Voici ma première incursion dans le monde des rosiers hybrides de thé: un des deux «Gold Medal» que je me suis procurés à rabais en fin de saison 2002.

Pourquoi cultiver les hybrides de thé, qui ne sont pas rustiques en zone 5, alors que tant d’autres cultivars permettent de sentir bon la rose sans se compliquer la vie? C’est que les hybrides de thé forment des fleurs au bout de longues tiges solitaires, qui sont merveilleuses à offrir, alors que la plupart des rosiers rustiques font des grappes de fleurs, qui cadrent mal dans un bouquet. En outre, je ne sais pas encore si c’est une caractéristique propre aux hybrides de thé, mais pour avoir gouté les pétales de tous mes rosiers, ceux-ci sont ceux que je préfère: ils sont à peine taniques, avec une touche de sucre, qui fera merveille dans des recettes.

Comme je n’avais pas eu le temps de magasiner les protections hivernales (et pour tout vous dire, comme je n’aime pas particulièrement les paysages d’hiver parsemés de cônes en plastiques et de toiles de jute), un simple amas de brindilles de pin a protégé mes deux Gold Medal l’hiver dernier. J’ai bien craint de les perdre, mais après une bonne coupe de nettoyage, les tiges ont repoussé et les boutons sont apparus!