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Banlieusardises

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Derniers billets | - 101/280 - Banlieusardises

Festin d’huîtres crues (et drôle de presse-citron)

11 septembre 2006 |

Que dire que je n’aie déjà dit sur les festins d’huîtres? Délirer autour du «bre» (la terminaison des mois où il était traditionnellement recommandé de les manger)? Donner des variantes d’assaisonnements? Déclarer que la raspberry point est ma grande favorite? Been there, done that, got the t-shirt.

huitres_parmesan.jpg

Qu’il est donc difficile de se renouveller. Pourtant, il doit bien y avoir quelque chose que je n’ai pas déjà dit sur mes festins d’huîtres… Bom be de bom bom bom… Tut tur lu tut tut… Je cherche, je cherche…
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Pusher de Lycopersicon esculentum

9 septembre 2006 |

J’ai une bonne vingtaine de plants de tomates au potager, mais avec avec une tomate de temps en temps qui mûrissait jusqu’ici, la production ne suffisait pas à alimenter ma tribu, très fan de plats à la pomme d’amour. Mais soudain…

tomates_presentation.jpg

… j’en ai tant tout à la fois que c’est la tribu qui ne suffit plus à les manger avant qu’elle ne se mettent à composter sur le comptoir! N’ayant pas trop le temps de «canner» ces jours-ci, j’ai plutôt décidé de fournir le quartier. Me voici sacrée pusher de Lycopersicon esculentum!
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Le fruit d’un plant-mystère: une tomate cerise noire!

7 septembre 2006 |

En début de saison, j’ai toujours des plants de tomates qui poussent comme de la mauvaise herbe au potager. Ce sont tantôt des vestiges d’un compost mal composté, tantôt des tomates tombées du plant et laissées sur place, dont les semences ont ensuite germé.

Sachant que, bon an, mauvais an, il y a toujours quelques unes de mes pousses parties en semis qui ne passent pas l’été, je laisse toujours pousser quelques uns de ces plants mystères pour les remplacer. Ça évite qu’il y ait un trou inoccupé au potager après que l’un se soit fait étêté par un écureuil, qu’un autre ait été arraché par ma petite jardinière en herbe, ou que j’en ai écrasé un par mégarde en chouchoutant celui d’à côté! Comme je cultive plus ou moins toujours la même quinzaine de variétés de tomates, il m’est assez facile d’identifier le plant lorsqu’il commence à porter fruits.

Mais cette année, j’ai eu une saprée surprise en voyant des tomates cerise apparaître sur un de mes plants-mystères. D’une part, je ne cultive aucune tomate cerise à la forme classique (j’ai des cheeseman’s oblongues et orangées, et des petits moineaux qui sont bien plus petites… mais aucune vraie cerise).

Et quand elles ont commencé à montrer leurs couleurs, la surprise était bien plus grande encore:

tomate_cerise_noire.jpg

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Un petit air d’automne

4 septembre 2006 |

À peine septembre, et ça sent déjà l’automne. Alors que je m’occupe de croquer les premières couleurs rougeoyantes qui apparaissent ici et là sur le terrain, une libellule s’attarde sur une rudbéckie fanée.

Voici l’une des, sinon LA toute dernière … Suite

Voile floral à l’avocat

3 septembre 2006 |

Même si j’adore faire mes petites crèmes, pas question de confier ma peau ultra-sensible — ni celle de ma petite — à une potion faite maison pour les sorties sous le soleil pendant la période estivale…

Oui, j’ai déjà essayé de me faire des crèmes en utilisant de la poudre de titane et de l’oxyde de zinc (on les dit «écrans physiques», car ils sont constitués de petites particules qui créent un écran solaire en réfléchissant la lumière, un peu à la manière d’un miroir); mais pour obtenir une protection convenable, il faut en mettre tellement que le résultat s’apparente à un onguent blanc opaque.

Une fois tartinée, on a l’air d’un mime. Ou d’un clown. Ou d’un Pierrôt-la-lune. Ou de n’importe quoi d’autre que vous pouvez imaginer qui est très, très, très blanc. Après avoir stoïquement fait face à quelques crises de fous rires de la part de mon doux, j’ai abandonné l’utilisation de mes protecteurs solaires maison, et pour la saison chaude, je me suis convertie à La Roche Posay, version FPS 60.

Mais voici venue la fin de l’été, et avec elle, l’envie de concocter mes propres crèmes de jour qui me reprend. Le soleil se faisant moins ardent, je relâche un peu la protection, mais quand même: j’ai décidé de mettre un tout petit peu d’oxyde de zinc dans mon mélange. Avec une proportion d’environ 2% de la recette, on est loin du masque blanc… parlons plutôt d’un léger voile protecteur (d’où le nom dont j’ai baptisé ma création!)

Voile-a-l'avocat-007.jpg

Je ne sais pas trop ce que ça vaut en terme de FPS, mais ça ne peut quand même pas nuire, hmmm?
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Osso bucco aux légumes anciens alla gremolata

3 septembre 2006 |

Je ne sais trop par où prendre ce billet. Bien sûr, il faudrait dire un mot sur les légumes anciens (je n’ose plus les appeler «légumes oubliés», tant ils sont à la mode depuis quelques temps) qui remplacent les carottes et tomates de l’osso bucco traditionnel. Mais je voudrais aussi parler du plat de cuisson utilisé, un généreux cadeau de lecteurs de longue date, digne remplaçant du fidèle Cordon bleu qui a vaillamment cuit tous mes plats mijotés depuis trois ans! Et peut-être aussi un mot sur ma belle-soeur, qui commence à croire que l’osso bucco est le seul et unique plat qu’on mange à notre table?

Je prends une grande bouffée d’air. Allons-y dans l’ordre. Ou dans le désordre.

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Le remplaçant de mon Cordon bleu? Tout a débuté par un message intriguant reçu par courriel: «J’ai trouvé un petit quelque chose le week-end dernier que j’aimerais t’expédier.» C’était de Charles et Isabelle, des lecteurs de longue date. Le premier commentaire laissé par Charles date du 19 juin 2003, et il en a laissé tant d’autres depuis sur l’une ou l’autre de mes recettes que j’ai l’impression d’avoir partagé plusieurs repas avec sa petite famille. Nous nous sommes déjà rencontrés, mais ce fut l’affaire de quelques minutes: nous avions fait une commande conjointe de semences, qu’ils sont venus livrer en personne (ça, c’est du service ;-)), mais se sont dits trop pressés pour rester faire une visite digne de ce nom.

Bref, on se connaît surtout à travers de sympathiques et cordiaux échanges virtuels. C’est déjà mieux que bien des amitiés mal entretenues, me direz-vous, mais ça ne me laissait nullement présager de la suite… Quelques jours plus tard, le «petit quelque chose» est arrivé dans une boîte tapissée de timbres:

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Et dans la boîte, une autre boîte, arborant le modèle de plat Römertopf dont j’ai toujours rêvé. «Ça doit être autre chose qu’il y a dans la boîte», de déclarer mon doux, ne croyant pas plus que moi que le plat de mes rêves puisse vraiment s’être matérialisé, sans plus de façons, devant la porte de notre petit bungalow. Et pourtant, dans la boîte… der große RÖMERTOPF! En plein très exactement celui-là même que je voulais!

Les généreux donateurs ont déjà décliné une invitation pour ce week-end, mais je ne m’avoue pas vaincue pour autant. Charles et Isabelle, tôt ou tard, je vais réussir à vous assoir à ma table et nous referons le monde en partageant — oh, trois fois rien — un «petit quelque chose» cuisiné dans votre «petit quelque chose»… ;-)

Les légumes oubliés, euh, anciens, maintenant! L’histoire sera plus courte: j’avais simplement envie de renouveller l’osso bucco, et mon frigo recelait de trésors, notamment de panais et de fenouil. Sans compter qu’au potager, de belles tomates du patrimoine ne demandaient qu’à être cueillies: une noire de crimée, deux opalka, une merveille des marchés et une ingegnoli gigante liscio. Le tout a donné lieu à quelques substitutions dans ma recette d’osso bucco, pour un résultat vraiment exceptionnel.

Ce n’est pas moi qui le dit, c’est ma belle-soeur. Et que vaut l’avis de ma belle-soeur sur l’osso bucco? Au moins autant que celui de mon doux ou du mien, puisque par un étrange hasard, il y a toujours un osso bucco en train de mijoter les jours où elle choisit de faire une longue randonnée à vélo dans les Basses-laurentides, et où elle décide sur un coup de tête de donner un coup de pédale vers chez nous. Elle en est à sa troisième dégustation d’osso bucco. Je la soupçonne même de penser que les Banlieusardises ne sont qu’une couverture, et que l’osso bucco ne soit le seul et unique mets au menu chez nous…
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