lait - Banlieusardises
Mauvaises raisons et beaux souvenirs
13 octobre 2008 | Martine GingrasParce que je lui ai déjà donné le meilleur de moi-même, pendant près de 14 mois.
Parce que je n’en peux plus de porter mes soutien-gorge d’allaitement déglingués et que je ne vais pas en racheter un neuf juste pour tenir encore quelques semaines.
Parce que ça complique l’organisation des fins de journée depuis déjà longtemps, encore plus depuis que je travaille.
Mais surtout, parce que ma grippe a ouvert une fenêtre d’opportunité: j’ai tant sué que la réserve de lait s’est retrouvée à sec pendant trois jours. Il faudrait beaucoup de conviction et une augmentation du rythme des boires quotidiens pour relancer la production. Je n’ai juste plus cette énergie…
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Yogourt maison: une expérience juste un peu frustrante
12 février 2008 | Martine GingrasJe me prends parfois à rêver de petits déjeuners chaque jour réinventés, ponctués de cuillerées blanches et onctueuses de yogourt maison, tantôt parsemé de petits fruits, tantôt sucré au sirop d’érable ou au miel, ou simplement dégusté nature… rhaaaaaaa… et puis je fais l’inventaire de ce qui s’empile dans les armoires et sur les comptoirs de cuisine: sorbetière, créature à raclette, four grille-pain, cafetière espresso, centrifugeuse, presse-agrumes, robot culinaire, mixette, friteuse, déshydrateur. Pfff! J’ai conclus que si une yaourtière rentrait ici, une autre machine devrait sortir. Et puis j’ai oublié l’idée.
Mais il y a quelques jours, elle a insidieusement refait son chemin. C’est un peu, beaucoup, voire même entièrement la faute de la frustrée, qui a partagé sa technique étape par étape. Après lecture, il n’y avait toujours pas plus de place dans mes armoires, mais je commençais soudain à imaginer ma vie sans crème glacée maison, ou sans raclette, ou sans saumon confit, afin de me lancer à mon tour dans l’expérience du yogourt maison…
Et puis je me suis souvenue que mon père en avait une, de yaourtière. Et que bien qu’il préparasse (?!?) du yogourt à l’occasion, sa machine était inutilisée depuis plusieurs mois. Alors j’ai remis à plus tard la négociation de l’espace dans la cuisine, et je l’ai tout simplement… empruntée. Un emprunt, ça ne prend pas de place dans les armoires: on le laisse toujours à vue, comme si on était sur le point de le remettre. Et surtout, on l’utilise. À preuve:
Mon premier yogourt maison! La texture est parfaite: il est ultra-riche, ultra-crémeux, ultra-bon… même la grande en a redemandé par deux fois après y avoir d’abord goûté du bout des lèvres! D’accord, elle a aussi exigé que je le noie dans le sirop d’érable, mais quand même, il y a l’ombre d’un soupçon d’un début de témoignage d’appréciation.
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