Derniers billets | - 100/280 - Banlieusardises
Repli avant la bataille des premiers gels
1 octobre 2006 | Martine Gingras«Faut vouloir…» Voilà tout ce que j’ai eu en tête en revoyant en photo comment je protégeais mon potager des premiers gels nocturnes les années passées.
Les grands vents des derniers jours avaient couché plusieurs plants. Le potager était dans un état délabré. Tout remettre d’aplomb en sachant pertinemment qu’il faudrait en plus déplier de grandes toiles le soir, et les replier au petit matin, tout ça pour quoi? Donner le temps à tout au plus une dizaine de tomates de rougir? Vraiment, faut vouloir…
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Galette de sarrasin et de blé entier (avec du beurre dedans)
30 septembre 2006 | Martine GingrasLe soir, Fanny est le bébé le plus facile du monde à endormir: on brosse les dents, on raconte une histoire, et hop! Au lit! Elle nous fait bye-bye, envoie des bécots volants, et se couche. Un rêve!
Pour les siestes diurnes, c’est un peu plus compliqué: elle lutte contre le sommeil. Les classiques balades en voiture arrivent à l’endormir, mais au prix de l’essence, on s’entend que ce n’est pas l’idéal.
Heureusement, on a un truc secret: la galette.
Pas celle dont je vous refile la recette dans un moment. Non. La galette d’Henriette Major, tirée de l’album Chansons et rondes pour s’amuser. J’aime la galette… Dès les premières mesures, elle demande à être dans les bras et elle pose sa tête sur l’épaule. Savez-vous comment? Quand elle est bien faite… Et on danse, on danse, on danse, Avec du beurre dedans, jusqu’à ce qu’elle s’assoupisse. Tra la la la la la la la lè-reu, tra la la la la la la la la… C’est une affaire de quelques minute: à la fin de la chanson, son souffle est régulier, et il n’y a plus qu’à la transférer des bras à la bassinette, comme on le ferait d’une galette de la poêle à l’assiette.
On l’a tant chantée, la galette, qu’il a bien fallu un jour la lui cuisiner. Que dis-je, la lui cuisiner? L’AIDER, elle, à en cuisiner une. Car c’est elle qui tient la mixette pour mélanger les ingrédients, c’est elle qui verse la préparation dans la poêle, et c’est elle encore qui glisse la galette de la poêle à l’assiette (comme on le ferait d’une petite endormie, des bras à la bassinette…) Il faut la voir, déguster sa crêpe avec fierté, puis aller raconter sa réussite à son père encore tout endormi, en lui mimant les opérations!
Cette recette est plus proche de la crêpe que de la galette, mais comme je n’ai pas de chanson enfantine pour la crêpe, j’en appelle à votre indulgence…
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Huîtres citronnées aux poivres long, cubebe, vert et rose
23 septembre 2006 | Martine GingrasEncore des huîtres au menu d’hier! Outre les Malpèques et les Raspberry Point, une nouveauté à table: les huîtres Portage. Nul besoin d’écrire leur nom sur de petits bouts de papier pour les reconnaître dans l’assiette: c’étaient les plus grosses et les plus belles! Par contre, côté saveur, je les ai trouvées moins goûteuses. Encore une fois, la Raspberry Point demeure LA favorite chez nous… mais peut-être pas pour longtemps: la semaine prochaine, je me promets de goûter la Salt Lake, qui pourrait bien la détrôner, selon mon poissonnier! C’est à suivre.
Revenons-en au souper d’hier. Pour les assaisonnements, plutôt que de varier les ingrédients, j’ai décidé d’y aller de variations sur un seul thème: le poivre.
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Triste automne pour les érables
20 septembre 2006 | Martine GingrasBientôt l’automne. On jette un regard admiratif aux oiseaux qui se préparent à migrer, courroucé aux marmottes qui emmagasinent tout ce qu’elles peuvent avant d’hiberner, attendri aux feuilles qui commencent à tomber…
Attendri? Non, je me reprends… Mais d’abord, … Suite
Complainte d’une Fanfreluche
19 septembre 2006 | Martine GingrasToupie et Binou, Caillou, Maki, les livres d’illusions dont je vous parlais il y a quelques temps: tous ont en commun, outre qu’ils sont cartonnés, d’être de petit format. Le constat ne m’avait jamais troublé outre-mesure — voire pas pantoute, pour dire les choses franchement — jusqu’au jour où je suis tombée, par un pur hasard, sur un grand livre de contes à ma bibliothèque.
Grand? C’est un peu court, chère dame! Vous auriez pu dire qu’il est… naaa! Je ne vous referai pas une deuxième fois le coup de la tirade du nez (que j’avais déjà tirée par les cheveux), et vais me contenter de corriger simplement: non, il n’est pas grand, il est IMMENSE.
Intitulé Au pays des contes, il réunit cinq classiques: Le petit chaperon rouge, Blanche-neige, Hans et Gretel, Le petit poucet et Petit frère et petite soeur. L’adaptation est vraiment unique: chaque histoire est présentée sur deux pages, découpée en paragraphes numérotés disposés tout au long d’un chemin qui serpente à travers les jolies illustrations.
Ne cherchez pas de lien avec une petite extension d’affiliée à Amazon ni autre offre intéressée de ce genre: vous ne pourrez pas acheter ce livre, probablement discontinué, rare, et introuvable (je serais trop heureuse d’être contredite sur ce point).
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Un bouquet de matante qui durera tout l’hiver
18 septembre 2006 | Martine GingrasLorsque nous avons fait préparer les plans de rénovation de la cuisine, il y a de cela quelques années, nous avons eu un coup de coeur pour un meuble de rangement qui trônait majestueusement sur les plans esquissés par l’ébéniste (voir mon billet de 2002 sur les rénovations de la cuisine, vers le milieu de la page).
«Ça fait un peu matante», de déclarer un de mes copains en remarquant un espace réservé pour un vase de fleurs à même le meuble. Matante? MATANTE? Inutile de vous dire que nous avons coupé les ponts avec ce rustre ne pouvant saisir toute la subtilité et le raffinement de notre nouvelle vie dans une belle banlieue…
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