mauvaise idée - Banlieusardises
On a un an pour trouver un meilleur plan, Père Noël…
25 décembre 2007 | Martine GingrasJe ne voudrais surtout pas faire de jaloux, mais en 2006, le Père Noël a passé une partie de la soirée du 24 décembre chez nous, à distribuer les cadeaux et à chanter des chansons. L’autre jour, alors qu’on contemplait les photos prises pendant cette soirée mémorable, Fanny m’a regardée, interloquée: «Où grand-père?» Hum. Je m’en suis sortie en expliquant qu’il était allé nourrir les rênes du Père Noël. Mais on s’est dit que cette année, valait mieux faire ça bref et garder le Père Noël à distance si on ne voulait pas que notre grande observatrice découvre qui se cachait sous la barbe blanche.
Notre Plan de Noël 2007 était tout simple. Juste avant la sieste, Fanny m’aide à préparer des pancakes choco-bananes pour le Père Noël et on laisse aussi une carotte pour les rennes dehors. Elle se couche pour sa sieste. On appelle mes parents, qui habitent tout près. On mange un bout de carotte et les pancakes. On place les cadeaux sous le sapin de Noël. Mon père se déguise et sort. On réveille Fanny en lui disant que l’attelage a été vu dans le ciel de Rosemère. On ouvre les rideaux. Le Père Noël passe devant la fenêtre de sa chambre en saluant de la main. On va au salon et on distribue les cadeaux dans la joie et l’allégresse.
Tout, tout, tout avait été planifié au quart de tour.
Mais c’était sans compter le facteur «fatigue accumulée». Et aussi le facteur «sucre». Et pire que tout, le facteur «store horizontal qui tombe sur la tête d’une petite fille fatiguée et en overdose de sucre». Ce facteur-là, il ne pardonne pas.
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