Difficle de terminer ce qu’on a commencé lorsqu’il est question de jardinage. Non pas par manque de volonté, mais plutôt parce que chaque travail en amène un autre qui en amène un autre… commencer quelque chose crée toujours un effet domino!

Ainsi, depuis quelques semaines déjà, nous avons entamé les travaux pour créer mon nouveau potager.

Pour réussir à mettre le terrain à niveau, il fallait enlever plusieurs «brouettées» de terre… Que faire de toute cette belle matière première?

Autant l’apporter à l’avant de la maison, où il y a une dénivellation! Nous voilà donc à travailler sur la dénivellation, à l’adoucir, à la râteler, et à la raffermir au fil des brouettées de terre que nous transportons…

Pour élargir le potager, nous devions aussi enlever de grosses plaques de tourbe… Tant qu’à faire, autant les utiliser sur la dénivellation fraîchement remblayée, histoire d’avoir un peu de verdure à se mettre sous le pied en attendant de semer.

La dénivellation étant histoire du passée, qu’allions-nous faire de toute la terre restant à sortir? Un rond de fleur à l’avant, pardi! Il suffisait d’évoquer l’idée pour que nous passions notre journée de congé de vendredi à inventer un rond de fleurs à l’avant de la maison.

Qui dit rond de fleur dit végétation. Histoire d’avoir un bon départ, nous avons transplanté quelques arbustes créant déjà un bel arrière plan. Lilas japonais, weigela, surreau doré et spirée feront l’affaire.

Mais ce n’est pas tout! L’avant du terrain est en pente. Comment pourrions-nous empêcher la terre de dégringoler jusqu’en bas? Mais en créant un muret, bien sûr! Mon doux se souvenait avoir déjà rencontré de belles roches plates «garrochées» sous la galerie arrière… il a donc sorti lesdites roches pendant que je montais le muret.

Vendredi soir, nous avions désormais un superbe rond de terre (mais toujours pas de potager…)

Le contemplant au petit jour le lendemain (samedi matin), je me dis qu’il serait bien mieux mis en valeur si je dégageais un peu les roches du chemin menant à la maison, tout à côté (celles-ci étaient presqu’entièrement ensevelies sous la terre et la garnotte ajoutée pour déglaçer en hiver). Hier matin, j’ai donc dégagé les roches et semé du thym serpolet pour que ça sente bon quand les visiteurs graviront les marches.

Puis, nous avons enfin pu passer ce qu’il nous restait de journée et d’énergie pour poursuivre les travaux dans le potager.

C’était peu, à ce que je constate en ce beau dimanche matin. Le potager n’est toujours pas délimité de planches. Et dans quelques minutes, un gros camion viendra livrer 5 verges de terre pour remplir ce potager qui n’existe pas.