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Aménagement de la salle de lavage: une BELLE cuve à lessive, ça existe!
7 mars 2008 | Martine GingrasFlashback: «Avez-vous ça, des leviers de toilette stylisés, pour matcher avec la robinetterie de la salle de bain?» Non, non, non et non. Autant dans les grands centres de rénovation que dans les magasins spécialisés, que des refus, et parfois même un petit sourire narquois devant la superficialité de la question de la p’tite madame de banlieue, qui se demandait bien pourquoi tout le reste avait le droit d’être appareillé, mais pas la flushe. Quelques années plus tard, qu’est-ce que je ne vois-t’y pas dans la section de la salle de bain d’un de ces mêmes magasins? UN PANNEAU COMPLET de petits leviers stylisés, de toutes les formes et toutes les couleurs. Ben tiens. Faut croire que je n’étais pas la seule à trouver que le côté pratique ne devait pas obligatoirement exclure l’esthétisme.
Même chose cet été, lors des rénovations du sous-sol, lorsqu’il a été question d’aménager la nouvelle salle d’eau. Dans l’ancienne (que vous pouvez «admirer» dans les archives), j’avais une grande cuve à lessive. Malgré son nom, celle-ci ne servait pas tant au lavage qu’à de multiples tâches utilitaires: rempotage des plantes, démarrage des semis, nettoyage des pinceaux, etc. Pas question de remplacer ma grande cuve par un minuscule lavabo de salle d’eau. Mais pas question non plus de remettre notre ancienne monstruosité de plastique blanc dans le sous-sol rénové!
On a visité des dizaines d’endroits. Surprenant tout le monde avec notre étrange requête. On trouvait facilement le même modèle en plastique. On a aussi déniché des modèles en fibre de verre. D’autres en inox. Mais l’histoire se répétait: comme pour tant d’autres choses utilitaires, il semble que personne ne trouvait pertinent qu’une cuve de lavage soit aussi agréable à regarder. De toute façon, qui aurait l’idée de mettre ça ailleurs que dans un garage ou un atelier, hein? QUI?
Moi, monsieur. La p’tite madame superficielle de banlieue veut une BELLE cuve de lavage dans sa salle d’eau. Et puis croyez-moi, quand elle va trouver ce qu’elle a en tête, vous allez vous demander pourquoi vous n’y aviez pas pensé plus tôt. Vous allez peut-être même en avoir une belle sélection dans trois ans, juste à côté du panneau de flushes de toilette. Mais elle en a besoin maintenant. Bon.
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Crêpe banlieusarde toute garnie
25 février 2008 | Martine GingrasJ’aime les crêpes bretonnes toutes garnies, les vraies, celles comme on m’a servies en Bretagne il y a des années et dont j’ai gardé un souvenir éternel, avec du jambon, du fromage et un oeuf dont le jaune dépasse, alléchant, au centre des quatre coins ramenés vers l’intérieur.
L’autre midi, je cherchais quoi faire avec mes restes: un fond de mélange à galettes de sarrasin de la veille au matin, des oeufs en quantité, de la tapenade, de la dinde en tranches et du cheddar vieilli 2 ans.
C’est ainsi que l’idée d’une crêpe bretonne toute garnie a germé. Mais avec toutes les entorses faites à la tradition, appelons-la donc crêpe banlieusarde…
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Salade de tomates tobiko
22 février 2008 | Martine GingrasChaque semaine, on fait Ze grosse épicerie en une seule fois, et puis des arrêts occasionnels au marché du coin pour acheter, au besoin, pour une pinte de lait, une baguette ou autre produit de consommation courante. L’endroit où l’on fait Ze grosse épicerie offre chaque semaine un produit en boni pour chaque tranche de 60$ dépensée, jusqu’à concurrence de trois produits. Avec une famille à nourrir, des parents et amis de temps en temps à notre table, et un penchant pour les produits bio, la facture monte vite et on repart systématiquement avec trois produits: trois sacs de sucre qui sont tombés pile dans le temps des Fêtes, trois douzaine d’oeufs en plein la semaine où on avait un brunch à l’horaire, trois sacs de petites carottes à grignoter n’importe quand, trois chopines de champignons à un moment inopportun (il n’est JAMAIS opportun de manger des champignons à ma table… alors on leur a trouvé de nouveaux propriétaires) et cette semaine…
… trois chopines de tomates cerises! Même avec ma grande qui les adore en collation, on n’aurait pas pu toutes les passer avant de les perdre. Alors j’ai concocté cette petite recette pour les servir en accompagnement d’un pangasius enfariné et simplement doré à la poêle.
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Mon nouveau presse-ail de luxe: l’Epicurean de Kuhn Rikon
20 février 2008 | Martine GingrasDepuis toujours, j’ai un presse-ail dysfonctionnel acheté pas trop cher — probablement au Dollorama — à une époque où je cuisinais à peine, juste parce que ça semblait être un item nécessaire dans une cuisine. Un de ces presse-ails munis d’une petite pinouche qui permet de nettoyer « facilement » la grille après avoir pressé l’ail (mais dans les faits, on doit systématiquement s’acharner dedans avec une fourchette pour sortir les restes). Un de ces presse-ails qu’on finit par laisser au fond du tiroir en clamant haut et fort que l’ail mérite mieux que de finir ses jours ainsi, et notre fierté de faire partie du club de ceux qui n’utilisent pas de presse-ail, préférant de loin hacher l’ail au couteau. Si, si, on insiste: c’est une préférence, et on en est fier.
La vérité, c’est qu’au nom de cette fierté mal placée, je n’utilise presque plus d’ail dans mes recettes. La petite minute nécessaire à écraser la gousse avec le plat d’un couteau, enlever la pelure et hacher le tout bien menu, c’est la petite minute qui manque à ma vie (elle et quelques autres aussi, je dois dire).
Récemment, quand j’étais bien certaine qu’il n’y aurait pas de témoins, j’ai commencé à ressortir le presse-ail en cachette. Pour constater que je ne suis pas si puriste que je l’affirmais fièrement. Pour conclure que je n’en ai pas, moi, de problème avec l’idée que l’ail soit écrasé plutôt qu’haché finement. Mais aussi pour réaliser que j’étais plus que due pour un nouveau presse-ail!
Si j’ai gardé ma vieille patente pendant une quinzaine d’années, le prochain presse-ail pourrait bien me durer toute la vie. Alors autant prendre le temps de bien le choisir…
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Jupe fleurie vintage (à partir de Sew What! Skirts)
18 février 2008 | Martine GingrasOù j’en suis en couture? Pas aussi loin que vous pourriez l’imaginer. Après des débuts fulgurants — où j’ai enfilé plusieurs petits projets en un temps record — j’ai eu envie de me faire un vêtement. Quelque chose de facile pour commencer. Une jupe, tiens.
J’ai feuilleté à les user quelques numéros du magazine Burda… Si vous ne connaissez pas, c’est un peu comme une revue de mode, mais au lieu de prix à côté des vêtements, vous avez un patron et des suggestions de tissus à utiliser pour les réaliser. Génial, non? Hum. Peut-être dans quelques mois, mais pour l’instant, je trouve les instructions intimidantes. Même quand un patron est coté un point, pour « facile et idéal pour débutant » — et ils sont rares, les un point, chez Burda — il reste bourré d’un jargon incompréhensible pour moi. Je dois décortiquer chaque phrase: c’est long, fastidieux, et je doute de réussir à faire autre chose que gâcher de beaux tissus.
Je reviendrai à Burda un jour, mais pour débuter, j’ai cherché ailleurs. Ça tombe bien: il y a comme une mode présentement de bouquins qui se veulent à la fois accessibles et « trendy », visant à faire redécouvrir les « vieux » hobbies aux jeunes: on en trouve sur la cuisine, le jardinage, le tricot… En couture, ça donne des titres comme Bend-the-Rules Sewing: The Essential Guide to a Whole New Way to Sew, la série des Stitch ‘n bitch, De filles en aiguilles, et celui qui m’a tout particulièrement inspirée: Sew What! Skirts: 16 simple styles you can make with fabulous fabrics.
Dans Sew what! Skirts, Francesca Denhartog et Carole Ann Camp donnent quelque chose de bien plus précieux que le patron des 16 jupes annoncées en couverture: elles expliquent les techniques de base pour faire mille et une variations de jupes à partir de 16 styles de base. On commence par prendre ses mesures en suivant le guide, puis on apprend comment les utiliser pour dessiner son propre patron de jupe et on découvre les différentes techniques utiles pour réaliser son projet.
Et c’est facile? Ma foi, en suivant les instructions, j’ai réussi à installer ma première fermeture éclair, du premier coup!
D’accord, j’ai fait quelques erreurs ici et là, mais peu m’importe: j’avais prévu le coup et utilisé un morceau de vieux tissus acheté à une vente de garage. Avec ses fleurs turquoises sur fond brun, il était parfaitement adapté au look vintage que je voulais donner à ma première jupe, adoptant le style classique « A-line ».
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Yogourt maison: une expérience juste un peu frustrante
12 février 2008 | Martine GingrasJe me prends parfois à rêver de petits déjeuners chaque jour réinventés, ponctués de cuillerées blanches et onctueuses de yogourt maison, tantôt parsemé de petits fruits, tantôt sucré au sirop d’érable ou au miel, ou simplement dégusté nature… rhaaaaaaa… et puis je fais l’inventaire de ce qui s’empile dans les armoires et sur les comptoirs de cuisine: sorbetière, créature à raclette, four grille-pain, cafetière espresso, centrifugeuse, presse-agrumes, robot culinaire, mixette, friteuse, déshydrateur. Pfff! J’ai conclus que si une yaourtière rentrait ici, une autre machine devrait sortir. Et puis j’ai oublié l’idée.
Mais il y a quelques jours, elle a insidieusement refait son chemin. C’est un peu, beaucoup, voire même entièrement la faute de la frustrée, qui a partagé sa technique étape par étape. Après lecture, il n’y avait toujours pas plus de place dans mes armoires, mais je commençais soudain à imaginer ma vie sans crème glacée maison, ou sans raclette, ou sans saumon confit, afin de me lancer à mon tour dans l’expérience du yogourt maison…
Et puis je me suis souvenue que mon père en avait une, de yaourtière. Et que bien qu’il préparasse (?!?) du yogourt à l’occasion, sa machine était inutilisée depuis plusieurs mois. Alors j’ai remis à plus tard la négociation de l’espace dans la cuisine, et je l’ai tout simplement… empruntée. Un emprunt, ça ne prend pas de place dans les armoires: on le laisse toujours à vue, comme si on était sur le point de le remettre. Et surtout, on l’utilise. À preuve:
Mon premier yogourt maison! La texture est parfaite: il est ultra-riche, ultra-crémeux, ultra-bon… même la grande en a redemandé par deux fois après y avoir d’abord goûté du bout des lèvres! D’accord, elle a aussi exigé que je le noie dans le sirop d’érable, mais quand même, il y a l’ombre d’un soupçon d’un début de témoignage d’appréciation.
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