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Massage pour bébé: bien choisir les huiles
7 octobre 2005 | Martine GingrasParmi tous les beaux moments que je passe en tête-à-tête avec ma fille ces jours-ci, ce sont ceux consacrés au massage que je préfère… après l’allaitement, qui demeure LE grand favori.
Le massage fait partie de notre rituel de préparation au dodo, mais j’ai aussi commencé à lui en faire pour l’aider à supporter ses poussées dentaires tout en douceur!
Mais avant de masser, une question importante s’est posée: quelles huiles choisir? Un mélange comme celui que j’ai déjà présenté sur les Banlieusardises ne convient pas à la délicate peau d’un nourrisson.
Pour bébé, mieux vaut commencer non pas par des mélanges, mais par une seule huile, avec laquelle on procède à un test cutané (on en badigeonne l’intérieur du bras, puis on attend 24h sans laver, pour voir s’il y a irritation ou éruption cutanée). Après avoir fait ce test, je vous recommande même de prendre le temps de tester séparément chaque huile en faisant des massages avec chacune pendant quelques jours, tout comme on le fait pour l’introduction des aliments solides dans l’alimentation. C’est ce que j’ai fait, afin d’être à même d’évaluer chacune et de décider ensuite d’un mélange qui conviendrait parfaitement à la peau de ma petite!
Avant de vous dévoiler ma recette, voici quelques notes prises au fil de mes recherches et de mes tests à propos des huiles à considérer, et de celles à éviter dans vos mélanges. Notez que je ne m’aventure pas sur le sujet des huiles essentielles qui conviennent ou non à un nourrisson (c’est un dossier en soi!), mais sur celui des huiles de base («de support», ou en anglais, carrier oils).
Voici tout d’abord quelques huiles intéressantes à utiliser, seules ou en combinaison, pour faire un massage à bébé:
· Huile de tournesol: Très légère, elle ne bloque pas les pores de la peau délicate de bébé et est rapidement absorbée. Elle a une odeur caractéristique, mais qui n’est pas déplaisante.
· Huile de noyau d’abricot: Légère, pénétrante et quasiment inodore, elle ne laisse pas de résidu sur la peau. C’est ma favorite!
· Huile de pépins de raisin: On la trouve généralement sous forme raffinée, ce qui la rend inodore. Légère, elle est parfaite pour le massage. L’huile de pépins de raisin de première pression à froid, beaucoup plus rare, est reconnaissable à son odeur de vin et de noix (merci à mh, d’avoir apporté ces précisions dans les commentaires).
· Huile de jojoba: C’est l’huile dont la composition est la plus proche du sébum naturel de la peau. Utilisée pure, elle risquerait de bloquer les pores; mais en dilution, elle donnera des propriétés hydratantes et émollientes à un mélange pour massage.
· Huile de calendula: Celle-ci est une huile de soin, extraite par macération de fleurs de souci (calendula) dans une huile neutre comme celle de tournesol, d’olive vierge extra ou de jojoba. Anti-inflammatoire et cicatrisante, c ‘est une favorite dans les produits de soins destinés à la délicate peau de bébé.
· Huile de noix de coco fractionnée: J’en ai lu beaucoup de bien pour les massages, mais je ne l’ai pas essayée. Elle présenterait moins de risques d’allergies que celle de noix de coco tout court, mais peut-être vaut-il mieux s’abstenir dans les premiers mois de la vie de bébé.
À éviter:
· Huile minérale (ou «huile pour bébé»): Aussi paradoxal que ça puisse paraître, l’huile dite «pour bébé» est à proscrire. C’est une huile minérale, dérivée du pétrole, qui empêche les pores de la peau de bien respirer. Privilégiez plutôt des huiles végétales et comestibles, sans fragrance artificielle.
· Huile d’amande douce: C’est une excellente huile de massage, très prisée autant pendant la grossesse (pour éviter les vergetures) que pour les massages de bébé. Mais avec la recrudescence des problèmes d’allergies, on la recommande moins aujourd’hui, surtout si vous avez un historique d’allergies alimentaires dans la famille, car bébé présente plus de risque d’en développer lui aussi. Même si votre bébé n’est pas à risque, comme il y a tant d’autres choix d’huiles végétales pour un massage, vous ne perdez rien à en préférer une autre, tout en évitant de possibles problèmes.
· Huiles d’arachide, de noisette, de sésame, de noix de coco, de germe de blé : À éviter aussi pour les risques d’allergies (aux noix ou au gluten) qu’elles présentent, surtout si vous avez un historique d’allergies alimentaires dans la famille.
· Huile de ricin (appelée à tort «de castor», un dérivé de l’anglais castor oil): C’est une huile que j’apprécie beaucoup, en petites quantités, dans mes mélanges pour masser, car elle ne pénètre pas trop vite et permet un massage qui s’étire et s’étire… mais comme le ricin est un puissant laxatif (lorsqu’ingéré), et que bébé porte tout à sa bouche, je n’en recommande pas l’usage dans une huile de massage pour les petits!
Et les autres huiles végétales? Avocat, olive, palme, alouette, aaaah! Sans être à proscrire (certaines sont même d’excellentes huiles de massage pour adulte), elles me semblaient inutilement riches pour la peau délicate et souple de bébé; voilà pourquoi j’ai préféré m’en tenir aux plus légères dans ma recension.
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Sauge sous la rosée
7 octobre 2005 | Martine GingrasDéjà l’automne… La fraîcheur du petit matin s’étire et se prolonge jusqu’à tard en avant-midi, et avec elle, la rosée qui s’est déposée sur le sol reste aussi.
Impossible de rendre en photo toute la beauté de mon plant de sauge tel qu’il était hier matin, avec ses feuilles duveteuses toutes couvertes d’un manteau humide…
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Siège d’auto: de l’intérêt de vérifier rappels et avis!
5 octobre 2005 | Martine GingrasTire, pousse, soulève, «Fanny, arrête de respirer!», tire plus fort: non, décidément, il n’y avait plus moyen de boucler les courroies du siège d’auto nouveau-né. C’est arrivé du jour au lendemain: un jour, c’était l’été, elle portait une couche jetable et les sangles arrivaient tout juste; le jour suivant, c’était l’automne et elle portait un manteau et une grosse couche lavable.
Grrr… ma petite ne pesant que 15 livres et demie, j’avais prévu avoir encore quelques mois avant de devoir assumer cette nouvelle dépense, mais nous n’avions pas vraiment le choix! On s’est donc résigné à changer le siège nouveau-né, ce qui, chez nous, impliquait non pas de se précipiter dans les magasins, mais sur le Web pour lire des critiques et des recommandations. Ma technique: visiter d’abord les sites et les circulaires des grands magasins pour voir quels sont les modèles disponibles et, idéalement, en spécial, puis faire des recherches sur des sites comme Epinions pour lire les meilleurs et les pires avis de consommateurs sur ces modèles.
Allez savoir pourquoi… une intuition, un coup de bol, un réflexe? J’ai d’abord fait des recherches sur notre siège actuel, un Graco SnugRide, pour voir si d’autres parents s’étaient plaints de la petitesse des courroies de retenue. Je trouvais quand même louche que le siège ne dure pas plus longtemps: à 5 moi et demi, ma petite est pile dans le 50ième percentile, autant pour le poids que la grandeur… si les courroies sont trop courtes pour elle à 15 livres et demie, elles doivent l’être pour beaucoup d’autres enfants aussi! Surtout en hiver…
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C’t’une fois un topinambour… euh, deux… non, trois…
3 octobre 2005 | Martine GingrasC’t’une fois le voisin qu’y’a planté des topinambours au fond de sa cour, pis on ne l’a plus jamais revu!
Quelle est la menace bio-terroriste la plus dangeureuse à l’heure actuelle? Qu’un hurluberlu envoie une racine de topinambour dans le compost municipal.
Quelle est la manière la plus efficace de se débarrasser de ses topinambours? DÉMÉNAGER!
Combien de topinambours faut-il pour faire une haie? Juste un, puis quelques années d’attente…
Pourquoi Jack a-t-il monté sur un haricot magique? Parce qu’il ne connaissait pas le topinambour.
À quoi sert la fleur du topinambour? À lui pardonner tout le reste.
Pourquoi le topinambour fait-il partie des légumes dits «oubliés»? J’ai m’a p’tite idée…
Rassurez-vous: je ne prépare pas en cachette ma candidature pour l’École de l’humour… mais blaguer sur l’omniprésence du topinambour est la manière la plus amusante que j’aie trouvée pour agrémenter un après-midi passé à faire le ménage du potager!
Pour ceux qui ne connaissent pas encore ce légume ancien, vous pouvez lire ce que j’en disais l’an dernier…
Amateure de topinambour à la cuisine, j’ai voulu en cultiver au potager. À l’automne 2003, j’ai donc sauvé quelques racines de topi de la casserole pour les envoyer valser dans un petit coin de terre. On m’avait bien prévenue que le topinambour était un tantinet envahissant, mais je n’allais certainement pas m’en plaindre, pensais-je… c’est si bon!
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Lieux de lecture inusités
1 octobre 2005 | Martine GingrasAbsorbé par la lecture d’un livre, il s’est arrêté au coin d’une rue, a levé les yeux quelques instants vers ma voiture, avant de tourner une page et ensuite poursuivre sa route comme si de rien n’était. La chose ne m’aurait pas surprise, si ce n’était d’un léger détail: le lecteur en question conduisait une voiture, et son volant lui servait d’appui-livre… L’histoire ne dit pas s’il relisait le code de la route!
Quand Marie-France, une amie des Banlieusardises, m’a demandé de lui envoyer des lieux de lecture inusités (elle en cherche cinquante, qu’elle présentera à un colloque sur la lecture), c’est ce lecteur entrevu la semaine dernière à une intersection qui m’est revenu en tête.
Pour ma part, je suis plutôt classique, lisant au salon, dans mon lit, dans les transports en commun, au jardin, en voiture (mais sur le siège du passager!), dans les salles d’attente… Bref, ce n’est pas avec une lectrice comme moi qu’elle risque de surprendre son auditoire!
Alors je fais appel aux lecteurs des Banlieusardises pour étoffer un peu la liste: quels sont VOS lieux de lecture inusités? Ou ceux dans lesquels vous avez déjà eu la surprise de voir quelqu’un lire?
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