Les conditions gagnantes étaient réunies: j’avais pris le train plus tôt qu’à l’habitude hier, la température des nuits à venir descendrait à peine sous les 10°C et la météo prévoyait de la pluie pour plusieurs jours… Oui, les conditions pour m’inciter à mettre les tomates au potager étaient réunies!

C’était ça, ou bien je devrais les transplanter une fois de plus en attendant la mise en terre, tant mes plants avaient poussé, développant même des débuts de racines un peu partout sur la tige et se tortillant comme pour chercher un bout de terre pour s’enraciner, n’importe où…

Au retour du bureau, j’ai donc troqué la jolie jupe pour les vieux pantalons, le portable pour la pelle, et je me suis mise au travail pour mettre 19 plants en terre. Avant, il a fallu biner de nouveau le sol qui avait eu le temps de croûter, planter les tuteurs…

Pour la mise en terre, je procède comme suit:
· Je creuse un trou plus grand que la motte de la tomate;
· Je jette une poignée de compost au fond;
· Je remplis le trou d’eau jusqu’à moitié;
· Je dépose délicatement la motte sur le côté (à 90°, ce qui facilite l’enracinement sur une plus grande surface de tige);
· Je relève la tête (pas la mienne, celle du plant) et je remplis le trou de terre jusqu’aux feuilles les plus basses;
· Un petit coup d’arrosoir à la base (jamais sur les feuilles) et voilà!

Comme deux des 19 variétés de mes semis de tomates du début avril n’avaient pas levé, que j’ai tué mon unique plant de « petite pomme blanche » en brisant sa motte dans ma hâte, et que j’ai finalement semé une variété imprévue, il restera les 17 variétés suivantes: Tigerella, Noire de crimée, Ivory Egg, Muchamiel, Merveille des marchés, Cheeseman’s, Garden Peach, Mémé Beauce, Côtelée de Gênes, Banana legs, Opalka, Zébrée verte (2x), Petit moineau, Principe borghese (2x), Italienne noire, Iberville, Napoli.

Comme j’avais deux plants de chacun, il me reste des plants qui pourront prendre le relais en cas de problème avec l’un ou l’autre de ceux que j’ai plantés. Et si tout se passe bien, j’aurai donc de beaux plants pour les amis qui n’ont pas fait de semis et qui voudraient essayer autre chose que les 6-7 variétés offertes au grand public dans les centres de jardinage!

Avec tout ça, ma seule crainte est de ne pas trouver où mettre mes piments et poivrons, dont je n’ai même pas encore osé faire le décompte des variétés tant il y en a…