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Tomate pêche jaune («Garden Peach»)
12 août 2005 | Martine GingrasAlors que j’avais produit des fiches documentant l’origine, la culture et la saveur de plusieurs variétés de tomates il y a deux ans, je n’ai rien fait de tel l’an dernier. Et pourtant, il y avait d’intéressantes nouveautés au potager! En voici une qui vaut le détour… C’est elle qui fut ma favorite l’an dernier, et je compte bien lui refaire de la place chaque été: la pêche jaune («Garden Peach»), dont la peau est veloûtée comme celle d’une pêche.
Origine: Cette tomate du patrimoine serait disponible aux États-Unis depuis 1862 sous une grande variété de noms.
Le plant:
Croissance: Indéterminée, c’est même l’un de splants qui dépasse le plus vite mes grands tuteurs!
Rendement: Excellent.
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Elle n’a d’yeux que pour…
10 août 2005 | Martine Gingras… son PAPA!
Voyez-vous ce que je veux dire? ;-)
Première sortie seule
6 août 2005 | Martine GingrasQuand nous sommes arrivés à la gare, ça allait. Lorsque le train s’est arrêté devant moi, ça allait encore. Même au moment de monter dans le wagon, ça allait. Mais quand j’ai regardé par la fenêtre, que j’ai vu mon doux m’envoyant la main en tenant le siège d’auto dans lequel deux yeux ronds comme des billes me regardaient partir… aaaaargh!
Pas facile de définir les sentiments qui m’habitaient alors… Un mélange d’anxiété et de solitude. Je sais, parler de solitude peut sembler étrange lorsqu’on quitte la maison pour aller à un 5 à 7, mais comprenez-moi: j’avais vécu plus de trois mois collée à mon petit bout de fille 24h sur 24, 7 jours sur 7… Ma seule sortie sans elle s’est résumée à deux grosses heures au salon de coiffure il y a trois semaines.
Mais cette fois, c’était du sérieux: il s’agissait d’une soirée en ville, qui me semblait soudain loin comme ce n’était pas possible, comme si on avait relocalisé Montréal en Australie!
N’empêche, je me suis raisonnée: je m’étais traie suffisamment pour que mon doux allaite trois jours d’affilée si jamais je me perdais dans l’outback montréalais, alors que pouvait-il arriver? Bon, d’accord, je peux vous faire une liste longue comme ça de tout ce que j’imaginais qui pouvait arriver: un raz-de-marée pouvait effacer Rosemère de la carte en mon absence, une poussée de croissance ultra-rapide me ferait retrouver ma petite déjà ado, un saint en mal de miracles pourrait avoir transformé mon stock de lait en vin…
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Pâtes aux escargots sur lit d’aubergines
4 août 2005 | Martine GingrasPar une telle chaleur, et avec la petite qui demande plus d’attention que jamais, mon envie de (et mon énergie pour!) cuisiner est au plus bas. Voici quand même une idée de repas rapide qui inspirera peut-être d’autres nouveaux parents accablés par la chaleur: des pâtes servies sur un lit d’aubergines! La rapidité de préparation vient de l’utilisation de sauce tomate déjà préparée, un ingrédient qui m’était étranger jusqu’à tout récemment, et qui a eu la bonne idée de se matérialiser à plusieurs reprises dans mes armoires depuis l’accouchement ;-)
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Mmmmmmmmmmmmeuman!
3 août 2005 | Martine GingrasC’est un moment qu’on attend avec impatience. On imagine la scène au ralenti, dans une pièce baignée de soleil… Bébé qui s’exclame «maman!» en gloussant et en tendant les bras… Les parents essuient une larme, s’embrassent, encouragent bébé, qui répète joyeusement «maman! maman! papa! papa!»
Bien sûr, il y a les films, et il y a la vraie vie. Dans la vraie vie, Fanny a modifié sa façon de pleurer: au lieu d’exprimer puissamment ses émotions la bouche grande ouverte comme à son habitude, elle a commencé à pincer les lèvres, comme si elle était baillonnée «mmmmmmmmmmm! mmmmmmmmmmm! mmmmmmmmmm!» Elle a d’ordinaire une voix puissante, que nous aimons beaucoup par ailleurs, mais je dois dire que le «mmmmmmmmmmm!» est un baume pour les oreilles ;-)
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Plants de tomates rescapés
28 juillet 2005 | Martine GingrasAu début juin, les écureuils de mon quartier virent comme fous: ils se lancent dans des poursuites interminables les uns après les autres, cabriolent, grignotent tout et n’importe quoi sans même vouloir manger, juste par curiosité ou pour goûter.
Le hic, c’est que leurs folleries annuelles concordent avec la mise au potager des plants que j’ai patiemment fait pousser à partir de semis chez moi. Et malheureusemnet, mon valeureux Scarecrow n’est pas suffisamment sensible pour réagir au mouvement des écureuils. Résultat? Les snoreaux ont machouillé plusieurs plants de tomates, de poivrons et de piments à la base de la tige, et certains ne s’en sont pas remis (je parle des plants, pas des écureuils!)
La mésaventure me permet quand même de faire quelques expérimentations intéressantes. Ainsi, à la place d’un des plants de tomates décimés, j’en ai laissé pousser un autre qui s’était semé de lui-même. Il faut savoir que bon an, mal an, j’ai toujours quelques tomates qui tombent au potager et que je ne prends pas toujours la peine de ramasser! J’ai donc laissé croître l’un des plants à proximité du tuteur veuf de plant, sans savoir laquelle des nombreuses variétés que je cultivais l’an dernier ce serait.
Il y a quelques jours, l’identité du plant mystère a été dévoilée: à voir sa forme allongée et sa couleur plus foncée dans le haut, il s’agit manifestement d’une italienne noire. J’en ai deux autres démarrés en semis, dont un a déjà fourni une tomate mûre hier. J’ai bien hâte de voir quand mûrira la première tomate du plant poussé au potager, pour calculer exactement combien de jour de dégustation de tomates on gagne en démarrant des semis intérieurs!
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