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Banlieusardises

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Derniers billets | - 125/280 - Banlieusardises

Magret de canard séché au déshydrateur

7 décembre 2005 |

En prévision des réceptions du temps des Fêtes, j’ai voulu refaire de délicieux magrets de canard séchés aux épices que j’avais préparés l’an dernier. Mon doux m’a donc rapporté deux beaux gros magrets du périgord, que j’ai mis à macérer dans une saumure de sel et de fructose au frigo. Mais après les 36h de macération, il m’est venu une idée: et si, plutôt que de laisser la viande sécher au réfrigérateur pendant deux longues semaines, je la tranchais tout de suite pour la faire sécher au déshydrateur?

Aussitôt pensé, aussitôt fait, ou plutôt, à moitié fait: j’ai quand même mis un des magrets à sécher au frigo, et n’ai imposé le déshydrateur qu’au second…

Canard-deshydrate-005.jpg

Comme les étages de mon déshydrateur sont peu distants les uns des autres, il n’était pas possible de faire sécher le magret entier, ce qui aurait sans doute donner un résultat s’approchant d’un lent séchage au frigo. En tranchant tout de suite le magret, le résultat prévisible était que les tranches seraient plus sèches. Par ailleurs, je doute que cette méthode passerait le test de l’innocuité alimentaire, le centre des tranches n’ayant pas été en contact avec du sel (qui normalement empêche la prolifération bactérienne pendant les stades initiaux du séchage d’une viande au déshydrateur). Alors, impatients de ce monde, faites la recette à vos risques et périls! Tout ce que je peux vous dire, c’est que le résultat est bien bon, et qu’il aide à patienter d’ici à ce que le temps fasse son oeuvre avec le magret laissé à sécher au frigo ;-)
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Mon beau sapin…

6 décembre 2005 |

Ah, mon beau sapin, roi des forêts… Qui eut cru que ce serait un jour un acte politique de te choisir? Car te voilà au coeur d’un débat entre écologistes, qui ne s’entendent pas sur le choix le plus vert pour Noël: les uns te veulent naturel (car tu es ainsi biodégradable), en autant que tu sois cultivé localement, alors que les autres te veulent plutôt artificiel, idéalement fait de matériaux recyclés, et ainsi réutilisable d’année en année. Allez, tous en choeur: Mon beau sapin, roi de la cour à scrape…

Il y en a même un qui suggère de te remplacer par une grande plante tropicale. Une plante tropicale! Je suis généralement la première à vouloir faire évoluer les traditions, mais de là à inciter la population d’un pays d’hiver et de conifères à remplacer l’arbre de Noël traditionnel par une plante tropicale au nom de l’écologie? Shilvi (seuls les parents comprendront la référence) ne croyait pas si bien dire en chantant Noël sous les palmiers
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Poulets de Cornouailles au scotch et aux morilles

4 décembre 2005 |

Je cuisinais pour deux. Un poulet de Cornouailles de dimension respectable nourrit facilement deux personnes. Alors pourquoi diantre ai-je préparé deux poulets? Eh bien d’abord parce que tant qu’à en cuisiner un, ce n’est pas plus long d’en faire deux, et d’avoir ainsi un repas en banque pour le lendemain. Ensuite, parce qu’un seul poulet de Cornouailles se serait retrouvé un peu perdu dans ma cocotte de terre cuite, et aurait ainsi pu s’assécher en cuisant. Enfin, parce que j’ai besoin de refaire un stock de bouillon de poulet, et que je voulais donc avoir des os en quantité. Et puis bon, pourquoi ai-je à ce point besoin de justifier le nombre de poulets cuisinés, hein? Alors, passons!

Ce qui importe, c’est le résultat. Et quel résultat! J’ai farci les bêtes d’un mélange de pain, de céleri, d’oignon, de scotch et de poivre vert, je les ai enfarinées, les ai faites dorer à la poêle, puis les ai laissées cuire longuement à la cocotte. La chair était tendre, goûteuse, juteuse et le mariage des saveurs, très intéressant. J’irais jusqu’à dire que c’était le meilleur poulet de Cornouailles que j’aie préparé à ce jour. Mais ne me croyez pas sur parole: essayez-le!

Poulet-de-cornouailles-au-s.jpg

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Huile de macération de calendula

28 novembre 2005 |

Douce et idéale pour la peau délicate de bébé, l’huile de calendula coule à flot chez moi: que ce soit dans mon mélange à massages ou pour préparer, aux deux ou trois jours, ma lotion nettoyante pour les débarbouillettes lavables, il m’en faut beaucoup!

Malheureusement, cette huile de soin n’est pas donnée, et à la quantité que j’utilise, il me fallait trouver moyen de la préparer moi-même à la maison. La préparer soi-même? Eh oui! Les huiles de soin comme celle-ci sont extraites par macération, un procédé qu’on peut réaliser facilement à la maison, pour peu qu’on ait les ingrédients de base: des fleurs de calendula séchées et une bonne huile de transport. Le résultat coûtera une fraction du prix de l’huile de calendula déjà préparée.

fleurs_calendula.jpg

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Laver son linge sale en famille

28 novembre 2005 |

Fanny-dans-le-panier-de-lin.jpgJ’ai découvert hier que l’étape de développement juste après la station debout n’est pas la marche, mais plutôt l’escalade!

J’ai aussi appris qu’il me fallait désormais faire deux fois le tri du linge sale: une fois pour diviser le blanc, les couleurs et le noir, et une seconde fois avant de mettre le tout dans la laveuse.

En effet, on ne sait jamais ce qui peut s’y être rajouté entre temps!
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Trempette à la crème fraîche à l’ail grillé et au pimentòn

27 novembre 2005 |

Pour accompagner une fondue bourguignonne, j’ai concocté cette petite sauce qui était, ma foi, fort appréciée et qui fera désormais partie du répertoire de la maison, d’autant plus qu’on trouve ENFIN de la crème fraîche dans tous les marchés d’alimentation de mon coin de pays. Il était temps!

S’il n’y en a toujours pas par chez-vous, vous avez deux possibilités: faire pression auprès du gérant pour enfin en obtenir (hé hé), ou remplacer la crème fraîche par de la crème sure. Le goût sera un peu plus acide, mais néanmoins intéressant.
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