Derniers billets | - 82/280 - Banlieusardises
Couper la quéquette
25 novembre 2007 | Martine Gingras– Maman peut couper la quéquette?
– Euh… Tu veux que maman coupe une quéquette?
– Voui.
Bon. Pas de panique. Pas de gestes brusques et inconsidérés. Cherchons à obtenir des précisions…
– Et elle est où, la quéquette qui t’importune, ma chouette?
– Dans le pantalon!
Bon, bon, bon. Re-pas de panique. Re-pas de gestes brusques et inconsidérés. Re-cherchons à obtenir des précisions…
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Taboulé de chou-fleur
22 novembre 2007 | Martine GingrasJ’ai des voisines extraordinaires. Je ne vous parle pas du voisinage virtuel des Banlieusardises — vous le savez déjà, que vous êtes des gens formidables ;-)) — mais de voisines bien réelles. Il y a une adorable vieille dame qui gâte nos filles comme une authentique grand-mère. Une voisine couturière qui me refile des trucs pour alimenter ma nouvelle passion. Une voisine qui me donne jouets et vêtements peu portés par sa grande fille pour les miennes. Une autre avec qui j’échange des plantes vivaces pendant la belle saison.
Et puis il y a Josée, ma voisine qui cuisine. Qui publie des livres de recettes et conseils diététiques. Et qui, comble du bonheur, a parfois besoin de faire tester ses recettes avant publication! Pendant les froides soirées du dernier hiver, on a vu des plateaux remplis de nourriture valser entre nos deux maisons, alors qu’elle récoltait des commentaires et suggestions en vue de la publication de son dernier livre: Fruits et légumes à croquer, qui vient tout juste de paraître aux Éditions de l’Homme.
Il y a là-dedans une foule de manière de découvrir et redécouvrir les fruits et les légumes. Mais il y a une recette entre toutes qui est devenue carrément un classique chez nous depuis que Josée nous en a cuisiné: le taboulé de chou-fleur.
C’est ce qu’elle appelle une «opération camouflage», et croyez-moi, ça marche! Si vous désespérez parfois de réussir à faire manger des légumes à vos tout-petits, vous tenez-là une recette miracle.
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Bavette à rubans
17 novembre 2007 | Martine GingrasEeeeeh bébé! Oui, oui, toi, le ti-bout qui s’ennuie sur sa chaise haute, c’est à toi que je parle! Tu as la chance d’être né dans une famille qui apprécie la bonne bouffe, mais tu trouves parfois que le service est un peu long, le temps que papa et maman ajoutent un peu de ceci ou de cela pour parfaire ton repas? J’ai en plein ce qu’il te faut:
Une bavette! Ne prend pas cet air dubitatif, bébé, ne boude pas ton plaisir… car ce n’est pas une bavette ordinaire que tu vois-là. C’est une bavette à rubans, made in Rosemère with love!
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Couches lavables, style pochettes (pocket diapers)
14 novembre 2007 | Martine GingrasMon projet de couches lavables faites maison avance plus que bien! J’ai déjà trois couches à mon actif:
Le modèle que j’ai retenu est celui des couches pochettes (pocket diapers). Une couche pochette est composée d’un extérieur en PUL (polyuréthane laminé – un enduit imperméable et très flexible), et d’un intérieur en polar ou en suédine (tout doux sur la peau de bébé et qui garde au sec). Une ouverture aménagée à l’arrière de la couche permet de la «farcir» avec des doublures absorbantes.
Pourquoi celui-ci plutôt qu’une combinaison de couches plates ou préformées avec un couvre-couche? Parce qu’après avoir essayé cinq ou six sortes différentes, les couches pochettes sont celles que j’ai préféré utiliser avec mon premier bébé. J’avais des Happy Heiny’s, seyantes pour le popotin, pratiques pour les sorties extérieures et permettant d’adapter le degré d’absorption aux besoins du moment.
À 20$ la couche, je n’en avais acheté que quelques unes… Les faire moi-même me revient environ au quart du prix (ça reste cher, parce que j’ai acheté des tissus PUL pré-coupés, pour avoir une variété de motifs et de couleurs; on pourrait s’en tirer pour encore moins que cela en achetant en gros, à la verge).
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Filet de pangasius sur lit de pommes et légumes au lait de coco
12 novembre 2007 | Martine GingrasDes collègues de bureau, sans doute à la pause café. Ils discutent de toutes les merveilleuses manières d’apprêter le pangasius, notamment en carpaccio. Dans un coin, mal à l’aise, un collègue garde le silence jusqu’à ce qu’on l’interpelle directement: «Toi, Jean-Marc?» Manifestement, il ne sait pas ce que c’est, alors il déclare maladroitement qu’il le sert comme l’autre, en «paccio».
À tout coup, le pauvre diable de cette publicité des marchés IGA m’arrache un fou rire (vous pouvez la voir sur le site d’Infopresse). Car comme lui et sûrement bien d’autres téléspectateurs, je ne savais pas ce qu’était le pangasius, qui n’était pas commun dans nos poissonneries jusqu’à tout récemment. Pour ne pas me retrouver dans la même situation que Jean-Marc, je ne suis sans doute pas la seule à m’être précipitée sur mon ordi pour «googler» le pangasius et savoir ce que ça mangeait en hiver que c’te bête-là.
Et là, surprise: qui accueille les curieux tout en haut des résultats de recherche? Coup du hasard ou bon coup des stratèges Internet, c’est Metro, avec ses «conseils d’experts» sur le pangasius. Pourtant, il y a sur le site d’IGA une page de recettes pour cuisiner le pangasius, mais il aurait sans doute fallu l’étoffer et mieux la référencer pour éviter que les efforts de marketing et les investissements publicitaires envoient les téléspectateurs/internautes intrigués chez le concurrent! En date de publication, elle n’apparaît qu’à la huitième page de résultats de Google.ca…
Mais bon, peu m’importe qui capitalise sur la pub, j’ai trouvé réponse à ma question: le pangasius «se nourrit surtout de crustacés, de petits poissons et d’algues», en hiver comme aux autres saisons, j’imagine. J’ai aussi trouvé dans le détour plusieurs idées inspirantes pour le cuisiner. Notamment une recette de pangasius en papillote. Mais au moment de l’apprêter, je n’ai retenu ni la papillote, ni le cumin. Je sais, je suis bizarre. Par contre, j’ai conservé l’idée de faire cuire mon poisson sur un lit de légumes. C’est déjà beaucoup, pour une fille qui n’aime pas suivre les recettes ;-)
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Carottes atomic red
11 novembre 2007 | Martine GingrasJ’avais pris un tel retard dans mon ménage d’automne au potager que j’ai bien failli tout laisser en plan jusqu’au printemps. Ça aurait été d’une grande tristesse, car je me serais passée d’une superbe récolte!
En arrachant les plants de laitues montées en graines, je me suis retrouvée avec une belle grosse betterave dans les mains. Puis une carotte bien rouge. Et une autre. Et une autre encore. Et encore plusieurs dizaines.
J’avais complètement oublié les avoir semées au potager!
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