Le bonheur est dans les petites choses
Brunch chez des amis. Du bon manger. Une merveilleuse grande fille pleine d’idées pour occuper ma grande à moi.
Au moment du dodo, collée contre elle, je reviens sur la belle journée qu’on a passée…
Maman banlieusarde: Qu’est-ce que tu as le mieux aimé chez les amis?
Ma grande: Quand moi étais en bas.
Maman banlieusarde: Qu’est-ce que tu faisais en bas que tu aimais?
Là, je m’attendais à ce qu’on parle de jeux, de jouets, du chien, de pancakes… mais non. Pas du tout.
Ma grande: : Moi appeler maman.
Maman banlieusarde: Euh…
Ma grande: Moi appeler maman. Maman est venue me serser. Moi ai aimé ça.
Eh ben…
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Ahahah !
C’est fascinant de voir ce qui se passe dans ces petites êtes là, fascinant ! -
Inspirant ! ça, c’est une façon de comprendre le mot « aimer » qui laisse une place au bonheur…
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Ouais, le bonheur est dans les petites choses…:-) Merveille aussi a aimé sa journée, et m’a demandée à plusieurs reprises pourquoi nous, on avait pas de bébé…
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Puisque l’hôtesse elle-même intervient, je me dois de préciser qu’elle a ensuite dit qu’elle avait aussi aimé le jambon, mais je ne trouvais pas de manières rigolote d’intégrer ça à l’histoire. Remarque, je me relis, là… et le jambon juste après la mère, c’est quand même pas mal, côté humour!
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C’est mignon!!! Ca doit faire chaud au coeur ce genre de « mots d’enfants ».
Toutes mes amitiés. -
Trop cute! Ça fait toujours chaud au coeur hein?!…
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une belle histoire Martine…tu me rappelles une histoire semblable de mon fils qui avait 4 ou 5 ans. Son enseignant venait de lui demander de presente (je m’excuse…je me rends compte que mes accents ne fonctionnent plus)ses parents.
Mon fils repond: Voici mon papa, il m’apporte a la chasse avec lui et il travaille. Voici ma maman, elle coud parfois mon linge et euh elle m’aime.
Une chaleur incroyable dans mon coeur…je me disais que si c’est comme ca que mon fils se represente sa mere que mon bonheur ne pouvait etre plus grand. Je garde encore ce moment tout pres de mon coeur. -
Moi, je dois rajouter que je garde une gratitude éternelle à ma banlieusarde préférée, car c’est son yaourt qui m’a gardée vivante hier après une douloureuse visite chez le dentiste…:-) Manger mou, je veux bien, mais je veux manger mou délicieux, tsé!
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