Nouvelles
Quelques nouvelles des joyeux banlieusards.
Magasinerez-vous vos cadeaux de Noël en pantoufles?
1 novembre 2006 | Martine GingrasNon, vous n’avez pas la berlue. À peine novembre pointe-t-il son nez, que déjà, je pense à Noël. Vous trouvez que je m’y prends tôt? Vous n’imaginez même pas à quel point! C’est en juillet que j’ai commencé à réfléchir aux cadeaux de Noël. Alors que certains d’entre vous fêtiez le Noël du campeur, moi, je planifiais le vrai de vrai, celui de décembre. En pleine canicule, je faisais du lèche-vitrines virtuel…
Avant que vous me diagnostiquiez atteinte de sévères troubles de compulsion consumériste, je précise que je répondais à une commande du magazine Coup de Pouce, auquel je collabore à l’occasion. Et pour passer à travers toutes les étapes de rédaction, de révision, de mise en page et d’impression, et arriver en kiosques pile poil au moment où vous commencez à penser aux cadeaux, les articles doivent être commandés plusieurs mois à l’avance. Donc oui, il faut penser à Noël en juillet! Le dossier qu’on m’a commandé portait sur le magasinage de cadeaux sur Internet.
Je ne sais pas si j’ai été contaminée par mon sujet ou quoi, mais j’étais excitée comme une puce quand j’ai vu, au retour d’une journée de boulot, que le numéro de décembre était arrivé par la poste! Ce n’est pourtant pas ma première pige pour eux, mais cette fois, j’ai déballé le magazine comme on le ferait d’un cadeau de Noël, fébrile de voir si c’est ce à quoi on s’attendait…
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Enfin un seul fil RSS pour suivre les Banlieusardises
13 juillet 2006 | Martine GingrasLes abonnés de l’un ou l’autre de mes fils RSS (qu’est-ce que c’est?) ont pu leur trouver un petit air pas normal depuis quelques temps… peut-être recevez-vous mes textes en double, en triple, ou pire encore depuis hier. Je vous explique ce qui se passe et comment remédier à la situation…
Suite à des demandes de quelques lecteurs, j’ai voulu optimiser il y a quelques semaines le rendu de mes fils et de faire afficher les textes en entier et les images, plutôt qu’un extrait de deux lignes de texte seulement. Je n’avais jamais bidouillé les gabarits XML, et mon initiation a été faite avec tant de doigté et de talent qu’une copine m’a appris qu’elle ne recevait plus rien depuis plusieurs jours.
Résoudre un seul problème ne me suffisait pas, alors j’ai décidé de m’attaquer à un autre qui m’agace depuis belle lurette: mon incapacité de générer un seul fil RSS pour les Banlieusardises. Il faut comprendre que ce site est composé de six blogues distincts (délices, soins, jardinage, loisirs, maternité et la version anglaise, Suburblicious), avec pour chacun un fil RSS généré automatiquement.
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Je publie ou je blogue?
7 juillet 2006 | Martine GingrasDes rencontres et des questions qu’on m’a posées cette semaine m’ont amenée à faire le point sur ma pratique, à réfléchir à mon expérience de publication sur le Web. Il y a d’abord eu l’interview de Philippe Martin, qui est venu avec Christian «Multimediaman» Aubry me rencontrer dans ma banlieue pour tracer mon «portrait de blogueuse». Puis Michel Leblanc avec qui j’ai eu une discussions passionnée et passionnante au 5@7 réseau AgentSolo.com jeudi, suivie de plusieurs autres au YulBlog…
Ce n’est pas mon habitude de partager ces réflexions plutôt «meta-Banlieusardises» ici, mais au fond, pourquoi pas? Depuis 1995, semaine après semaine, année après année, j’écris, je prends des photos, je fais des mises à jour de mon site Web. Il y a cinq ans, j’ai commencé à m’intéresser à de nouveaux outils qui me faciliteraient la tâche de mise à jour. Je voyais les blogues gagner en popularité, mais ils servaient alors principalement à publier des carnets d’humeurs ou des actualités (il faut dire que le système de publication axé sur la chronologie inversée est particulièrement adaptée à ce type de publication).
J’ai voulu voir si ces outils pourraient m’être utile à diffuser mes recettes, et j’ai alors commencé à en publier sur Blogger. Le manque de souplesse du système d’archives que proposait alors Blogger — bien adapté aux besoins des diaristes, mais pas du tout à des sites de contenu comme des recettes — s’est vite posé comme un gros problème, et j’ai tout transféré dans Movable Type, que je trouvais plus souple et configurable en fonction de mes besoins. Et puis j’ai continué de publier, comme je le faisais depuis longtemps. Comme je le fais encore ce matin.
«Est-ce que les Banlieusardises sont un blogue?», me demandait-on de plus en plus souvent. Et je ne savais pas trop quoi répondre: oui, j’utilisais un outil de blogue, mais je ne voyais pas trop en quoi cet outil devait changer le nom de ce que je faisais déjà depuis des années: publier.
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Haricots verts et calabrese en sauce
21 juin 2006 | Martine GingrasJ’avais follement envie d’un de mes classiques: le plat de chorizo et de fèves gourganes, mais nulle trace de chorizo ou de gourganes à l’épicerie du coin. Tant pis: j’ai inventé une variante aux saucissons calabrese et aux haricots verts!
Comme pour le chorizo et les gourganes, c’est un bon petit plat sans prétention qui accompagnera joyeusement un repas de tapas, de pâtés, de fromages, ou autres bonnes petites bouchées.
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Le plan d’un plat
18 février 2006 | Martine GingrasCeci n’est pas une 500ième recette…
Vous arrive-t-il d’avoir une idée de plat à cuisiner, de le préparer, de le déguster, de trouver ça bien bon, mais de réaliser à la toute dernière bouchée que vous avez complètement oublié d’y mettre un ou plusieurs ingrédients? Ça m’arrivait parfois avant, mais depuis que je suis maman, ça m’arrive tout le temps! Avec une petite pendue à mes pantalons (je ne porte pas de jupe en hiver!), on perd le fil, et on le perd souvent.
Une fois qu’on a constaté la chose, deux possibilités: A) se satisfaire de ces «plats décousus de fil blanc» (!), ou encore B) se donner des trucs pour ne rien oublier! La plupart du temps, c’est l’option A qui est au menu, mais il m’arrive de tenir mordicus à ne rien oublier, alors je passe en mode B. Surtout quand je reçois!
C’était le cas hier: je devais recevoir et je ne voulais pas décevoir, alors je suis passée en mode B. Puis j’y suis restée, même si je n’ai finalement pas reçu. Ce que j’ai fait pour ne rien oublier? Un PLAN du plat à préparer, rien de moins! Je vous jure, ce n’est pas une blague… la preuve:
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Magret de canard séché au déshydrateur
7 décembre 2005 | Martine GingrasEn prévision des réceptions du temps des Fêtes, j’ai voulu refaire de délicieux magrets de canard séchés aux épices que j’avais préparés l’an dernier. Mon doux m’a donc rapporté deux beaux gros magrets du périgord, que j’ai mis à macérer dans une saumure de sel et de fructose au frigo. Mais après les 36h de macération, il m’est venu une idée: et si, plutôt que de laisser la viande sécher au réfrigérateur pendant deux longues semaines, je la tranchais tout de suite pour la faire sécher au déshydrateur?
Aussitôt pensé, aussitôt fait, ou plutôt, à moitié fait: j’ai quand même mis un des magrets à sécher au frigo, et n’ai imposé le déshydrateur qu’au second…
Comme les étages de mon déshydrateur sont peu distants les uns des autres, il n’était pas possible de faire sécher le magret entier, ce qui aurait sans doute donner un résultat s’approchant d’un lent séchage au frigo. En tranchant tout de suite le magret, le résultat prévisible était que les tranches seraient plus sèches. Par ailleurs, je doute que cette méthode passerait le test de l’innocuité alimentaire, le centre des tranches n’ayant pas été en contact avec du sel (qui normalement empêche la prolifération bactérienne pendant les stades initiaux du séchage d’une viande au déshydrateur). Alors, impatients de ce monde, faites la recette à vos risques et périls! Tout ce que je peux vous dire, c’est que le résultat est bien bon, et qu’il aide à patienter d’ici à ce que le temps fasse son oeuvre avec le magret laissé à sécher au frigo ;-)
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