Il fut un temps où je faisais l’épicerie au quotidien, achetant ce qu’il fallait pour cuisiner au jour le jour. Avec une petite famille, on essaie plutôt d’étirer les achats sur 3-4-5 jours… avec pour conséquence que, la veille de l’épicerie, on se retrouve à manger non pas ce qu’on VEUT, mais un mélange de ce qu’on PEUT. Des restes, des conserves, des pâtes sèches, des aliments surgelés… Et puis finalement, dans le détour, on se rappelle que la nécessité est la mère des inventions: on a fait ce qu’on a pu, mais finalement, on voudra certainement en remanger même un jour où le frigo sera plein!

Les aliments frais qu’il me restait hier au frigo: de la coriandre et de la crème. Pour le reste, c’était un joyeux mélange provenant du congélo et des armoires.

Ingrédients

• 300 g de pâtes Gemelli (environ le 2/3 du sac Deliverde)
• 1 c. à table d’huile d’olive
• 15-20 grosses crevettes décortiquées et déveines
• 2 gousses d’ail, pelées et émincées
• 3 c. à table de bouillon
• 250 ml de crème 15% à cuisson
• 1 boîte (398 ml) de tomates cerises (avec leur jus)
• 2 c. à table de pâte concentrée de tomates
• 3-4 pincées de pollen de fenouil (je sais, c’est rare… ce serait aussi bien avec des graines de fenouil ou d’aneth concassées… allez-y avec ce que vous avez!)
• 1 poignée de coriandre fraîche, ciselée
• Sel (au goût)
• Piment d’Alep (ou d’Espelette ou poivre, au goût)

Préparation

• Cuire les pâtes en suivant les instructions sur l’emballage, égoutter et remettre dans la casserole.
• Pendant la cuisson des pâtes, faire revenir l’ail une minute dans l’huile, puis ajouter et sauter les crevettes, jusqu’à ce qu’elles soient dorées. Les ajouter aux pâtes.
• Déglacer la poêle avec un peu de bouillon, puis verser la crème, les tomates cerises et leur jus, et le pollen de fenouil. Laisser épaissir quelques minutes. Verser sur les pâtes aux crevettes, puis incorporer la coriandre. Saler, au goût.
• Servir avec une pincée de piment d’Alep pour relever et décorer.

Voilà! On n’est pas fâchés d’avoir rempli le frigo ce matin… mais entre vous et moi, on n’était vraiment pas si mal pris que ça!