Réno & Déco
Tout pour aménager le bungalow
En congé (ou quelque chose qui s’en approche)
21 avril 2007 | Martine GingrasQuelles semaines de fou! Boulot, deux piges, suivi de grossesse, planification des rénos, valse des inspections à la maison (une dans le cadre du programme de subvention aux améliorations énergétiques, une autre pour faire évaluer la maison par la caisse et une autre de la ville pour le rôle municipal). Je vous avais promis de vous raconter l’évolution des rénovations de sous-sol, mais avec un tel agenda, j’arrive à peine à suivre le fil moi-même…
J’avais grand besoin d’arrêter et de souffler. Et depuis hier, c’est chose faite: je suis EN CONGÉ! J’ai une belle et longue semaine devant moi. Jeudi, au retour du boulot, je flottais sur un petit nuage rose, je me sentais libre, j’avais même envie qu’on parte au chalet en famille quelques jours, histoire que ça ressemble à de vraies vacances.
Puis je me suis assise et j’ai préparé une petite «to-do list» de ce qu’on doit faire entre hier et la semaine prochaine. Bye-bye, le petit nuage rose: je me sens plutôt comme Jack Bauer, mais avec une échéance de 4 mois plutôt que 24h. Car oui, j’accouche dans 4 mois.
Les rénovations du sous-sol débutent dans un peu plus d’un mois (pour se terminer avant les vacances de la construction, à la mi-juillet). Fanny passe de sa chambre de bébé à sa chambre de grande fille (notre actuel bureau) dans quelques jours. Notre bureau ira temporairement dans la chambre de bébé en attendant la fin des rénovations. Vous me direz que le jeu de chaise musicale aurait pu attendre la fin des rénos, mais je veux que Fanny ait amplement le temps de se détacher de sa chambre actuelle avant d’y installer un bébé…
Il y a beaucoup à planifier, à réorganiser, à magasiner et à faire aussi ai-je pris une semaine de congé pour qu’on y arrive. Et il fallait que ce soit la dernière d’avril ou jamais: ensuite, mon doux enseigne deux cours intensifs pendant deux mois.
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Mon dernier dada: la peinture sur tissus
26 mars 2007 | Martine GingrasAvec du boulot, des piges, une vie de famille bien remplie, une grossesse, la planification de la rénovation du sous-sol, la haute saison des semis et un budget plutôt serré, est-ce que j’avais vraiment besoin de m’épivarder encore plus avec un énième «loisir créatif»? Poser la question, c’est y répondre. D’autant plus que mon beau kit de scrapbooking ramasse la poussière, que je n’ai pas refait de petites crèmes depuis des mois (pour les savons, j’ai arrêté de compter), que je néglige les Banlieusardises…
Mais bon: il y a de ces matins où on se lève fermement convaincue que notre vie serait tellement plus belle si on l’agrémentait de quelques coups de pinceau: et hop! Que je te transforme cet ennuyeux t-shirt de bébé en oeuvre d’art et que je redonne du chic à ce vieux linge à vaisselle défraîchi:
Quelques recherches sur le Web m’ont amenée à découvrir la gamme de produits Setacolor, de Pébéo, qui semblait avoir été expressément conçue pour combler mes pulsions créatrices soudaines! Simple d’utilisation, il suffit de l’appliquer, de laisser sécher puis de repasser au fer 5 minutes pour fixer la peinture. Le tissu ainsi paré sera résistant au lavage à une température allant jusqu’à 40°C.
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La lessive écologique aux noix de savon
4 mars 2007 | Martine GingrasVous connaissez les noix de savon? Ce sont bel et bien des noix qui poussent dans un arbre, le Sapindus, et dont la coque est chargée de saponine. Il existe plusieurs espèces de Sapindus; les noix qu’on trouve ici sont … Suite
Jeu de domino qui finit en réno
28 février 2007 | Martine GingrasBébé numéro dormira dans la chambre actuelle de Fanny au mois d’août. La nouvelle chambre de Fanny prendra la place du bureau (dès ce printemps, pour que l’adoption de son espace soit graduelle et ainsi éviter qu’elle ait l’impression que bébé lui vole sa place).
Ça ressemble à un vrai jeu de domino, où la dernière pièce qui tombe pose un gros problème: où installer le bureau? Comme mon doux travaille à son compte et que je suis aussi pigiste à mes heures, c’est une pièce essentielle de la maison. Malheureusement, avec les trois chambres occupées, il n’y a plus de place pour un bureau à l’étage!
Reste la remise du jardin, le carport et le sous-sol semi-fini. Attendez que je réfléchisse…
Le sous-sol est évidemment la seule solution sérieusement envisageable. En plus, la notion de «semi» dans l’expression «semi-fini» évoque un certain aménagement, l’idée qu’il ne manquerait qu’une petite touche d’amour pour rendre l’espace habitable, non?
Puisque vous le dites! Admirez le coquet futur bureau que voici:
Très, très tendance, l’isolant bleu (surtout avec des interstices laissant filtrer l’air entre les panneaux), le double circuit électrique et le tapis posé directement sur le béton! En fait, le tapis, c’est une solution «temporaire» que nous avons nous-même mise en place pour remplacer ce qu’il y avait avant (tenez-vous bien): un prélart avec plusieurs couches de papier journal en guise de sous-plancher…
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L’esprit des Fêtes par la fenêtre
5 décembre 2006 | Martine GingrasLa semaine dernière, voulant me mettre un peu dans l’esprit des Fêtes, j’ai failli commander l’album de Noël du Rat Pack… Je croyais ces musiques éternelles, mais il a suffit de quelques heures dans les magasins pour m’en saturer les oreilles.
Ces mélodies n’évoquent plus tant les Fêtes que le magasinage des Fêtes. Si ça joue chez moi, j’aurai l’impression qu’une vendeuse pourrait à tout moment sortir d’un garde-robe!
De toute façon, on a pas besoin de se mettre dans l’esprit des Fêtes. Il nous rattrape de lui-même, il nous fait la prise du coyote au moment où on s’y attend le moins.
Pour moi, ça s’est passé hier, au retour du boulot…
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Une douche! J’ai pris une douche!
14 novembre 2006 | Martine GingrasVous tous qui pouvez, chaque matin, d’un tour de robinet, activer un jet d’eau chaude qui déferle, qui vous défrippe les plis d’oreillers des joues, qui ravive vos muscles encore endormis, qui vous lave, qui vous rince, qui vous fait briller comme une piastre neuve, vous tous, est-ce que vous réalisez votre chance? Je dis «vous tous», mais évidemment, je réalise que pas mal de gens dans le monde n’ont pas accès à une douche d’eau chaude, ni même à une douche tout court, mais ils n’ont probablement pas non plus accès à Internet et ne sont donc pas en train de me lire. Alors quand je dis «vous tous», c’est vous, là, là, de l’autre côté de l’écran et qui, à part peut-être Julie de Comme chez Rona, profitez d’un certain confort au quotidien.
Il y a de ces acquis auxquels on ne fait plus attention, jusqu’au jour où on n’y a plus accès. Un exemple, donc, choisi pas totalement au hasard: la salle de bain. Et, entre autres choses qu’on y utilise sans réaliser la chance qu’on a: la DOUCHE.
Par un beau matin du mois d’août 2005, la nôtre a été démolie par un rénovateur dont l’enthousiasme et le professionnalisme n’avaient d’égal que le manque de temps. Les rénovations devaient durer moins d’un mois.
J’ai exprimé, avec autant d’humour que je le pouvais, ma frustration en constatant que nous avions dépassé le délai à la mi-septembre 2005 (a posteriori, en relisant ce billet, je ne sais pas si c’est ma naïveté ou mon impatience qui me frappe le plus). Pendant cette période, prendre une douche impliquait de sauter dans la voiture, et d’aller chez mes parents dans la ville voisine. Période qui a duré trois mois, mais qui m’en a paru au moins le double.
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