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Planification stratégique du paysagement hivernal
29 novembre 2006 | Martine GingrasIl y a les travaux incontournables de fin de saison sur le terrain. Et il y a mes favoris: ceux qu’on peut remettre à plus tard! Et on ne le fait pas par paresse, non, môôôsieur! On le fait parce qu’on a à coeur la planification stratégique de notre paysagement hivernal. Rien de moins.
Prenez le rabattage des vivaces (qui consiste à couper les tiges à quelques pouces du sol à la fin de l’automne). Pour la plupart des vivaces de mon terrain, ça s’impose: flétries, prostrées, noircies, elles implorent qu’on écourte leur supplice. Mais il y a des exceptions: des plants bien dressés, aux formes intéressantes, dont les hampes florales vont récolter la neige pour le plus bel effet.
Parmi ceux-ci, les sédums d’automne, à gauche sur cette photo:
J’ai retracé une photo prise à l’hiver 2003 (la dernière en bas de la page, où vous pourrez en même temps admirer le «pommier en fleurs d’hiver», un concept de mon éclairagiste paysagiste et rénovateur de salle de bain favori…) Le sédum ajoute une touche décorative, sans laquelle la vieille souche aurait juste l’air d’une traînerie oubliée au milieu d’une vaste étendue de neige!
Au nombre des plants qui gagnent à être laissés en place, il y a aussi l’hydrangé annabelle , dont l’efflorescence rappelle une grosse boule de neige. En laissant la fleur séchée en place, l’effet perdurera même en hiver:
C’est ce que j’ai fait l’an dernier, après avoir lu que cet arbuste acceptait, au choix, qu’on le rabatte ou non… C’était superbe tout l’hiver, puis j’ai simplement coupé les fleurs séchées encore là au printemps. L’été venu, j’ai eu droit à une floraison exceptionnelle!
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Thon fumé et sa sauce de tomates fraîches, câpres et roquette
26 novembre 2006 | Martine GingrasD’appétissantes tranches de thon fumé achetées plus tôt cette semaine, un peu d’aneth restant du ceviche préparé il n’y a pas si longtemps, et le vague souvenir d’un antipasto cuisiné par mon beau-père au chalet il y a quelques années… Le résultat de tout ceci mis ensemble était parfait pour ravitailler ce midi la petite famille au retour d’une marche en forêt. Même je-suis-dans-ma-phase-du-non-et-je-n’aime-plus-rien en a redemandé, c’est tout dire!
J’ai présenté le thon et sa sauce dans de grandes assiettes, comme repas principal; on pourrait aussi le servir en guise d’antipasto, sur des croûtons de pain.
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Parfaitement bien
24 novembre 2006 | Martine GingrasEn attendant le souper, un verre de blanc d’Alsace, un bon feu qui crépite le poêle, le soleil qui se couche, CBC Radio 3 sur le iPod branché à de vieux haut-parleurs… pourquoi on ne vient pas plus souvent au chalet?
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Hot hamburger steak 2.0
23 novembre 2006 | Martine GingrasJe cuisine au doigt, au nez et à l’oeil, avec les produits frais du marché autant que mes fonds de frigo. Je consulte rarement les recettes et, conséquemment, je ne connais que peu les classiques, les plats qui exigent qu’on suive une procédure pas à pas, ou qu’on suive un ordre. Vous savez, Thérèse qui n’arrive jamais à se souvenir de l’ordre des ingrédients du pâté chinois? Steak, blé d’inde, patates… Ça pourrait être moi!
Et pourtant, il m’arrive de mettre un pied dans les traditions, celles d’ici, et celles d’ailleurs. D’où la tourtière. D’où le cassoulet. D’où la choucroute. D’où le poulet yassa. D’où le pad thaï. D’où les bonbons aux patates. D’où le… hot hamburger?
Presque, mais pas tout à fait! Pour ceux qui ne connaissent pas, le hot hamburger, c’est comme le hot chicken, mais avec du boeuf. Pour ceux qui ne connaissent pas le hot chicken, c’est une sorte de sandwich en sauce: du pain, du poulet, de la sauce barbecue, et des petits pois.
Mais regardez bien la photo… ne trouvez-vous pas qu’il y manque quelque chose? Il n’y a pas de pain! Argh! Les traditions n’admettent pas les manques, alors on ne peut plus parler d’un hot hamburger.
S’agirait-il donc plutôt d’un hamburger steak? Encore une fois, pour ceux qui ne connaissent pas cet autre classique, c’est une boulette de viande nappée de sauce. Ah, mais non, la présence des petits pois du hot hamburger bloque le droit à l’appellation du hamburger steak! On n’a pas sorti le bois de l’auberge…
Hot hamburger steak, alors? Hmmm, ça pourrait, mais je crois que j’ai trouvé mieux: hot hamburger steak 2.0. Ben quoi? Tant qu’à ne pas faire l’unanimité pour l’appellation et risquer de lancer un débat malgré moi, je vous propose d’y aller franchement! Michel, Laurent, ne venez pas me reprocher de mettre du 2.0 à toutes les sauces: je n’en ai mis qu’à une seule, bon.
Pour la sauce, j’ai récupéré un reste de fondue chinoise cuisinée cette semaine. Comme les repas de fondue durent et durent, le bouillon est réduit, donc très goûteux. Même si vous n’avez pas envie d’un hot hamburger steak, l’idée de réutiliser ainsi le bouillon de fondue vous servira peut-être…
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De vraies mômans… et de vraies copines
21 novembre 2006 | Martine GingrasBébé naît. On apprend à vivre à un autre rythme. Sans aucun rythme, en fait, du moins pendant quelques semaines. Quelques mois, parfois. Dormir, manger, se laver: autant d’activités qu’on essaie tant bien que mal de caser entre deux boires et changements de couche. Quand on n’a pas de temps pour combler ses besoins primaires, on en a encore moins pour les besoins secondaires.
Parmi mes besoins secondaires à moi: le sôôôcial. J’ai reçu un minimum de visites, juste la famille, et puis ceux auxquels je n’arrivais vraiment pas à dire non… ou qui proposaient de venir faire le ménage ou un repas en échange du privilège de tenir le vénérable poupon quelques minutes (j’ai vraiment le sens des priorités; d’ailleurs, histoire de me glisser parmi les premiers visiteurs, je propose d’emblée d’aller cuisiner pour les nouveaux parents de mon entourage!)
Puis bébé grandit. Se trouve un rythme. On reprend le nôtre. On voudrait bien voir du monde, mais la fascination pour le bébé naissant ne durant que quelques semaines, plus personne ne trouve de temps à l’agenda pour venir admirer la première dent, repérer le mot «maman» parmi les vagissements du petit, ou encore confirmer que le caca du bébé allaité exclusivement sent suuuuuper bon…
Plus personne à voir, et ce congé de maternité qui n’en finit plus! Faute d’amis, on décide de se rabattre sur ses semblables, et on se met à chercher des occasions de rencontrer d’autres mères en congé de maternité. Enwèye le cardio-poussette, le yoga post-natal, les forums de maternité… À force d’efforts, on finit par trouver. De toute façon, on est si mal prise que si la mère de Caillou se proposait de nous tenir compagnie, on ne la refuserait pas! Avec les autres mômans, on s’organise des «play dates», des journées où les petits jouent ensemble pendant que les mômans placotent.
Puis le congé de maternité se termine. On a de nouveau un réseau sôôôcial. On n’a plus besoin de voir les mômans. Et on se surprend à prendre rendez-vous quand même. À toutes trouver du temps dans nos agendas redevenus surchargés. À penser que ce n’était peut-être pas juste pour les bébés qu’on se voyait. Qu’on est peut-être devenues de vraies copines.
Mais au fait, de vraies copines, qu’est-ce que c’est?
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Rôti d’épaule d’agneau à la moutarde et aux herbes du jardin
20 novembre 2006 | Martine GingrasLe ménage du terrain est fait, et bien fait, mais il reste quand même au potager quelques fines herbes encore vertes. À cette période de l’année, c’est une chose plutôt rare; mais a-t-on besoin de redire à quel point ce mois de novembre est exceptionnellement doux? Il est SURTOUT PLUVIEUX, ronchonneront certains. Mais ne les écoutons pas: il leur manque un potager pour voir le beau côté des choses. Et le beau côté, chez moi, il se manifeste dans des petites pousses de romarin et de sauge:
Normalement, dès les premiers coups de froid, les herbes flétrissent, sèchent ou noircissent, sauf quelques unes qui résistent bien au froid. Mais la température exceptionnelle de novembre les fait durer encore et encore, ce qui m’a permis de cuisiner hier un repas mémorable. Amenez-en, des jours de pluie: avec des soupers comme celui-là, on peut en prendre encore quelques uns!
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