Derniers billets | - 92/280 - Banlieusardises
Tuiles tendres et folles pour tous les goûts
18 février 2007 | Martine GingrasNous étions invités à souper chez des amis. Eux préparaient le repas, nous apportions vin et dessert. Notre hôtesse, une femme audacieuse, s’était proposé de cuisiner «une paëlla spéciale dont elle seule avait la recette mais qu’elle avait perdue»… Comprenez-moi bien: ce n’est pas la recette oubliée qui m’inquiétait, mais plutôt l’idée d’avoir un plat à base de riz au menu. L’actualité récente a vu une famille se faire mettre à la porte d’un resto de Laval à cause des dégâts que faisait son bambin avec un plat de riz. Nos hôtes habitaient Laval. Il y aurait du riz sur la table. Et, facteur aggravant, non pas une, mais deux petites de moins de deux ans pour en mettre partout.
Le goût du risque, lui avons-nous diagnostiqué. Alors pour ne pas être en reste, nous avons décidé d’en prendre nous aussi dans la préparation des desserts. D’abord, mon doux a choisi de se lancer dans la préparation d’une crème glacée maison à base de mascarpone (déjà, un défi) et ce, même si sa sorbetière n’avait pas passé le temps réglementaire dans le congélateur (double-défi).
Et puis moi, qui ne suis pas spécialement douée pour les desserts, j’ai choisi de faire des tuiles aux amandes pour accompagner la crème glacée, en me disant que ce serait tout aussi bon de les tremper dans un coulis mascarpone, si la glace ne prenait pas faute de froidure dans la sorbetière…
C’est la recette du Larousse gastronomique qui m’a guidée dans l’aventure des tuiles, mais pour les folles garnitures, c’est mon imagination qui a fait des siennes: ça a donné des tuiles aux pignons de pin et aux baies roses, des tuiles à la noix de coco et à la vanille pulvérisée, des tuiles au chocolat amer et au piment d’Espelette et enfin, des tuiles à la fleur de sel.
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Mousse de chaussettes et apprentissage de la propreté
14 février 2007 | Martine GingrasQuand bébé sera-t-il prêt à aller sur le pot? Les experts listent des signes variés, allant de la capacité de marcher jusqu’au petit pot au désir d’indépendance, en passant par la possibilité de suivre des directives simples.
J’ai beau farfouiller sur tous les sites, je ne vois nulle trace de l’indice le plus éloquent qu’il est temps de faire l’apprentissage de la propreté. Je parle ÉVIDEMMENT de l’«Acharnement Quasi-Maladif de l’Enfant à Éliminer toute Mousse de Chaussettes Prise Entre ses Orteils», qu’on peut aussi appeler plus «simplement» l’AQMEÉMCPEO.
Croyez-moi, c’est un signe qui ne trompe pas. Chez nous, la saison de la chasse à la mousse (la «mou», comme elle l’appelle) est ouverte depuis quelques semaines.
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Cinq vérités peu connues à mon sujet… ou une seule?
12 février 2007 | Martine GingrasCes dernières semaines, on a appris tout ce qu’on n’a jamais voulu savoir sur bon nombre de blogueurs sans même avoir à le demander grâce à une «tag des cinq vérités» qui circule. Je trépigne d’envie d’y répondre depuis le premier jour où je l’ai vue. C’est qu’elle tombe bien, cette tag: j’ai un secret, et je déteste garder les secrets (les miens, surtout… pour ceux des autres, je suis d’une discrétion exemplaire). La tag me donnait un prétexte pour le dévoiler… encore fallait-il l’attraper!
Quand François, de Groupe Vectis, m’a «tagguée», au début janvier, j’étais surexcitée: enfin! J’ai alors commencé à rédiger ce billet. N’ajustez pas votre calendrier: nous sommes bientôt à la mi-février. Entretemps, j’ai écouté la voix de la raison (Gemini Criquet, autrement appelé «mon doux»), qui m’a incitée à attendre un peu.
Comme si je n’avais pas suffisamment de difficulté à me contenir, le même-pas-si-Méchant Raisin a remis ça. Je me suis mordue les lèvres et scellé les doigts. Et puis encore monsieur «Moi, je pense que». Comme on travaille ensemble, je suis allée dans son bureau lui dire ses quatre vérités… euh non… MES CINQ vérités en personne. La publication ici attendrait encore. Pas longtemps.
Maintenant, ça y est! J’ai bien aimé le choix de Caroline à Londres (qui, incidemment, vient de me rendre un touchant hommage en grains) de dévoiler des vérités liées à la thématique de son blogue.
À mon tour, avec beaucoup de retard, je vous décline cinq vérités en suivant les cinq rubriques des Banlieusardises… Ça vous va? On y va?
Délices: De la sauce soya comme test de grossesse
J’entretiens une passion dévorante pour la sauce soya depuis ma plus tendre enfance. J’en ai déjà mis sur le spaghetti, sur les frites, sur les rôties, parfois avec un soupçon de sauce Worcestershire. Quand je suis tombée enceinte de Fanny, mon entourage était terrifié à l’idée que mon délire soyesque atteigne de nouveaux sommets. Contre toute attente, je me suis simplement découvert une dent sucrée. Étonamment, ce goût du sucre m’est resté après l’accouchement, après l’allaitement… jusqu’à tout récemment, alors que j’ai célébré le grand retour des rôties aux sauces soya et Worcestershire à l’heure du déjeuner.
Jardinage: Du goût du lait comme prétexte au choix des cultures
Je n’ai jamais réussi à faire pousser un seul crucifère et il est devenu clair qu’en cultiver revient à faire une jachère dans un coin de mon potager. Cette année, je suis trop heureuse de pouvoir éviter un nouveau ratage et camoufler mon incompétence sous un excellent prétexte: le chou donne mauvais goût au lait maternel…
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Mon super baquet multi-usage
6 février 2007 | Martine GingrasTant qu’à jaser de semis, une question bête: dans quoi vous installez-vous pour mélanger votre terreau?
Êtes-vous aussi mal amanché que je l’étais à mes débuts, m’installant tantôt directement dans le lavabo (espérant arriver juste juste juste dans mon remplissage pour ne pas devoir rammaser trop de terreau à la cuiller), ou alors dans un grand bol à mélanger de cuisine en Pyrex (qui était le seul grand récipient que j’avais dans la maison… et quand je dis « grand », c’est une manière de parler: je ne pouvais même pas y mettre suffisamment de terreau pour remplir plus de quelques petits pots à la fois)?
Sinon, je suis curieuse de connaître vos méthodes. Si oui, voici quelque chose qui va révolutionner votre vie de jardinier:
Il s’agit de grands baquets flexibles, pratiques comme tout, qui facilitent bien des tâches de jardinage: du mélange de terreau à la récolte de légumes, en passant par le lavage des pots… Je ne m’en passerais plus.
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Curiosités de 2007 au potager
2 février 2007 | Martine GingrasPlus de deux semaines sans rédiger un seul billet… mais là, je craque! C’est la faute à JulieJulie, avec ses histoires de semis, qui m’a transmis un début de fièvre du printemps avant le temps. La vision de tous ses beaux plateaux bien alignés, remplis de noms de fleurs, qui m’a donné une folle envie de vous faire connaître les étrangetés qui pousseront chez moi cet été.
Par les années passées, je jouais les jardinières échangistes, disséminant mes semences de par le monde en échange de celles de tout un chacun. Pas de ça cette année. Les échanges, c’est merveilleux, mais il faut du temps pour comparer les listes, préparer les petits sachets, s’envoyer tout ça… pfff! Je me suis contentée de faire une commande commune avec ma mouman chez Semences Solana.
Voici voilà la liste de mes folies:
Cresson de Para (Spilanthe des potagers): Une plante aux fleurs sans pétales et au feuillage comestible, mais dont l’effet semble assez surprenant: on le décrit comme étant « à la fois effervescent et engourdissant » chez Solana; Thompson & Morgan y voit une familiarité avec la menthe poivrée. De quoi faire jaser les visiteurs, c’est sûr.
Agretti: Un légume italien au feuillage croustillant et salé.
Concombre Libanais Mirella: Le concombre libanais, quel délice! Petit, à la peau si tendre qu’on ne la pèle pas… j’étais trop heureuse de trouver des semences pour enfin en cultiver chez moi!
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Canard-melon balsamique
12 janvier 2007 | Martine GingrasLe canard séché est un péché mignon hors de prix lorsqu’on l’achète déjà préparé: une vingt-trentaine de petites tranches déjà préparées coûtent environ le prix d’un magret complet. Mais c’est un luxe finalement pas si tant pire pour le budget lorsqu’on le prépare soi-même! On ne le dégustera toutefois pas sur un coup de tête, puisque les magrets doivent d’abord passer 36h dans un mélange sel/sucre, puis une dizaine de jours à sécher (étape que j’ai déjà voulu accélérer en usant de mon génie et de mon déshydrateur, mais ce n’était franchement pas aussi bon).
Tant qu’à avoir les mains dedans, je prépare systématiquement deux magrets plutôt que juste un. Une fois une quinzaine de jours passés depuis le début des opérations, il ne reste généralement plus rien.
Sauf pendant le temps des Fêtes. Est-ce la faute à tous les autres succulents restes qu’il y avait au frigo? On n’arrivait pas à finir un magret de canard séché. Alors plutôt que de simplement le servir tranché, il a fallu que je renouvelle la présentation pour convaincre ma maisonnée d’en venir à bout. Je me suis donc lancée dans cette variation sur le thème du proscuitto-cantaloup, devenu un canard-melon pour les besoins de la cause:
C’est aussi simple à préparer que ça en a l’air, une fois qu’on a préparé le canard séché (ou qu’on s’est ruiné à l’épicerie…)
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