Derniers billets | - 67/280 - Banlieusardises
Le grelot du p’tit renne au nez rouge
26 décembre 2008 | Martine GingrasSans doute trop pressé de distribuer les cadeaux des petits banlieusards, l’an dernier, l’attelage du Père Noël a perdu trois grelots sur notre terrain. C’est Fanny qui les a retrouvés, le lendemain matin, et les a conservés précieusement pour les lui remettre.
Sur le comptoir, le 24 au soir, on lui a laissé le traditionnel verre de lait, deux biscuits, ses trois grelots et quelques bricolages de Fanny. Et puis dodo pour tous.
Le 25 au matin, devinez ce qu’on a trouvé? Des cadeaux, bien sûr. Des bas de Noël bien remplis, aussi. Mais sur le comptoir, il y avait…
Un verre vide, des miettes de biscuits et un grelot!
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Meilleurs voeux de la banlieue!
24 décembre 2008 | Martine GingrasEn cette veille de Noël, je prends trois quarts de secondes pour vous remercier de votre présence, de votre bonne humeur, de vos questions, de vos idées, et de vos folies, aussi.
C’est grâce à vous si l’ambiance est si bonne sur les Banlieusardises, jour après jour. C’est grâce à vous si j’ai envie de continuer, année après année!
Profitez bien de cette période de réjouissances avec tous ceux qui vous sont chers, et au plaisir de vous lire encore longtemps…
… sur ce, my tiiiiime is up! Je dois tout de suite porter chez mère-grand un petit pot de crème et quelques autres douceurs ;-)
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Saumon séché confit à l’érable
21 décembre 2008 | Martine GingrasBeaucoup de grandes inventions furent le fruit du hasard: il n’y a qu’à penser aux rayons X, au célèbre petit Post-it et, ÉVIDEMMENT, au saumon confit…
Je charrie un peu. À peine. Mais le fait est qu’en faisant sécher du saumon pour la première fois dans mon déshydrateur, je pensais obtenir des petites croustilles très sèches, comme celles que j’adorais acheter à l’époque chez SAUM-MOM. Une version marine du boeuf jerky, en somme.
Comme j’aime bien les mélanges sucrés-salés, j’ai toutefois fait mariner le saumon dans une sauce teriyaki avant de les faire sécher. The rest is history… en tout cas, chez nous!
Une fois les tranches déshydratées: SURPRISE! Elles étaient caramélisées, mais encore tendres, et non desséchées comme je le prévoyais. Déjà délicieuses, elles sont devenues carrément divines après un bref passage au frigo.
Si vous cherchez des petites bouchée pour faire grignoter vos invités pendant les Fêtes, je vous assure que vous aurez-là de quoi les surprendre. Chose certaine, ça change des chips! Le saumon confit est aussi parfait pour apporter comme contribution dans un «pot luck»: on ne monopolise pas l’espace comptoir ni le four, mais assurément les conversations ;-)
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L’embarras du choix
21 décembre 2008 | Martine GingrasMa grande (tenant des assiettes multicolores entre ses mains): Laquelle assiette tu veux choisir, maman?
Maman banlieusarde: Laquelle est-ce que la maison recommande?
Ma grande: C’est pas moi qui choisit, c’est toi. Tu veux bleu, rose ou jaune?
Maman banlieusarde: La jaune a l’air délicieuse!
Ma grande: Non, pas la jaune. Bleu et rose, c’est des plus belles couleurs. Tu veux bleu ou rose?
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Tourt… euh… pâté à la viande des Fêtes (à l’hydromel!)
19 décembre 2008 | Martine GingrasComme à chaque année, LA question ne se pose pas: il faut une tourte à la viande hachée, une tradition bien de chez nous. Mais comme à chaque année aussi, L’AUTRE question se pose: comment l’appeler? Petite, on disait tourtière. Mais en vieillissant on croise tôt ou tard sur sa route des défenseurs de la Tourtière A.O.C. Et croyez-les: elle n’a rien à voir avec un petit pâté de rien du tout. Et de fait, une « vraie » tourtière, c’est pas mal impressionnant (voyez ma version par-là): de gros morceaux de viande, une épaisseur délirante… Bref, c’est quelque chose!
Cela dit, je continue d’être fan de la tourt… euh… du pâté… tourte… whatever de mon enfance. Et quand vient le temps des Fêtes, c’est celle-là que j’ai envie de retrouver.
J’en ai cuisiné une (ou un… argh, vous voyez le problème?) avec Fanny la semaine dernière. Voici ce que ça a donné:
«Ooooooh! La belle tourtière!», a lancé mon doux en voyant cette drôle de tête à table le soir. «C’est pas une tourtière, papa… c’est un pâté à la viande!», de rétorquer la grande. Le papa était un brin découragé (l’appellation « pâté à la viande », il déteste: pour lui, ça évoque les p’tits pâtés tartinables plus qu’une tarte à la viande).
Mais bon, au moins, pour la prochaine génération, L’AUTRE question ne se posera plus… ne restera qu’à décider de l’essentiel: quand est-ce qu’on LE cuisine et combien on en fait? ;-)
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Bombes pour le bain (ou l’art de faire d’une pierre, trois coups)
8 décembre 2008 | Martine GingrasUne même activité qui permet de 1) créer un petit soin pour se dorloter 2) occuper les enfants et 3) préparer des cadeaux de Noël, c’est vraiment possible? Si, si! Il suffit de se lancer dans un projet de bombes pour le bain…
S’il y a UN super projet de petits soins à faire avec les enfants, c’est bien celui-là:
· C’est comme faire des châteaux de sable, mais qui sentent boooooon.
· On travaille avec des ingrédients comestibles, sans danger si notre bout de chou décide de goûter le mélange en catimini (sauf la fragrance et le colorant… mais on peut utiliser des équivalents alimentaires, et le tour est joué!)
· Quelques petits accros à l’hygiène ne sont pas dramatiques (comparativement à un projet de crème pour le visage, dans lequel les bactéries vont rapidement proliférer), par exemple lorsque le nez se met à chatouiller à proximité du grand bol où l’on fait le mélange!
Par les années passées, Fanny avait surtout la capacité d’en mettre partout… mais cette fois, les bombes étaient vraiment SON projet: elle me demandait de la guider, mais c’est elle qui s’est chargée d’ajouter les ingrédients, de mélanger, d’évaluer l’intensité de la couleur et de remplir les moules. Il n’y a que pour le tassage final et le démoulage que la maman de banlieue a été d’une quelconque utilité!
L’an dernier, à l’approche de Noël, j’ai essayé tout plein de variantes de bombes pour le bain: j’y ai ajouté un peu d’huile, de la glycérine végétale… chaque fois, je me suis retrouvée avec de belles bombes au moment du démoulage, mais ces ingrédients réagissant lentement à l’acide citrique, elles se sont peu à peu transformées en de monstrueux blobs informes, donnant l’impression de vouloir fuir ma plaque à biscuits…
Désormais, back to basics: je m’en tiens à ma recette d’origine, qui ne m’a jamais fait défaut!
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