Chèvrefeuille grimpant
C’est déplorable… depuis deux semaines que nous sommes allés magasiner des végétaux au merveilleux Centre du jardin Deux-Montagnes (qui tient plus du «jardin» que du «centre de…», pour le plus grand plaisir des visiteurs), je n’ai pas pu transplanter un magnifique chèvrefeuille grimpant dont j’ai fait l’acquisition.
C’est que, voyez-vous, le chèvrefeuille va à l’emplacement d’une vigne star shower (panachée), qui doit aller au pied de la tonnelle que j’ai reçue pour mon anniversaire, qui est encore en pièces détachées. Alors pas de tonnelle, pas de déménagement de vigne; pas de déménagement de vigne, pas d’endroit pour transplanter le chèvrefeuille.
La saison avance, il y a tant de travaux à faire, et il fait si chaud… on est bien partis pour passer l’été avec un chèvrefeuille en pot!
-
Bonjour Martine,
La photo de ton chèvrefeuille est magnifique. Quelle belle fleur et quel parfum!
Si jamais tu as envie d’essayer une grimpante annuelle, je te suggère fortement la cobée
-
Désolée pour la coupure, j’ai dû cliquer trop vite quelque part… Voici un lien pour voir la cobée : http://designvegetal.com/gadrat/c/Cobaea/Cobaea.html
Une année, je l’ai achetée alors qu’elle mesurait déjà environ deux pieds et elle a poussé jusqu’à atteindre le toi du condo (deux étages plus haut). C’est très vigoureux et ça résiste bien aux intempéris. Bref, c’est plus facile que ce que le site laisse entendre et c’est tellement beau… Feuillage vert foncé et bourgogne, fleurs pourpres en forme de cloches qui sortent pendant une bonne partie de l’été.
Mes voisins m’en parlent encore … ;-)
-
Épicurienne, tu es la deuxième personne à me parler avec enthousiasme de la cobée! Je m’y suis prise trop tard pour la semer cette année, mais l’an prochain, c’est clair qu’il y en aura sur mes treillis.
Quelle fleur m-a-g-n-i-f-i-q-u-e!!!
-
Voilà peut-être une idée pour aider ton chèvrefeuille à commencer son acclimatation dans son nouveau lit: à défaut de tonnelle montée, tu as certainement une idée de l’endroit exact où seraladite tonnelle encore démontée, de même que ses dimensions au sol.
Tu n’as rien à craindre pour le chèvrefeuille de le planter avant de semer ta tonnelle, à condition que les travaux d’excavation de la tonnelle ne risquent pas de le prendre à rebrousse-poil. Si non, si tu peux creuser pour la tonnelle sans déranger le chèvrefeuille, eh ben let’s go! Il ne poussera pas beaucoup à sa première saison, donc se fout bien que son futur élément de symbiose se trouve encore en boîte.
Et si creuser pour la tonnelle risque de froisser Monsieur Chèvrefeuille, se pourrait-il qu’en plantant celui-ci ta pelle fasse également place à la tonnelle à l’avance? De quoi vous mettre de la pression pour la déboîter, celle-là! ;)
C’est ce que je ferais, pour l’amour du chèvrefeuille. Pauvre empoté qu’il est. Couch chèvrefeuille astheure, si ça se peut. ;)
-
J’aime bien le chèvrefeuille, mais j’ai souvent des difficultés avec mon cultivar.
Le premier été, infestation d’aphidés (pucerons). J’ai acheté une colonie de coccinelles chez Jasmin et l’ai implantée dans mon parterre. Succès temporaire; une fois les aphidés bouffées, les coccinelles ont migré vers d’autres pâturages, par manque de nourriture. Les aphidés sont revenues, mais pas les coccinelles.
La deuxième année, j’ai planté de la coriandre que les aphidés semblent détester. Réussite, les bestioles ne sont pas revenues. Autre problème, cependant, le mildew. J’ai alors appliqué, un peu trop tard, la solution lactée. Selon des recherches menées en Floride et en Louisiane sur les plantations de zucchini, une solution de une partie de lait dans neuf parties d’eau, vaporisée des deux côtés des feuilles jusqu’à ruissellement, combat le mildew. C’est que le chèvrefeuille est particulièrement sensible aux écarts soudains d’humidité (naturels ou accidentels comme l’arrosage des feuilles), ce qui favorise le mildew foliaire.
Idéalement, il faut faire un traitement préventif en début de saison, puis une dose de rappel aux deux semaines. Utiliser du lait 2%, de préférence, car il est moins gras et attire moins les autres insectes. Ce serait, selon les scientifiques, l’acide lactique qui agirait contre le mildew.
Mon chèvrefeuille allait assez bien depuis le compagnonnage coriandre et les traitements au lait, mais cette année a de nouveau été désastreuse. Un nouveau type de bestiole, j’ai dû en sacrifier la moitié sur l’autel de la science, sur recommandation des experts du Jardin botanique.
Voilà, très belle plante, mais sensible.
-
Jean-Pierre, merci pour ta recette lactée contre le mildiou… car mon chèvrefeuille en présente tous les symptômes depuis quelques jours!
Par ailleurs, ce weekend, j’ai entendu JC Vigor à la radio parler d’une solution à vaporiser 24h après la pluie sur les rosiers, pour prévenir la formation de champignons (que je présume être les mêmes qui font le mildiou sur le chèvrefeuille).
N’ayant pas noté les quantités qu’il avait recommandées, j’ai fait quelques recherches, et voici cette autre recette:
http://www.eap.mcgill.ca/agrobio/ab360-10.htmJe pense que mon chèvrefeuille va prendre le relais du tiens sur l’autel de la science ;-)
-
En passant, le mien est un lonicera heckrottii:
http://www.hort.uconn.edu/plants/l/lonhec/lonhec1.html -
Oui, le bicarbonate m’a été suggéré par Mychelle, mais je ne l’ai pas essayé. Elle a eu des résultats probants avec certaines de ses plantes.
Commentaires