Potager d’automne: la vie après les tomates
Vous connaissez l’expression l’arbre qui cachait la forêt? Avec ma trentaine de plants de tomates dans un potager quand même pas si grand, j’ai souvent l’impression que je ne cultive que ça; quand leur saison est terminée, j’anticipe qu’il n’y aura plus grand chose ensuite. Et pourtant!
Le potager qui se révèle ensuite est rempli de couleurs et de surprises: on peut même rencontrer un rang de carottes oubliées, et les cueillir si grosses qu’une seule nourrit la famille de quatre. Si, si!
Mes deux plus belles découvertes potagères des dernières années sont aussi particulièrement généreuses ces jours-ci:
- Le chou noir de Toscane (ou chou Palmier): Je ne l’ai pas croqué en photo, mais il est magnifique ressemblant vraiment à un palmier miniature. Au lieu de l’étêter, on cueille ses feuilles tout au long de la saison. On peut les sauter au beurre (elles deviennent alors croustillantes) ou les inviter dans nombre de recettes. Elles sont une délicieuse addition à mes sautés asiatiques!
- La tomatille (ou tomatillos): De la même famille que la cerise de terre (physalis), la tomatille pousse elle aussi protégée par une membrane qui évoque une jolie lanterne. Le plant est encore magnifique et vigoureux ces jours-ci! C’est la composante essentielle de la vraie salsa verde mexicaine.
Beaucoup d’herbes aromatiques continuent de produire joyeusement: persil italien, origan, thym, ciboulette… La plupart des feuilles de mon basilic thaï sont tombées, et mon shiso commence à flétrir… Je laisse tout de même les plants en place pour profiter des superbes contrastes des touches de pourpres dans le potager.
Toutes mes belles capucines ne résisteront pas aux vraies nuits de gels, alors je profite des derniers jours chauds pour cueillir des boutons et les mettre à mariner. Ça nous fera des câpres toute l’année!
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Bonjour,
Je suis au jardin communautaire de Longueuil et cette année (2013), nous sommes plusieurs à avoir noté que les tomates ont été moins savoureuses que celles des années passées. Les fines herbes sont aussi plus fades. Savez-vous à quoi on peut attribuer ce phénomène?-
Sans être une experte, je dirais que la réponse réside peut-être dans le choix de l’engrais (entre guillemets) utilisé. Je fais un jardin à Montréal et à Joliette. Cette année, j’ai remplacé mon sempiternel fumier de mouton par du compost marin. J’ai obtenus des plants vigoureux, beaucoup plus de tomates que par les années passées et un goût exquis, juste assez acidulé. J’ai obtenu une superbe récolte de poivrons et ma basilic était parfumée à souhait! J’ai juste hâte au printemps prochain!
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Le principe du terroir, en somme! Merci pour la réflexino :-)
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Globalement, l’été 2013 a été difficile pour les producteurs de plantes gourmandes de chaleur.
Pour le maïs sucré par exemple, la production (en volume) était bonne pour ceux qui ont fait leurs semis avant les deux semaines de déluge mais, le sucre, justement faisait grandement défaut.
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Globalement, l’été 2013 a été difficile pour les producteurs de plantes gourmandes de chaleur.
Pour le maïs sucré par exemple, la production (en volume) était bonne pour ceux qui ont fait leurs semis avant les deux semaines de déluge mais, le sucre, justement, faisait grandement défaut.
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Punaise, un doublon! Scuzi Martine!
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