Et ton couple, ça va?
Les gens sans enfant me demandent des nouvelles de moi.
Les gens qui ont un enfant du même âge que la mienne me demande des nouvelles d’elle.
Les gens qui ont des enfants un peu plus vieux me demandent avant tout des nouvelles de… mon couple!
Ils sont passés par-là. Ils savent qu’avant, pendant et après la naissance, nos univers gravitent autour du petit être qu’on a mis au monde. On finit par s’oublier soi-même, et à plus forte raison, on en arrive à oublier son couple. On m’avait prévenue des mois à l’avance: «Rappelle-toi que, même si la famille s’élargit, le couple doit continuer d’exister à deux», mais il faut croire que la magie qu’opère un bébé est plus efficace que toute la prévention du monde… Depuis des mois, les frontières entre «moi», le «couple» et la «famille» sont floues, et vaguement définies par un vaste «nous».
Pour tout vous dire, notre dernière sortie en tête-à-tête remonte à avant la naissance de Fanny… Mais cela va changer dès aujourd’hui, le temps d’une escapade à Ottawa, où nous allons magasiner quelques cadeaux de Noël tout en nous changeant les idées. Être deux n’était pas l’objectif de la journée, mais ça en sera le résultat, puisque nous faisons garder la petite par mes parents…
Notre destination exacte? Je vous la laisse deviner à partir de ces quelques indices:
· Ce n’est pas un lieu qu’on imagine pouvoir servir de cadre romantique à une sortie de couple.
· On peut le visiter sur Internet, mais il semble qu’un pélerinage sur place soit une expérience nettement plus trippative.
· On pourra certainement y dénicher des cadeaux uniques pour les jardiniers, les bricoleurs, et quelques autres…
Alors, quelqu’un se sent l’âme d’un Sherlock Holmes?
Mise à jour: De retour d’Ottawa, pour conclure que soit vous êtes d’excellentes détectives, soit mon énigme était trop facile! ;-)
Mots-clés
Humeurs
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Lee Valley !!
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Cassandre et moi, nous aurions joué avec Fanny pendant que vous êtes…chez Lee Valley (je suis d’accord avec Juliette). J’espère que vous avez passé une belle journée!
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J’abonde dans le sens des autres, Lee Valley est votre destination, sinon, bien il y a un autre endroit paradisiaque à Ottawa! Bon week-end et profiter en bien en couple, savourez ce moment même si c’est pour se remplir de belles idées cadeaux!
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Bonsoir Martine,
Je ne connais ton univers que depuis une petite semaine mais je suis emballée ! Je vis à Paris dans un studio minuscule et sombre qui ne se prête guère au jardinage ou à la cuisine, encore moins aux longues stations dans la salle de bains-Timbre poste… Mais je m’apprête à quitter « la plus belle ville du monde » pour emménager avec mon aimé dans un lieu bien plus accueillant, loin de la capitale (enfin Lyon n’est pas le bush autralien non plus !).
Ton humour, tes multiples talents pour les plaisirs de la vie me donnent envie de plonger dans cette nouvelle vie (au programme : un bébé, de succulents petits plats pour rattraper les mois derniers au régime spaghettis-sandwich, je me laisserai peut-être aller à semer deux ou trois trucs dans une jardinière, et accessoirement une thèse à finir !).
Le titre de ton article fait écho à des angoisses anciennes chez moi. Depuis l’enfance j’ai eu l’impression que ma mère n’avait pas de vie intérieure et que mes parents en tant que couple n’existaient pas. Dur je sais, et j’ai modéré mon constat depuis l’adolescence ! Alors longtemps, j’ai refusé l’idée d’un enfant en voyant cette possibilité comme la fin de ma vie. Depuis j’ai changé et puis subitement l’envie de bébé a tout balayé. Enfin presque parce que ça ressurgit comme une petite pique bien emmerdante ma foi.
Que tu t’occupes énormément de ta môme est bien logique et c’est la moindre des choses de le faire bien quand on l’a souhaité ardemment. En filigrane dans tes écrits on comprend que ton « doux » n’est jamais loin et qu’il y a une complicité certaine. Sans doute que toute la difficulté réside dans le fait de se saisir à nouveau des moments de liberté et de l’autonomie croissante de l’enfant (on est en pas là bien sûr !) pour exister à deux. Autrement dit, c’est bien beau de filer « la tête dans le guidon » mais il faut relever le nez de temps en temps pour ne pas s’égarer… Le simple fait d’en être conscient suffit sans doute à ne pas finir dans le décor.
Bonne escapade et bravo pour la belle énergie et l’ironie « ricaneuse » qui me ravit. Amicalement -
Lee Valley! Dire que j’ai mis au moins 4 items de cette place (on parle de catalogue chez moi!) dans ma liste de suggestions de ceux qui ont aussi le catalogue, donc plus de risques de recevoir un ti quelque chose qui ressemble à ce que j’ai suggéré, mais ça reste des suggestions… si je reçoit totalement autre chose, je serai bien heureuse! Mais l’univers Lee Valley, pour toute bricoleuse et jardinière… hihi!
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Mela, désolée du délai à répondre, mais quand on m’écrit de si belles choses, je reste toujours sans voix, même virtuelle ;-) Merci, tout simplement, d’avoir écrit… et au plaisir de te lire souvent!
Vous aimez le blogue? Il y a maintenant le livre, publié en 2010 chez Trécarré!
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