Coquine roquette (aragula)
Ma découverte qu’il existe une vie laituesque en dehors du circuit de la frisée verte ou rouge, de la boston et de la romaine remonte à un souper chez Pizzédélic, qui offrait (et offre toujours) au menu une pizza «Rocket», parsemée d’aragula (et autres bonnes choses).
Fraîche, je n’en ai jamais rencontré sur ma route à l’époque où j’habitais le Plateau Mont-Royal, mais depuis que nous nous approvisionnons au Marché 440, nous en avons très souvent sur notre table, et elle fait merveille agrémentée de vinaigre balsamique et d’huile de noix du Périgord.
On lui prêtait autrefois des vertus aphrodisiaques, qui en firent une verdure interdite dans les jardins monastiques. La vie sans sexe est déjà un si grand défi, imaginez sans l’aragula en plus… avoir été nonne, j’aurais défroqué, pour sûr!
Ne me demandez pas pourquoi, mais il ne m’étais pas venu à l’esprit d’en semer au potager. Pourtant, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir, en croquant une feuille du «mélange mesclun» à 39 cennes le paquet que j’avais semé, de découvrir une feuille d’aragula! Ô joie, en y regardant de plus près, j’ai découvert qu’en éclaircissant mes pousses, j’avais judicieusement conservé les plants d’aragula au détriment des autres.
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merci pour la photo
j’en ai planté mais je ne savais pas a quoi ça ressemblait
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