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Banlieusardises

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Derniers billets | - 126/280 - Banlieusardises

Fondue bourguignonne

27 novembre 2005 |

N’ayant pour plat à fondues qu’un Creuset à bord évasé, je suis une abonnée des fondues au fromage et chinoises, mais je ne me suis jamais risquée à y préparer de fondue bourguignonne, craignant les éclaboussures d’huile. Mais cette semaine, ayant constaté que ma mère, elle, avait le plat parfait, je le lui ai emprunté pour en cuisiner chez moi!

Cuisiner une fondue bourguignonne classique n’est pas sorcier: il faut de la viande de boeuf ou chevaline coupée en petits cubes, une bonne huile végétale (pépins de raisins, canola, etc.) et une variété de petites sauces dans lesquelles tremper la viande lorsqu’elle est cuite. Je me suis pour ma part permis d’innover (enfin, je crois) en ajoutant sur la table des escargots macérés 30 minutes dans du jus de pomme et bien égouttés, que nous avons aussi fait frire. Un pur délice!

Fondue-bourguignonne-003.jpgPour les sauces, j’ai présenté une variante de ma chili-moutarde traditionnelle, ainsi qu’une nouveauté que je referai certainement souvent: crème fraîche à l’ail grillé et au pimentòn. Miam!
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7 mois et deux mots

21 novembre 2005 |

«Aaaaah! Aaaaaas-tu entendu çaaaaa?» Un cri de mon doux dans la pièce d’à côté: «Ouiiiiiiii!» J’ai alors croisé le regard inquiet de Fanny devant mes hurlements…

«C’est correct, ma chouette, tout va bien… Maman est juste émue et contente, ben ben ben contente…» Et la petite de redire ce qui avait déclenché mes cris: «Maman! Maman! Maman!».

Entendons-nous: il ne s’agit plus du «mmmmmmmeuman» qu’elle pleurnichait depuis le mois d’août. Cette fois, c’est un vrai beau «maman», lancé avec son regard rivé sur le mien, comme pour voir jusqu’au fond du coeur si le mot résonnait bien comme elle l’espérait, là où il le fallait.
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Sautés asiatiques pour soirée pressée

14 novembre 2005 |

Les soirs où j’ouvre les armoires et le frigo en soupirant qu’il n’y a plus rien à cuisiner, mon doux rigole : « Je sens que ça va encore finir en sauté asiatique… » Car oui, même lorsqu’il n’y a plus rien à manger, on trouve facilement tout ce qu’il faut pour un bon sauté (ou stir-fry) : quelques restes de légumes qui traînent ici, des nouilles par-là et de quoi faire une sauce pour relever l’ensemble.

Le seul ingrédient particulier à prévoir lors de l’épicerie hebdomadaire, c’est un bloc de tofu ferme : contrairement aux viandes qu’il faut soit congeler, soit consommer rapidement après l’achat, le tofu se garde longtemps dans son emballage et constitue ainsi une façon simple de mettre des protéines au menu. Et, de grâce, mettez vos préjugés sur ce mal-aimé au rancart : en le faisant sauter à feu vif et en l’enrobant ensuite de sauce, vous obtiendrez des plaquettes croustillantes et savoureuses qui feront le plaisir de toute la maisonnée.

Ci-dessous, je vous propose deux variantes qui vous feront voyager un peu partout en Asie, selon les assaisonnements et les nouilles que vous choisirez!

Ingrédients de base
· Huile de pépins de raisin ou d’arachides
· Ail
· 1 bloc de tofu extra-ferme coupé en petits cubes ou en languettes
· Légumes au choix, selon ce qui traîne dans le frigo, le congélo ou les armoires : poivron doux, brocoli, chou-fleur, carottes, fèves de soja, pousses de bambou, petits pois, oignon vert, bok choi, pak choi, haricots jaunes, alouette!

Saute_asiatique.jpg

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Un coffre à jouets au fil des ans

14 novembre 2005 |

Coffre-a-jouets-008.jpgCoffre à jouets, coffre à souvenirs… Au début des années ’70, c’est en arborant le brun et le jaune moutarde qu’il a accueilli mes bonshommes de Fisher Price et mes poupées. J’utilisais ses tablettes pour étaler mes jouets préférés, et je rangeais — ou plutôt, j’entassais — le reste à l’intérieur.

Un peu plus tard, alors qu’il avait viré bleu poudre, mes Barbies et mes blocs Lego y ont élu domicile. Les tablettes se transformaient au fil des scénarios que j’imaginais: tantôt elles étaient les étages d’une grande maison, tantôt elles devenaient stationnement étagé, accueillant des véhicules lunaires de mon invention…

Puis, quelque part au milieu des années ’80, il lui est arrivé ce qu’il advient de tous les coffres à jouets: il a été refermé définitivement par une petite fille qui se trouvait désormais trop grande pour ce qu’il contenait. Je réalise aujourd’hui que, si j’étais trop vieille pour les jouets que j’y voyais, j’étais en fait trop jeune pour savourer ce que je n’y voyais pas encore: des souvenirs!

S’il avait été de plastique, comme ceux de bien d’autres enfants, il aurait sans doute été revendu dans une vente de garage ou simplement fini sa vie au bord du chemin, emportant ses souvenirs — mes souvenirs — avec lui. Mais un papa ne se débarrasse pas ainsi d’un coffre qu’il a conçu et bâti pour sa fille. Mon père a relégué le mien au deuxième étage du garage. Et il a attendu patiemment que passent les années.
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Un peu plus d’autonomie… pour elle comme pour moi!

9 novembre 2005 |

Pas vite, la mère: il aura fallu trois mois après ma première sortie seule, pendant laquelle mon doux avait gardé la petite, pour que je la laisse de nouveau entre d’autres mains: celles de ses grands-parents, cette fois. Fanny était en terrain connu: avec nos rénovations de salle de bain qui s’éternisent, nous squattons dans leur salle de bain plus souvent qu’à notre tour, alors la petite leur rend visite presque chaque jour!

Vers 9h30 lundi matin, j’ai donc laissé chez mes parents la petite, son gros sac à couches, des biberons de mon lait, de la purée pour le repas de midi, quelques recommendations d’usage… et je suis partie attaquer ma semaine des quatre jeudis, celle à laquelle je remettais le rempotage de mes fleurs d’intérieur, le lavage de gros manteaux et même un peu de magasinage pour moi (pour faire changement de l’habituel magasinage de gugusses pour bébé!)
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Sauce au bleu et aux bleuets

9 novembre 2005 |

Je crois que je traverse une crise de sauce. Peu importe ce que je cuisine ces jours-ci, il faut que ce soit noyé de sauce pour que ça me plaise! À preuve, voyez la sauce mielleuse aux morilles d’avant-hier… et maintenant, celle-ci, concoctée avec de la Fourme d’Ambert (un fromage bleu que j’adore) et l’incroyable confiture aux «bleuets porto gingembre» de Chez L’Épicier.

Filet-mignon-en-sauce-bleu-.jpg

Je l’ai servie sur un filet-mignon, mais elle serait aussi délicieuse sur d’autres belles pièces de viande que vous avez sous la main! Alléchant, non? Entre vous et moi, avec de tels ingrédients, ce n’est pas moi qui fait la sauce: elle se fait toute seule!
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