Derniers billets | - 104/280 - Banlieusardises
Saumon cru-cuit en rappel
22 juillet 2006 | Martine GingrasPas gros. Non. ÉNORME, qu’il était, le filet de saumon pêché hier chez le poissonnier! Et d’une épaisseur telle qu’il aurait été bien difficile de le cuire correctement, sans sur-cuire la partie la plus mince. Qu’à cela ne tienne, n’avais-je pas déjà résolu le problème il y a quelques mois? Attendez que je fouine un peu… aaaah, voilà: le saumon cru-cuit!
Le principe est simple: en prélevant une épaisseur de chair dans la partie la plus épaisse, on crée un beau pavé d’épaisseur uniforme. Quant à la partie prélevée, suffit de la couper en petits cubes et d’en faire un ceviche dont on nappera le pavé!
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Carpaccio de boeuf aux capucines (et ode à la viande crue)
20 juillet 2006 | Martine GingrasIl y a de ces expériences qui vous ramènent quelques siècles en arrière, qui vous reconnectent avec le cro-magnon en vous… Prenez la viande crue. Et le cru en général. Le cru est brut, le cru est vrai, le cru est bon, le cru est estival.
Le cru est aussi paradoxal: on craque tout particulièrement pour lui en pleine canicule, alors qu’il est le plus difficile à conserver adéquatement sans risques de prolifération bactérienne. Mais sur nos ancêtres, nous avons un net avantage: c’est celui d’avoir inventé la glacière, qui permet d’assurer le transport sécuritaire d’un précieux filet de boeuf chassé chez notre meilleur boucher, pour le ramener dans notre caverne du 450 où nous le découperons en un délicieux carpaccio.
Second avantage: on a aussi dans notre histoire non seulement des chasseurs, mais aussi des cueilleurs, grâce à qui on peut agrémenter la viande crue de quelques verdures. En fouinant sur le Web, j’ai d’ailleurs constaté que le carpaccio classique était parsemé de roquette. En cette période de l’été, ma mienne de roquette est en fleurs et trop amère pour qu’on utilise sa feuille; j’ai donc opté pour des feuilles et des fleurs de capucine, qui ajoutent un petit peu de piquant à l’ensemble.
Bien sûr, au fil des siècles et de l’évolution, nous avons aussi appris à faire du fromage, du vinaigre, à utiliser les épices, à extraire l’huile d’olive, bref, tous ces petits détails qui aident à ce que la re-connexion du banlieusard avec le cro-magnon en lui-même ne constitue finalement pas un trop gros choc culturel ;-)
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De l’art de faire virevolter une «cousse»
18 juillet 2006 | Martine GingrasDiscussion mère-fille hier matin, alors que je m’habillais:
Fanny: Cousse!
Moi: Tu veux que je change ta couche?
Fanny: [Grand signe de non de la tête et faisant un tour sur elle-même] Cousse!
Moi: ???
Fanny: [Tirant sur ma jupe, comme si c’était l’évidence] Cousse!
Et soudain, je fais le lien… C’est qu’en mettant une jupe à frous-frous de style «années ’50» quelques jours auparavant, j’avais virevolté sur moi-même, comme le font les jolies filles dans les films d’époque (vous savez, ces mêmes films où la femme lève toujours un pied en embrassant son amoureux?) À défaut de connaître déjà le mot «zupe», elle appelait ça une «cousse»…
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Asperges vinaigrette aux fleurs de moutarde et de roquette
18 juillet 2006 | Martine GingrasDur, dur, dur de servir des asperges au lendemain d’une soirée chez des amis où on en a dégusté des parfaites, cuites juste à point, avec une vinaigrette qui les mettait merveilleusement en valeur… Je n’avais pourtant pas le choix, car j’en avais acheté depuis plusieurs jours, et c’est le seul légume qu’il me restait hier au frigo, à servir avec du contre-filet.
Surprise de mon doux de découvrir à la première bouchée une asperge désespérément molle en comparaison de celles dégustées la veille:
– Tu n’as pas essayé le truc de S.?
– Quel truc?
– Couper la cuisson des asperges en les plongeant dans l’eau froide…
Ah, oui! Le truc de notre hôtesse pour les garder bien croquantes. Complètement oublié, perdu dans les méandres de mes heures de sommeil manquantes… Et je n’avais même pas l’excuse d’avoir entendu ce truc quelques années plus tôt!
N’empêche, si l’on oublie leur côté molasson, elles étaient quand même bien bonnes, avec cette vinaigrette à la moutarde, et parsemées de fleurs de moutarde et de roquette…
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Magret de canard au romarin et au cidre de glace
16 juillet 2006 | Martine GingrasDes magrets de canard, j’en ai souvent fait sécher, parfois fait confire, mais allez savoir pourquoi, je ne les avais jamais grillés à la poêle, comme il est pourtant si simple et évident de le faire. C’est d’autant plus étonnant que le canard est LA viande favorite de mon doux.
Alors ne reculant devant rien, et surtout pas devant un gros spécial de l’enfer chez IGA, j’ai décidé que les magrets seraient simplement poêlés hier…
Jusqu’à quand ça dure, un gros spécial de l’enfer? Mes magrets ne m’ont pas coûté plus cher que des poitrines de poulet, mais le plaisir qu’on a eu à les déguster valait dix fois le prix!
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La guimauve est en fleurs
14 juillet 2006 | Martine GingrasComme la plupart des vivaces, elle m’a fait patienter deux années qui m’ont parues une éternité, mais cette fois, ça y est: ma guimauve fleurit enfin…
Quoi? Vous ne saviez pas que c’était une plante?
Pourtant si! La guimauve (malva althaea officinialis) est une vivace de la famille des malvacées, comme la mauve (malva sylvestris), qui lui ressemble d’ailleurs beaucoup.
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