cuisson lente - 3/5 - Banlieusardises
Ragoût de cerf aux pommes
5 janvier 2006 | Martine GingrasCeci est la 494ième recette publiée sur les Banlieusardises… Plus que 5 avant la 500ième!
Hier, nous avons passé la journé à rénover la salle de bain. «Encore? Vous ne l’aimiez pas telle que vous l’avez rénovée à la fin de l’été?», me demanderont ceux qui se souviennent que nous étions en pleines rénovations au mois d’août. Pour tout vous dire, nous ne sommes pas encore en mesure de l’aimer ou de ne pas l’aimer, puisque le projet n’a pu avancer pendant trois longs mois, avant que mon doux s’y remette enfin la semaine dernière. Et histoire que ça avance un peu plus vite, j’ai décidé de mettre moi aussi la main à la pâte hier, tartinant les tuiles de céramique avant que mon doux ne les colle au mur.
Entre deux tartines, en milieu d’après-midi,j’ai empli la cocotte de terre cuite de bonnes choses et ai laissé le four faire le reste. À l’heure du souper, les travailleurs ont pu célébrer l’atteinte de leur objectif de la journée (mettre la céramique sur tout un mur) en dégustant un excellent repas, cuisiné avec un minimum d’efforts.
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Purée de poulet savoureuse (pour bébé)
31 décembre 2005 | Martine GingrasCeci est la 493ième recette publiée sur les Banlieusardises… Plus que 6 avant la 500ième!
Quand elle a goûté la première cuillèrée de cette purée de poulet, le visage de Fanny s’est éclairé. Pourtant, la texture de cette purée de poulet n’était pas différente des autres que je lui ai cuisinées avant: un peu granuleuse, comme elle ne les apprécies guère. Et pourtant, celle-ci passait le test. Si elle avait pu parler, elle aurait clairement dit: «Oh, enfin, de la SAVEUR! Une explosion de saveur!»
La différence réside dans la préparation du poulet. Les fois précédentes, comme elle n’avait pas encore goûté suffisamment d’aliments pour introduire des goûts trop prononcés, je faisais cuire les poitrines de poulet à la vapeur, ou encore je les faisais bouillir. Mais cette fois, je les ai cuites 2h dans une cocotte de terre cuite, avec bouillon de poulet, oignons, ail et estragon (que j’ai éliminés au moment de faire la purée, mais qui ont eu le temps de donner une saveur exquise à l’ensemble).
Je n’ai mis en purée que les filets et quelques morceaux de poitrine, utilisant le reste pour des vol-au-vent pour les parents!
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Cocotte à croquer, en forme de poivron jaune
17 décembre 2005 | Martine GingrasOn salive toujours devant un bon plat, mais il arrive aussi qu’on salive devant un beau plat. C’est ce qui m’est arrivé en découvrant cette cocotte de fonte émaillée en forme de poivron jaune.
Vous me direz que c’est … Suite
Poulets de Cornouailles au scotch et aux morilles
4 décembre 2005 | Martine GingrasJe cuisinais pour deux. Un poulet de Cornouailles de dimension respectable nourrit facilement deux personnes. Alors pourquoi diantre ai-je préparé deux poulets? Eh bien d’abord parce que tant qu’à en cuisiner un, ce n’est pas plus long d’en faire deux, et d’avoir ainsi un repas en banque pour le lendemain. Ensuite, parce qu’un seul poulet de Cornouailles se serait retrouvé un peu perdu dans ma cocotte de terre cuite, et aurait ainsi pu s’assécher en cuisant. Enfin, parce que j’ai besoin de refaire un stock de bouillon de poulet, et que je voulais donc avoir des os en quantité. Et puis bon, pourquoi ai-je à ce point besoin de justifier le nombre de poulets cuisinés, hein? Alors, passons!
Ce qui importe, c’est le résultat. Et quel résultat! J’ai farci les bêtes d’un mélange de pain, de céleri, d’oignon, de scotch et de poivre vert, je les ai enfarinées, les ai faites dorer à la poêle, puis les ai laissées cuire longuement à la cocotte. La chair était tendre, goûteuse, juteuse et le mariage des saveurs, très intéressant. J’irais jusqu’à dire que c’était le meilleur poulet de Cornouailles que j’aie préparé à ce jour. Mais ne me croyez pas sur parole: essayez-le!
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Rôti de palette de veau aux pommes
6 novembre 2005 | Martine GingrasJe l’avais déclaré en tant que nouvelle maman allaitante une semaine après l’accouchement, et je le redis en tant que moins nouvelle maman, toujours allaitante et souvent haletante: la cocotte de terre cuite est une bien précieuse alliée à la cuisine!
Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore mon instrument de cuisine fétiche, il s’agit d’une cocotte Cordon Bleu (mais on trouve plus courrament les marques Shlemmertopf et les Römertopf) qui a la particularité d’être faite en terre cuite (voir photo par-là). Le fond de la partie du bas est vernissé, ce qui facilite le nettoyage (mais les cocottes Römertopf, dont le fond n’est pas vernissé, s’entretiennent très bien aussi). Pour l’utiliser, il faut immerger la cocotte dans de l’eau froide pendant une trentaine de minutes avant la cuisson, afin qu’elle se gorge d’eau. On pourrait y déposer la viande directement, mais je préfère pour ma part la faire dorer au préalable, ce qui la rend savoureuse. Puis, on place les aliments dans la cocotte, on la referme, on la place au four froid avant de l’allumer, et on laisse cuire longuement au four à feu doux. On n’a pas besoin d’ajouter de liquide, ou si peu, puisque l’eau contenue dans la terre cuite va être vaporisée à l’intérieur au fil de la cuisson, assurant une viande d’une tendreté incomparable, à tout coup!
Si la cuisson avec ce type de cocotte est longue, le temps de préparation est quant à lui réduit au minimum, ce qui permet de jouer au salon avec la petite, de faire une sieste, ou même d’aller prendre une bonne marche dans le quartier. Pendant ce temps, la cocotte travaille pour moi… et ça sent bon dans toute la maison!
Au menu hier soir: un rôti de palette de veau, que j’ai préparé avec des pommes, de l’ail, du romarin, des oignons, un peu de cidre et de la sauce soya. Temps de préparation: une dizaine de minutes, tout au plus, pour un pur délice d’automne!
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Rôti de palette de boeuf aux tomates italiennes… bis!
29 octobre 2005 | Martine Gingras19h. La petite dort déjà. Aussi tôt, c’est du jamais vu, mais avec toute l’énergie qu’elle a mise à ramper toute la journée, il fallait s’y attendre! Je ne vais sans doute pas tarder à l’imiter, car je passe mes journées à ramper à sa suite, autant pour le plaisir que pour évaluer les dangers potentiels et rendre la maison plus sécuritaire. Ça fatigue sa femme.
Avec un peu de temps devant moi avant de tomber de sommeil, j’ai pensé mettre la recette du repas de ce soir en ligne, mais j’ai eu la bonne idée de revisiter mes archives auparavant… j’y ai découvert un rôti de palette de boeuf aux tomates italiennes qui n’avait pas grand chose à envier au délicieux plat mijoté de ce soir. C’était presque le même plat, à quelques détails près, notamment un peu de pimentón, un paprika épicé et fumé qui a merveilleusement bien relevé la viande ce soir.
Ah, oui, et j’ai aussi fait griller la viande des deux côtés à la poêle, afin d’en faire ressortir toute la saveur, avant de la déposer sur un lit d’oignons et de tomates italiennes dans la cocotte de terre cuite.
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