Tout le monde me disait qu’à la fin de la grossesse, j’allais être impatiente que le bébé sorte, que j’allais faire des pieds et des mains pour l’y encourager. Au risque de vous surprendre, c’est tout l’inverse.

Une contraction? Un peu de colostrum qui perle sur le mamelon? C’est la panique! Non, non, petite, n’arrive pas tout de suite…

Vous imaginez sans doute que c’est la crainte d’accoucher qui me tenaille. Même pas. Pas encore, du moins, car ça viendra sans doute, il paraît qu’on passe toutes par là.

Eh non, je suis surtout inquiète d’accoucher alors que l’état de santé de la famille est au plus bas. Nous n’avons pas été malades depuis des lustres, et soudain, à quelques jours de la date prévue d’accouchement, rien ne va plus!

Je vous (et nous) épargne les détails, mais nous espérons juste avoir encore un peu de temps avant le grand jour pour bien nous soigner, nous rétablir et éviter les risques de contamination, ainsi que les désagréments d’un accouchement dans un tel contexte.

S’cusez de vous fermer la porte des commentaires au nez, mais il y a de ces moments où j’ai envie de dire sans interagir. Je vois d’ici l’enfilade de questions et de conseils pour nous soigner, et je vous assure que nous faisons tout ce qu’il faut. Ne manque que le sommeil réparateur!