cru - 2/3 - Banlieusardises
Carpaccio de boeuf aux capucines (et ode à la viande crue)
20 juillet 2006 | Martine GingrasIl y a de ces expériences qui vous ramènent quelques siècles en arrière, qui vous reconnectent avec le cro-magnon en vous… Prenez la viande crue. Et le cru en général. Le cru est brut, le cru est vrai, le cru est bon, le cru est estival.
Le cru est aussi paradoxal: on craque tout particulièrement pour lui en pleine canicule, alors qu’il est le plus difficile à conserver adéquatement sans risques de prolifération bactérienne. Mais sur nos ancêtres, nous avons un net avantage: c’est celui d’avoir inventé la glacière, qui permet d’assurer le transport sécuritaire d’un précieux filet de boeuf chassé chez notre meilleur boucher, pour le ramener dans notre caverne du 450 où nous le découperons en un délicieux carpaccio.
Second avantage: on a aussi dans notre histoire non seulement des chasseurs, mais aussi des cueilleurs, grâce à qui on peut agrémenter la viande crue de quelques verdures. En fouinant sur le Web, j’ai d’ailleurs constaté que le carpaccio classique était parsemé de roquette. En cette période de l’été, ma mienne de roquette est en fleurs et trop amère pour qu’on utilise sa feuille; j’ai donc opté pour des feuilles et des fleurs de capucine, qui ajoutent un petit peu de piquant à l’ensemble.
Bien sûr, au fil des siècles et de l’évolution, nous avons aussi appris à faire du fromage, du vinaigre, à utiliser les épices, à extraire l’huile d’olive, bref, tous ces petits détails qui aident à ce que la re-connexion du banlieusard avec le cro-magnon en lui-même ne constitue finalement pas un trop gros choc culturel ;-)
Suite
Ceviche tout simple
15 avril 2006 | Martine GingrasAvec déjà cinq recettes de ceviche publiées sur les Banlieusardises, qu’avais-je besoin d’en rajouter une fois de plus?
D’une part, j’aimais bien la photo. Et d’autre part, un détail: le temps de marinade. Hier, j’ai commencé un peu tard à préparer mon ceviche. Alors que je fais généralement «cuire» le poisson deux bonnes heures dans la marinade, hier, après une demi-heure, j’ai décidé que c’en était assez et qu’il était temps de le goûter. Verdict? La texture du poisson est tellement plus intéressante ainsi! Plus question de laisser le poisson trop longtemps à l’avenir…
Suite
Ceviche pour gourmet solitaire et pressé
29 juillet 2004 | Martine GingrasReçu dans les commentaires récemment, ce petit mot de miss lulu: En ce moment je prépare des examens de doctorat et je panique completement, et je n’ai plus le temps de rien faire (ni même de la bonne cuisine), alors … Suite
Ceviche de petits pétoncles à la monarde
24 juillet 2004 | Martine GingrasJe suis sortie de chez Ouzeri hier avec l’impression d’avoir mangé mon poids en tapas grecs, ce qui ne m’a nullement empêché de penser au souper dès mon retour en banlieue! J’ai poursuivi dans la lignée des tapas avec, au … Suite
Ceviche de poisson lune à la mangue
19 mai 2004 | Martine GingrasDe belles pièces d’un poisson qui nous était inconnu trônant dans le comptoir à fruits de mer nous ont fait changer du tout au tout le menu du souper. Il s’agissait de lampris (aussi appelé «poisson lune», ou alors opah … Suite
Ceviche de marlin bleu au suprême d’orange sanguine
5 avril 2004 | Martine GingrasFeuilletant le livre Poissons et crustacés de la série Eurodélices – À la table des grands chefs, j’ai décidé de suivre à la lettre une recette de pétoncles particulièrement inspirante (c’était un véritable événement à la maison, car je ne … Suite