Quand j’ai vu que les racines de mes semis de tomates avaient fait virer le terreau en inextricable réseau tout blanc, j’ai su qu’il était plus que temps de les rempoter. Quand j’ai vu que le feuillage de quelques pousses virait au jaune, j’ai su que j’«étirais ma luck», comme on dit.

Pleine de bonne volonté, j’ai farfouillé pour trouver des pots plus grand. Il m’en restait six. Et j’avais une cinquantaine de plants. J’ai alors fait un calcul rapide: cinquante plants à rempoter, mais seulement six pots… ça faisait… euh… six plants dont les racines allaient pouvoir profiter de bons nutriments pour assurer la croissance du plant.

C’était il y a un peu plus d’un mois. Les six plants élus ont bien eu le temps de profiter avant la mise au potager. Les autres ont continué de patienter et de jaunir, car jamais je n’ai trouvé le temps d’aller en acheter d’autres pour tous les rempoter.

Résultat? Voici deux plants mis au potager la semaine dernière:

On devine aisément lequel est l’élu, et lequel est le survivant. Car oui, la chose jaune et étiolée à droite essaie vraiment d’exister en tant que plant de tomate.

La suite de leurs aventures plus tard cet été…