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Yogourt maison: une expérience juste un peu frustrante
12 février 2008 | Martine GingrasJe me prends parfois à rêver de petits déjeuners chaque jour réinventés, ponctués de cuillerées blanches et onctueuses de yogourt maison, tantôt parsemé de petits fruits, tantôt sucré au sirop d’érable ou au miel, ou simplement dégusté nature… rhaaaaaaa… et puis je fais l’inventaire de ce qui s’empile dans les armoires et sur les comptoirs de cuisine: sorbetière, créature à raclette, four grille-pain, cafetière espresso, centrifugeuse, presse-agrumes, robot culinaire, mixette, friteuse, déshydrateur. Pfff! J’ai conclus que si une yaourtière rentrait ici, une autre machine devrait sortir. Et puis j’ai oublié l’idée.
Mais il y a quelques jours, elle a insidieusement refait son chemin. C’est un peu, beaucoup, voire même entièrement la faute de la frustrée, qui a partagé sa technique étape par étape. Après lecture, il n’y avait toujours pas plus de place dans mes armoires, mais je commençais soudain à imaginer ma vie sans crème glacée maison, ou sans raclette, ou sans saumon confit, afin de me lancer à mon tour dans l’expérience du yogourt maison…
Et puis je me suis souvenue que mon père en avait une, de yaourtière. Et que bien qu’il préparasse (?!?) du yogourt à l’occasion, sa machine était inutilisée depuis plusieurs mois. Alors j’ai remis à plus tard la négociation de l’espace dans la cuisine, et je l’ai tout simplement… empruntée. Un emprunt, ça ne prend pas de place dans les armoires: on le laisse toujours à vue, comme si on était sur le point de le remettre. Et surtout, on l’utilise. À preuve:
Mon premier yogourt maison! La texture est parfaite: il est ultra-riche, ultra-crémeux, ultra-bon… même la grande en a redemandé par deux fois après y avoir d’abord goûté du bout des lèvres! D’accord, elle a aussi exigé que je le noie dans le sirop d’érable, mais quand même, il y a l’ombre d’un soupçon d’un début de témoignage d’appréciation.
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Deux signes du printemps qui ne trompent pas
29 mars 2007 | Martine GingrasLe printemps, ce n’est pas qu’une date. C’est un ensemble de petits signes. Petite, fière descendante d’une famille qui avait une cabane à sucre, je l’associais au goût de l’eau d’érable, de la tire sur la neige et du sirop. Plus tard, dans ma période urbaine, je déclarais le printemps solennellement arrivé lorsque j’avais vidé en bonne compagnie un premier pichet de sangria sur une terrasse, les lunettes de soleil sur le nez et les deux pieds dans la neige.
En banlieue, j’ai mes nouveaux indicateurs printaniers. D’abord, les crocus…
… qui ont commencé à ouvrir il y a deux jours, mais comme je revenais à la tombée du jour, ce n’est que ce midi que j’ai pu les voir, la corolle bien ouverte.
Et l’autre signe… je vous le dis, ou je vous fais languir? Comme les crocus, elle revient à chaque année. Comme les crocus, elle a tendance à se multiplier. Mais contrairement au crocus, on la voit ensuite tout l’été.
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De vraies mômans… et de vraies copines
21 novembre 2006 | Martine GingrasBébé naît. On apprend à vivre à un autre rythme. Sans aucun rythme, en fait, du moins pendant quelques semaines. Quelques mois, parfois. Dormir, manger, se laver: autant d’activités qu’on essaie tant bien que mal de caser entre deux boires et changements de couche. Quand on n’a pas de temps pour combler ses besoins primaires, on en a encore moins pour les besoins secondaires.
Parmi mes besoins secondaires à moi: le sôôôcial. J’ai reçu un minimum de visites, juste la famille, et puis ceux auxquels je n’arrivais vraiment pas à dire non… ou qui proposaient de venir faire le ménage ou un repas en échange du privilège de tenir le vénérable poupon quelques minutes (j’ai vraiment le sens des priorités; d’ailleurs, histoire de me glisser parmi les premiers visiteurs, je propose d’emblée d’aller cuisiner pour les nouveaux parents de mon entourage!)
Puis bébé grandit. Se trouve un rythme. On reprend le nôtre. On voudrait bien voir du monde, mais la fascination pour le bébé naissant ne durant que quelques semaines, plus personne ne trouve de temps à l’agenda pour venir admirer la première dent, repérer le mot «maman» parmi les vagissements du petit, ou encore confirmer que le caca du bébé allaité exclusivement sent suuuuuper bon…
Plus personne à voir, et ce congé de maternité qui n’en finit plus! Faute d’amis, on décide de se rabattre sur ses semblables, et on se met à chercher des occasions de rencontrer d’autres mères en congé de maternité. Enwèye le cardio-poussette, le yoga post-natal, les forums de maternité… À force d’efforts, on finit par trouver. De toute façon, on est si mal prise que si la mère de Caillou se proposait de nous tenir compagnie, on ne la refuserait pas! Avec les autres mômans, on s’organise des «play dates», des journées où les petits jouent ensemble pendant que les mômans placotent.
Puis le congé de maternité se termine. On a de nouveau un réseau sôôôcial. On n’a plus besoin de voir les mômans. Et on se surprend à prendre rendez-vous quand même. À toutes trouver du temps dans nos agendas redevenus surchargés. À penser que ce n’était peut-être pas juste pour les bébés qu’on se voyait. Qu’on est peut-être devenues de vraies copines.
Mais au fait, de vraies copines, qu’est-ce que c’est?
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Rôti d’épaule d’agneau à la moutarde et aux herbes du jardin
20 novembre 2006 | Martine GingrasLe ménage du terrain est fait, et bien fait, mais il reste quand même au potager quelques fines herbes encore vertes. À cette période de l’année, c’est une chose plutôt rare; mais a-t-on besoin de redire à quel point ce mois de novembre est exceptionnellement doux? Il est SURTOUT PLUVIEUX, ronchonneront certains. Mais ne les écoutons pas: il leur manque un potager pour voir le beau côté des choses. Et le beau côté, chez moi, il se manifeste dans des petites pousses de romarin et de sauge:
Normalement, dès les premiers coups de froid, les herbes flétrissent, sèchent ou noircissent, sauf quelques unes qui résistent bien au froid. Mais la température exceptionnelle de novembre les fait durer encore et encore, ce qui m’a permis de cuisiner hier un repas mémorable. Amenez-en, des jours de pluie: avec des soupers comme celui-là, on peut en prendre encore quelques uns!
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Autour de ma tonnelle
24 mai 2006 | Martine GingrasLa plupart des gens n’aiment pas qu’on marche dans leurs plates-bandes. Moi, je n’aime pas qu’on ait marché dans les miennes. Je m’explique: alors que j’aime bien partir de zéro pour créer un petit aménagement à mon goût, j’ai beaucoup de difficulté à organiser les plates-bandes dans lesquelles d’autres jardiniers sont passés avant moi. Elles sont une affaire de compromis, et ça paraît.
Sur mon terrain, il n’y a qu’un petit coin que j’aie entièrement aménagé à mon goût, dans un coin ombragé du terrain, entre notre bungalow et le terrain des voisins… Voici comment il a évolué au fil des années!
Saison de jardinage 2003: Mon doux m’offre une tonnelle de cèdre rouge pour mon anniversaire. Nous la plaçons près du vieux tronc sans vie d’un ex-érable rouge, qui fait office de totem sur notre terrain. Je plante un chèvrefeuille au pied de la tonnelle et une clématite au pied du totem…
Saison de jardinage 2004: J’étends le territoire fleuri autour de la tonnelle et du totem: hémérocalles rouges, telekia speciosa, hostas, spirées, iris, vignes et houblon pour remplacer la clématite qui n’est jamais réapparue!
Saison de jardinage 2005: Je ne jardine pas, j’accouche! Et tout bien calculé, je réalise aujourd’hui que ce n’est pas une mauvaise chose pour le terrain que je l’aie négligé: les végétaux ont le temps de faire leur place, et la jardinière, de se faire une idée, au lieu de faire valser les plants d’un bout à l’autre du terrain…
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Poulet grillé aux épices
8 mars 2006 | Martine Gingras– Miam! C’est vraiment ton meilleur assaisonnement à vie d’un poulet grillé. As-tu pris une photo pour mettre ça sur les Banlieusardises?
– Oui et non.
– Ce qui signifie?
– J’ai pris une photo moche, alors selon toute vraisemblance, la recette ne se retrouvera pas sur le site.
Mon doux, qui tenait à ce que je puisse lui apprêter un jour un autre poulet pareil-pareil-pareil, a su me convaincre de défier la vraisemblance. Voici donc la recette d’un poulet grillé auquel ma photo moche ne rend malheureusement pas justice.
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