Comme on fait son nid, on accouche
Driiiiiing… «Pis, as-tu lavé tes planchers?» Deux fois on m’a posé la question aujourd’hui, et le plus drôle, c’était sans doute la réponse: c’est la prochaine étape!
Car pour l’instant, j’ai «seulement» eu le temps de laver mes électros de fond en comble, de polir les meubles de bois de toute la maison ainsi que les armoires de la cuisine et de dépoussiérer un peu. Les planchers, je me les gardais pour la fin. Peut-être tantôt, plus sûrement demain.
La rumeur veut que la frénésie du nettoyage et la fin de la grossesse fassent bon ménage (pun intended, comme on dit). Certains voient dans ces activités une manière d’accélérer le travail. D’autres un instinct très animal de finir de faire son nid avant l’arrivée du bébé. C’est ainsi que j’ai décidé de revisiter la maxime «comme on fait son lit on se couche» en «comme on fait son nid, on accouche»! Quel esprit, n’est-ce pas?
Pour en revenir à mon ménage, dans mon cas, il s’agissait plutôt de canaliser mon énergie dans n’importe quoi d’autre que mon ordi le jour de mon anniversaire. Au moins, après le ménage, il y a une réalisation concrète… après une journée à l’ordi, c’est moins clair.
Mon doux ayant pris la voiture pour aller en ville, mon périmètre d’action était des plus limités. Alors je me suis occupée de la maison, j’ai pris une grande marche au terme de laquelle j’ai fait une petite épicerie. J’y ai croisé un de mes voisins («c’est pour quand?»; «pour aujourd’hui!»), qui a craint que je lui joue la scène de la rupture des eaux devant l’étalage des produits laitiers.
Au retour, j’ai envisagé pendant un quart de seconde la possibilité de nettoyer les planchers, mais je ne sais vraiment pas pourquoi, j’étais épuisée ;-) Alors je me suis laissée aller dans les bras de Morphée, et j’en ressors tout juste.
Encore une fois, il va falloir revisiter la maxime: finalement, c’est peut-être plutôt «comme on fait son nid, on se couche!»
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Humeurs-
J’ai souri en lisant ton poste. Oh que de beaux souvenirs ça me rappelle (je parle comme si j’avais donné la vie y a longtemps… et mon 2ème lutin n’a que 4 mois et m’enfin j’ai l’impression que ça fait déjà beaucoup de temps…) . Les derniers moments de la grossesse… sont magiques je trouve. Il y a l’avant où tout se passe dans l’attente mais aussi dans le quotidien et puis cette seconde où toute ta vie bascule, où rien ne sera plus comme avant.
Moi je préparais mon nid pour qu’il soit beau. Je ressentais le besoin de voir arriver mon enfant dans du propre et rangé si bien que les derniers jours je n’osais plus toucher à rien dans la maison. (et dieu sait que je suis tout sauf ordonnée…) Il doit y avoir une part d’hormone là-dedans…
Quand à l’impatience, je ne l’ai jamais connue. Sauf celle de faire connaissance avec ce petit être pendant 9 mois choyé. Mais je n’ai jamais eu l’envie que ma grossesse se raccourcisse. Une semaine d’avance et j’aurais eu l’impression d’avoir été volée de quelques jours… Est-ce pour ça que j’ai eu deux lutins arrivé pour le terme?
Quand au petit monsieur, il me rappelle mon coiffeur… « c’est pour bientôt?
– D’ici 2 semaines
– Euh ce qui veut dire que ça pourrait être maintenant?
– Oui aussi…
– Mais ça va là? Vous êtes bien? je peux finir ma coupe?
– Je vous rassure je ne vais pas accoucher aujourd’hui (foi de maman fée on ne me volera pas ces jours si précieux…) »Je trouve que ton adage se porte très bien car pour donner la vie il vaut mieux être reposée. Je souhaite que ta seconde à toi soit la plus belle…
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Prends le temps de faire de Morphée ton meilleur ami car ses bras accueillants seront de plus en plus sollicités mais pas toujours disponibles dans la prochaine année!
Il ne s’agit pas de te décourager, seulement de te prévenir une fois de plus que le dodo de ta petite sera aussi espérée des fois que ton propre dodo: le Dieu Dodo ou Morphée ou ton tchum-papa qui prendra la relève, ce seront les meilleurs alliés que tu auras pour recharger les piles dont tu as tellement besoin pour être l’hyperactive que nous aimons tous!
bye!
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Tu sais que contrairement à la croyance populaire, ce n’est pas parce qu’on lave ses plancher qu’on accouche mais plutôt l’inverse : c’est parce qu’on accouche bientôt qu’on lave ses planchers.
La nature est ainsi faite qu’à l’approche de l’accouchement, une femme se voit « donner » une très haute dose d’énergie pour passer au travers du plus difficile travail de sa vie (en fait de dépense énergétique, émotionnelle, physique).
Donc quand on se sent la force de soulever des montagnes mais que notre marge de manoeuvre étant très réduite à cause de notre état, on se rabat sur nos planchers, c’est que c’est tout près.
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Bonjour Martine,
Juste un petit mot pour te « conseiller » (ouache!) de calmer tes ardeurs car tu auras besoin de TOUTE ton énergie pour vivre ce qui s’en vient… Votre nid est sûrement très bien comme cela. De toute façon, au retour à la maison, le ménage figurera au bas de votre liste de priorités!
Un bon bain relaxant me semble une meilleure récompense en fin de grossesse. Et un meilleur moyen pour se concentrer. Pourquoi pas à deux?
Bonne semaine…
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