Flashback: en novembre dernier, mon doux et moi achetions pour la première fois des topinambours et nous adooooorions notre première rencontre avec ce délicieux tubercule oublié.

Après quelques recherches sur le sujet, j’ai découvert que le topinambour est «un tournesol vivace à racine tubéreuse», qui produit un feuillage dense et des tubercules comestibles, et surtout, qu’il est très facile de le cultiver chez soi!

Jusqu’à quel point facile? Eh bien, il aura suffit de sacrifier quelques tubercules achetés au supermarché: au lieu de les cuisiner, nous les avons envoyer valser dans un coin isolé du potager, et c’est tout!

Quelques pousses discrètes sont apparues au printemps suivant, puis un abondant feuillage qui a poussé tout en hauteur, jusqu’à rejoindre le toit du cabanon, sans avoir besoin de soin ni d’arrosage particulier. Par ailleurs, on ne connaît aucun insecte ravageur au topinambour.

Au bout des tiges, de jolies petites fleurs de rudbéckies sont apparues à la fin septembre, qui ont fané comme le reste avec les premiers gels.

Ce weekend, en faisant le ménage automnal du potager, j’ai décidé de voir ce qu’il advenait de mes «topis»: même sachant qu’ils gagneraient en saveur si je retardais le moment de les sortir de terre, je n’ai pu résister. J’ai fait une belle récolte que j’ai vraiment très hâte de cuisiner! Et pour les récoltes plus tardives, on verra l’an prochain si j’arrive à être un peu plus patiente…

Une note enfin aux aventureux qui voudraient essayer la culture du topinambour: attention à bien délimiter l’espace, car le topinambour est reconnu pour être envahissant, pouvant produire un nouveau plant sur chaque bout de racine laissé en terre. Imaginez la menthe, mais avec de gros tubercules sous les racines et un feuillage suffisamment dense pour former une clôture naturelle… Bref, ne le mettez pas n’importe où!