céramique - Banlieusardises
Ail grillé en cocotte
27 avril 2009 | Martine GingrasDepuis que j’ai cuisiné un premier poulet grillé en cocotte de terre cuite, il n’y a plus d’autres manières de le cuire chez moi: la cuisson lente rend la chair tendre et goûteuse, et en cessant d’arroser une demi-heure avant … Suite
Une douche! J’ai pris une douche!
14 novembre 2006 | Martine GingrasVous tous qui pouvez, chaque matin, d’un tour de robinet, activer un jet d’eau chaude qui déferle, qui vous défrippe les plis d’oreillers des joues, qui ravive vos muscles encore endormis, qui vous lave, qui vous rince, qui vous fait briller comme une piastre neuve, vous tous, est-ce que vous réalisez votre chance? Je dis «vous tous», mais évidemment, je réalise que pas mal de gens dans le monde n’ont pas accès à une douche d’eau chaude, ni même à une douche tout court, mais ils n’ont probablement pas non plus accès à Internet et ne sont donc pas en train de me lire. Alors quand je dis «vous tous», c’est vous, là, là, de l’autre côté de l’écran et qui, à part peut-être Julie de Comme chez Rona, profitez d’un certain confort au quotidien.
Il y a de ces acquis auxquels on ne fait plus attention, jusqu’au jour où on n’y a plus accès. Un exemple, donc, choisi pas totalement au hasard: la salle de bain. Et, entre autres choses qu’on y utilise sans réaliser la chance qu’on a: la DOUCHE.
Par un beau matin du mois d’août 2005, la nôtre a été démolie par un rénovateur dont l’enthousiasme et le professionnalisme n’avaient d’égal que le manque de temps. Les rénovations devaient durer moins d’un mois.
J’ai exprimé, avec autant d’humour que je le pouvais, ma frustration en constatant que nous avions dépassé le délai à la mi-septembre 2005 (a posteriori, en relisant ce billet, je ne sais pas si c’est ma naïveté ou mon impatience qui me frappe le plus). Pendant cette période, prendre une douche impliquait de sauter dans la voiture, et d’aller chez mes parents dans la ville voisine. Période qui a duré trois mois, mais qui m’en a paru au moins le double.
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Mon beurrier breton
2 avril 2005 | Martine GingrasJ’ai eu beau faire le tour de la Bretagne avec des amis Bretons, je ne me souviens pas avoir vu sur leur table de beurrier breton. Ni sur leur tête de chapeaux ronds, mais ça, c’est une autre histoire. Il faut dire qu’on me servait au petit matin de si bonnes crêpes que le plus beau des beurriers n’aurai pu m’en détourner!
C’est donc plutôt à un voyage en Gaspésie l’été dernier que remonte mon premier souvenir de rencontre avec un beurrier breton, chez Benoît et Mimi du Bleu sur mer.
Si vous n’avez jamais rencontré l’objet sur votre chemin, il s’agit d’un petit bocal en deux parties: le couvercle est muni d’un petit récipient dans lequel on moule le beurre, et on verse de l’eau fraîche dans la partie du bas. Lorsqu’on pose le couvercle, le beurre se trouve immergé dans l’eau, sans contact avec l’air qui peut le faire rancir.
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