Image Image Image Image Image Image Image Image Image Image

Banlieusardises

Remonter

Haut

Beaux objets

Mon nouveau presse-ail de luxe: l’Epicurean de Kuhn Rikon

20 février 2008 |

Depuis toujours, j’ai un presse-ail dysfonctionnel acheté pas trop cher — probablement au Dollorama — à une époque où je cuisinais à peine, juste parce que ça semblait être un item nécessaire dans une cuisine. Un de ces presse-ails munis d’une petite pinouche qui permet de nettoyer « facilement » la grille après avoir pressé l’ail (mais dans les faits, on doit systématiquement s’acharner dedans avec une fourchette pour sortir les restes). Un de ces presse-ails qu’on finit par laisser au fond du tiroir en clamant haut et fort que l’ail mérite mieux que de finir ses jours ainsi, et notre fierté de faire partie du club de ceux qui n’utilisent pas de presse-ail, préférant de loin hacher l’ail au couteau. Si, si, on insiste: c’est une préférence, et on en est fier.

La vérité, c’est qu’au nom de cette fierté mal placée, je n’utilise presque plus d’ail dans mes recettes. La petite minute nécessaire à écraser la gousse avec le plat d’un couteau, enlever la pelure et hacher le tout bien menu, c’est la petite minute qui manque à ma vie (elle et quelques autres aussi, je dois dire).

Récemment, quand j’étais bien certaine qu’il n’y aurait pas de témoins, j’ai commencé à ressortir le presse-ail en cachette. Pour constater que je ne suis pas si puriste que je l’affirmais fièrement. Pour conclure que je n’en ai pas, moi, de problème avec l’idée que l’ail soit écrasé plutôt qu’haché finement. Mais aussi pour réaliser que j’étais plus que due pour un nouveau presse-ail!

ex-presse-ail.jpg

Si j’ai gardé ma vieille patente pendant une quinzaine d’années, le prochain presse-ail pourrait bien me durer toute la vie. Alors autant prendre le temps de bien le choisir…
Suite

Mouli parsmint – tel que jamais vu à la télé!

18 juillet 2007 |

De retour d’un long week-end en famille au chalet de mes beaux-parents, au Lac-du-Cerf. Ce fut l’occasion de refaire le plein de bon air (avant de revenir loger dans l’air empoussiéré de mon bungalow en rénos), d’énergie (après deux gros mois de boulot acharné pour mon doux et de vie de mère monoparentale pour moi), de dépaysement (avant de ne plus pouvoir me permettre d’aussi longs voyages, la date d’accouchement se rapprochant de plus en plus) et d’étonnants instruments de cuisine antiques, comme celui-ci:

mouli-parsmint-haut.jpg

Nous étions à une vente de garage, et un monsieur avait aligné une dizaine de machins, patentes et bidules culinaires qui nous laissaient pour la plupart dans le doute le plus total quant à leur utilité. Imaginez qu’on montre des instruments de cuisine «tels que vus à la télé» à nos arrières-arrières-arrières-petits-enfants, et vous ne serez pas loin de ce qu’on a vécu en arrivant à sa table!
Suite

Festin d’huîtres crues (et drôle de presse-citron)

11 septembre 2006 |

Que dire que je n’aie déjà dit sur les festins d’huîtres? Délirer autour du «bre» (la terminaison des mois où il était traditionnellement recommandé de les manger)? Donner des variantes d’assaisonnements? Déclarer que la raspberry point est ma grande favorite? Been there, done that, got the t-shirt.

huitres_parmesan.jpg

Qu’il est donc difficile de se renouveller. Pourtant, il doit bien y avoir quelque chose que je n’ai pas déjà dit sur mes festins d’huîtres… Bom be de bom bom bom… Tut tur lu tut tut… Je cherche, je cherche…
Suite

Cocotte à croquer, en forme de poivron jaune

17 décembre 2005 |

On salive toujours devant un bon plat, mais il arrive aussi qu’on salive devant un beau plat. C’est ce qui m’est arrivé en découvrant cette cocotte de fonte émaillée en forme de poivron jaune.

Vous me direz que c’est … Suite

Théière Yixing

3 avril 2005 |

La vitrine bondée de théières d’un nouveau magasin de thé ouvert à la Place Rosemère a attiré mon attention. En fait, c’est une théière en particulier qui m’a captivée, encore plus, j’en suis certaine, que la lampe magique a attiré … Suite

Mon beurrier breton

2 avril 2005 |

J’ai eu beau faire le tour de la Bretagne avec des amis Bretons, je ne me souviens pas avoir vu sur leur table de beurrier breton. Ni sur leur tête de chapeaux ronds, mais ça, c’est une autre histoire. Il faut dire qu’on me servait au petit matin de si bonnes crêpes que le plus beau des beurriers n’aurai pu m’en détourner!

Beurrier-Breton-003.jpgC’est donc plutôt à un voyage en Gaspésie l’été dernier que remonte mon premier souvenir de rencontre avec un beurrier breton, chez Benoît et Mimi du Bleu sur mer.

Si vous n’avez jamais rencontré l’objet sur votre chemin, il s’agit d’un petit bocal en deux parties: le couvercle est muni d’un petit récipient dans lequel on moule le beurre, et on verse de l’eau fraîche dans la partie du bas. Lorsqu’on pose le couvercle, le beurre se trouve immergé dans l’eau, sans contact avec l’air qui peut le faire rancir.
Suite