Derniers billets | - 159/280 - Banlieusardises
Halloween chic
24 octobre 2004 | Martine GingrasComme à chaque année, j’ai acheté de grosses citrouilles que je décorerai cette semaine en prévision de la soirée du 31 octobre: l’Halloween. J’ai toutefois décidé que la citrouille ne serait pas la seule cucurbitacée qui ferait office de décoration. Oh, bien sûr, on utilise tous abondamment les coloquintes, ces petites courges décoratives non-comestibles, mais pourquoi pas aussi d’autres courges comestibles? Il en existe de nombreuses variétés qui ont des formes hautement décoratives!
Avec mon doux, nous avons donc fait un saut il y a deux semaines vers le Centre d’interprétation de la courge, à Saint-Joseph-du-Lac. Une bonne heure, beaucoup de plaisir et quelques dizaines de dollars plus tard, nous avons quitté l’endroit avec une pleine brouette et deux gros sacs de courges de toutes les formes et les couleurs!
Au retour, j’ai fait le tour du terrain en réfléchissant à la manière d’utiliser mes acquisitions: marches d’escalier dégarnies, boîtes à fleurs vides… il ne fallait pas chercher plus loin!
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Traitement à l’huile chaude
23 octobre 2004 | Martine GingrasVos cheveux sont secs et dévitalisés, mais vous n’avez pas le temps de vous lancer dans la préparation d’une émulsion (comme pour mon Traitement capillaire intensif pour cheveux frisés ou mon Traitement à l’huile d’olive et au miel pour cheveux abîmés)?
Vous pouvez préparer en quelques minutes un traitement à l’huile chaude, semblable à ceux qu’on achète en pharmacie, mais pour une fraction du prix! En prime, vous choisissez exactement quelles huiles conviennent aux besoins ponctuels de votre chevelure.
Voici mon petit mélange personnel, qui convient bien aux cheveux secs et dévitalisés! Pour l’adapter à vos besoins spécifiques, vous pouvez aussi consulter ce site qui décrit les propriétés différentes huiles en regard des problèmes capillaires courants. Pour les quantités, allez-y selon la longueur de vos cheveux.
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La racine du stevia
19 octobre 2004 | Martine GingrasPar curiosité, plutôt que de le couper, j’ai tiré sur un de mes plants de stevia… et voici le résultat!
Habituée à voir des racines avec de nombreux enchevêtrements de ramifications qui partent dans tous les sens, j’avoue avoir été plutôt surprise de ce que j’ai découvert sur le stevia (ou plutôt dessous!) Je ne me souviens pas avoir vu racines aussi droites et nettes!
On dirait que leur objectif est non pas de chercher avec assiduité tous les nutriments du sol, mais plutôt de s’assurer d’une assise stable (à voir la hauteur du plant, je dois dire que c’est absolument nécessaire, et que même avec ces longues racines, mes plants tanguaient en fin de saison), et d’aller chercher quelque chose très profondément.
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Riche trempette à la crème sure et aux fines herbes
18 octobre 2004 | Martine GingrasNous étions invités ce weekend à souper chez mes beaux-parents, qui préparaient de la fondue chinoise. Ce genre de repas est souvent l’occasion pour les uns et les autres de préparer des petites sauces d’accompagnement dans lesquelles on trempe viandes et légumes cuits. Cette fois-ci n’a pas fait exception à la règle et j’ai proposé d’apporter deux petites sauces.
J’ai d’abord apporté ma classique mayonnaise szechuannaise, puis j’ai concocté cette variation sur ma trempette à la crème sure. Je la dis riche, et elle l’est: à la crème sure s’ajoute du beurre fondu qui donne une onctuosité incomparable à la recette!
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Potage à la courge turban et aux épices
18 octobre 2004 | Martine GingrasSi l’élégance et la dignité sont des qualités importantes pour vous quand vous cuisinez, passez votre chemin et cherchez une autre recette. Car s’attaquer à la courge turban nécessite d’abord et avant tout une grande capacité d’auto-dérision.
J’imagine mal une Di Stasio ou un Ricardo coupant, tout sourire, une courge turban d’un coup de couteau assuré, l’épépinant tout en racontant l’histoire de celle qu’on appelle aussi la courge Giraumon, puis évidant cette cucurbitacée avec aisance…
Naaaa! J’ose espérer que, comme moi, ils finiraient par appeler un bon samaritain à la rescousse (mon doooooooooooooooooux, &*?%&*$#, vient m’enlever cette cochonnerie-là des mains, car j’ai un couteau et je ne réponds plus de moi!) et, une fois que celui-ci se serait exécuté (en tournant le couteau vers la courge et non pas vers lui, bien sûr), ils enverraient chaque moitié valser 10 minutes au micro-ondes pour attendrir la chair et faciliter son découpage. Bon. C’est en tout cas le truc que moi j’ai inventé par nécessité, mais si vous en connaissez d’autres pour vous en tirer avec élégance, n’hésitez pas à me les faire connaître!
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Vol-au-vent au poulet, carotte et gingembre
15 octobre 2004 | Martine GingrasMon doux et moi entamons ce mois-ci notre neuvième année de complicité et de petits plaisirs partagés. Tout notre bonheur au quotidien ne m’empêche toutefois nullement d’apprécier les rares moments de solitude que l’horaire de mon doux m’offre, notamment les soirs où il enseigne.
Hier soir était l’un de ces soirs de solitude, et j’en ai profité pour me gâter. Au programme, rien de si différent que ce que l’on fait habituellement à deux (un bain chaud très tôt, un bon souper, un peu de télé, de la lecture), mais ce qui fait la différence, c’est d’en profiter égoïstement. La bonne bouffe semble avoir été inventée pour être partagée… ça fait toujours drôle de prendre le temps de cuisiner juste pour soi! D’ailleurs, parlant de bouffe et de partage, j’ai enfin reçu Feast: a History of Grand Eating, que j’ai vraiment très, très hâte d’entamer! Mais j’ai un autre livre sur la table de lecture à terminer avant…
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