en décompte de mois, puis de semaines… plus que 11! Avant d’en arriver à compter les jours, mon doux et moi avons décidé qu’on se paierait un petit week-end d’amoureux à Québec.
Mais pas question d’y aller comme tous les amoureux à la Saint-Valentin: nous ne sommes pas des amoureux ordinaires, nous, là… nous sommes les amoureux de la dernière chance, ceux qui n’auront plus d’occasions de renouveller aussi facilement les soirées en tête-à-tête à l’avenir. Pas question non plus d’aller s’embourber dans le tourbillon des carnavaliers… Nous voulions un week-end juste pour nous, et c’était maintenant ou jamais.
Nous avons réservé rien de moins qu’une suite thématique à la chic Auberge Saint-Antoine. Nos lectures sur la suite James Bond, la suite Sorbet ou celle du capitaine avaient piqué notre curiosité, mais la seule qui était libre au moment de la réservation était la suite victorienne.
Cela m’a attiré les taquineries de mes collègues: pour une soirée en amoureux, quoi de mieux que la légendaire austérité victorienne, n’est-ce pas?
Mouais… Sur le coup, j’avoue avoir eu quelques doutes, mais nous l’avons réservée tout de même, et n’avons eu ni remords, ni regrets!
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Pavé de saumon en écales de pétoncles
31 décembre 2004 | Martine GingrasAllez, une petite dernière avant la fin de l’année!
Hier, à l’épicerie, j’ai annoncé à mon doux, comme si de rien n’était, que j’avais envie de cuisiner du saumon. Pour savoir tout l’effet que ça lui a fait, vous devez d’abord savoir que les poissons sont l’une des seules choses que j’ai en aversion depuis le début de ma grossesse (alors que, comme en témoignent les archives des Banlieusardises, j’en étais friande auparavant!) Ne voulant pas laisser filer cette occasion unique, il a embarqué subito presto un beau filet de saumon dans le panier d’épicerie, et j’ai ajouté des pétoncles, avec derrière la tête cette idée de les présenter sous formes d’écales.
C’était inventif, succulent… une belle manière de conclure 2004, quoi!
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Quatre cents coups en Gaspésie
18 août 2004 | Martine GingrasQuand nous décrivions le trajet envisagé en Gaspésie, nos amis nous demandaient si c’était un voyage ou un rallye que nous faisions. Nous en arrivions à craindre avoir mal prévu le coup avec une planification trop serrée, qui ne nous laisserait pas le temps de faire autre chose que de la route! De fait, avec seulement quelques jours pour découvrir une région que nous ne connaissions pas, nous n’avons qu’effleuré la belle pointe gaspésienne, qui a tant à offrir…
Néanmoins, même en passant en coup de vent, nous avons bien profité de l’escapade. Plutôt que de vous raconter le tout en décrivant l’itinéraire, je vais plutôt y aller de manière impressionniste, en partageant nos bons coups en Gaspésie…
Coups de dents
Ma gourmandise étant légendaire, commençons tout de suite par le plus important: les coups de dents. Nous avons goûté la Gaspésie avec appétit et en revenons repus et plus-que-satisfaits. Parmi les meilleurs souvenirs gustatifs que nous garderons longtemps en tête et en bouche, mentionnons la soupe de crevettes et les pétoncles au porto de l’Auberge du grand fleuve, la gelée de «pivrons» et les petits déjeuners concoctés par Mimi au Bleu sur mer (voir ci-contre l’appétissante présentation de son incomparable proscuitto-melon!)
Je ne vous surprendrai pas en disant que les fruits de la mer et le poisson furent au menu du début à la fin de l’escapade, sauf peut-être au petit-déjeuner (et encore: nous avons eu droit à du saumon fumé au saut du lit au Bleu sur mer, mon doux dans sa crêpe et moi avec mon oeuf bénédictine…)
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Bisque de crabe aux légumes oubliés
29 juillet 2004 | Martine GingrasJuillet aura été un mois étonnamment essoufflant, avec maints chamboulements et propositions qui nous ont obligés, mon doux et moi, à remettre à demain bien des choses qu’on ne pouvait tout bonnement faire le jour même.
Hier était un de ces demains : un souper que nous avions remis plusieurs fois avec Martine, « l’Autre banlieusarde ni vue ni connue » et Blork, que j’appellerai ici son soft par soucis de symétrie bilingue ;-) Sans doute que sweet constituerait une meilleure traduction pour le doux de Martine, mais nous n’en sommes pas à une étrange traduction près : dans la journée d’hier, après avoir fait traduire mon menu par Google, Blork a écrit à Martine pour lui demander ce qu’était au juste un plat de «fried health» (des frites santé!) Alors « her soft » il sera!
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Ceviche de petits pétoncles à la monarde
24 juillet 2004 | Martine GingrasJe suis sortie de chez Ouzeri hier avec l’impression d’avoir mangé mon poids en tapas grecs, ce qui ne m’a nullement empêché de penser au souper dès mon retour en banlieue! J’ai poursuivi dans la lignée des tapas avec, au … Suite