Tourisme
Aujourd’hui Rosemère, demain, le monde!
Tout chaud, tout froid, au Centre de la nature de Laval
12 février 2006 | Martine GingrasFaisait frrrroid aujourd’hui. Trrrrès frrrrroid. Mais si beau! Chaudement vêtus, nous sommes sortis marcher au Centre de la nature de Laval, dont je connaissais surtout le visage estival, avec ses sentiers bordés de jardins magnifiques dans lesquels ils fait bon marcher, ou même faire du cardio-poussette!
L’hiver, les activités d’extérieur y sont à l’honneur: patin, glissade, ski… ou tout simplement la marche! J’avais prévu m’amuser un peu en extérieur avec nouvel appareil photo numérique, mais mes doigts ont finalement préféré rester bien au chaud dans les mitaines presque tout le long. Tout de même, après promesse d’aller ensuite les réchauffer, ils ont accepté de braver la froidure pour immortaliser une statue pour enfants:
Bon, je dis «pour enfants», mais il n’y a pas d’âge pour apprécier les oursons de ciment ;-)
Fidèles à la promesse faite à mes extrémités, nous sommes ensuite allés visiter la ferme aux animaux, avec le coq-cocoricooooo, la poule-cot-cot-cot, le cochon-rhon-rhon-rhon, la vache-meuh-meuh, le cochon d’inde sans poil-s’cuse-ma-chouette-maman-sait-pas-le-faire-celui-là, le cheval-awigna-han, l’âne-hi-han, la chèvre-ouch-mon-pied-y’a-plein-de-monde-on-ressort…
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Et ton couple, ça va?
8 décembre 2005 | Martine GingrasLes gens sans enfant me demandent des nouvelles de moi.
Les gens qui ont un enfant du même âge que la mienne me demande des nouvelles d’elle.
Les gens qui ont des enfants un peu plus vieux me demandent avant tout des nouvelles de… mon couple!
Ils sont passés par-là. Ils savent qu’avant, pendant et après la naissance, nos univers gravitent autour du petit être qu’on a mis au monde. On finit par s’oublier soi-même, et à plus forte raison, on en arrive à oublier son couple. On m’avait prévenue des mois à l’avance: «Rappelle-toi que, même si la famille s’élargit, le couple doit continuer d’exister à deux», mais il faut croire que la magie qu’opère un bébé est plus efficace que toute la prévention du monde… Depuis des mois, les frontières entre «moi», le «couple» et la «famille» sont floues, et vaguement définies par un vaste «nous».
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Saison des mouches noires
8 juin 2005 | Martine GingrasÀ pareille date l’an dernier, nous étions au chalet, profitant tant bien que mal de nos vacances malgré la surabondance de voraces mouches noires… C’est à croire que nous n’avions pas eu notre leçon, car nous avons réédité l’expérience cette année!
Alors que nous étions partis pour cinq jours, nous avons bien faillis revenir après une seule nuit… En effet, si nous étions prêts à affronter la gent ailée à l’extérieur, nous n’avions pas prévu que l’intérieur du chalet serait lui aussi pris d’assaut par des nuées de maringouins! Nous en avons tué une quarantaine le premier soir, et étions sur le point de plier bagages, lorsque mon doux découvrit leur cachette: le poêle à bois! Après qu’il leur eut chauffé les oreilles, les nôtres ont cessé d’être agacées de leur bourdonnement et nous avons pu aller dormir en paix.
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Balade sur les eaux glacées de la rivière des Mille Îles
7 février 2005 | Martine GingrasJ’habite à une quinzaine de minutes à pied de sentiers qui longent la la rivière des Mille Îles. On pense souvent à aller s’y balader pendant la belle saison, mais un peu moins quant il fait froid! Et pourtant, on devrait…
La vision qui nous attendait hier au bout de la passerelle zig-zaguant les bois était des plus réjouissantes: partout, les gens profitaient à leur manière d’une belle journée en plein-air sur la glace gelée de la rivière. Bon, d’accord, on se serait bien passé de l’alerte au smog qui rendait le ciel grisâtre, mais pour le reste, c’était merveilleux!
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Au froid de Québec, le coeur au chaud
24 janvier 2005 | Martine GingrasLe décompte des trimestres d’ici l’accouchement s’est transformé en décompte de mois, puis de semaines… plus que 11! Avant d’en arriver à compter les jours, mon doux et moi avons décidé qu’on se paierait un petit week-end d’amoureux à Québec.
Mais pas question d’y aller comme tous les amoureux à la Saint-Valentin: nous ne sommes pas des amoureux ordinaires, nous, là… nous sommes les amoureux de la dernière chance, ceux qui n’auront plus d’occasions de renouveller aussi facilement les soirées en tête-à-tête à l’avenir. Pas question non plus d’aller s’embourber dans le tourbillon des carnavaliers… Nous voulions un week-end juste pour nous, et c’était maintenant ou jamais.
Nous avons réservé rien de moins qu’une suite thématique à la chic Auberge Saint-Antoine. Nos lectures sur la suite James Bond, la suite Sorbet ou celle du capitaine avaient piqué notre curiosité, mais la seule qui était libre au moment de la réservation était la suite victorienne.
Cela m’a attiré les taquineries de mes collègues: pour une soirée en amoureux, quoi de mieux que la légendaire austérité victorienne, n’est-ce pas?
Mouais… Sur le coup, j’avoue avoir eu quelques doutes, mais nous l’avons réservée tout de même, et n’avons eu ni remords, ni regrets!
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Quatre cents coups en Gaspésie
18 août 2004 | Martine GingrasQuand nous décrivions le trajet envisagé en Gaspésie, nos amis nous demandaient si c’était un voyage ou un rallye que nous faisions. Nous en arrivions à craindre avoir mal prévu le coup avec une planification trop serrée, qui ne nous laisserait pas le temps de faire autre chose que de la route! De fait, avec seulement quelques jours pour découvrir une région que nous ne connaissions pas, nous n’avons qu’effleuré la belle pointe gaspésienne, qui a tant à offrir…
Néanmoins, même en passant en coup de vent, nous avons bien profité de l’escapade. Plutôt que de vous raconter le tout en décrivant l’itinéraire, je vais plutôt y aller de manière impressionniste, en partageant nos bons coups en Gaspésie…
Coups de dents
Ma gourmandise étant légendaire, commençons tout de suite par le plus important: les coups de dents. Nous avons goûté la Gaspésie avec appétit et en revenons repus et plus-que-satisfaits. Parmi les meilleurs souvenirs gustatifs que nous garderons longtemps en tête et en bouche, mentionnons la soupe de crevettes et les pétoncles au porto de l’Auberge du grand fleuve, la gelée de «pivrons» et les petits déjeuners concoctés par Mimi au Bleu sur mer (voir ci-contre l’appétissante présentation de son incomparable proscuitto-melon!)
Je ne vous surprendrai pas en disant que les fruits de la mer et le poisson furent au menu du début à la fin de l’escapade, sauf peut-être au petit-déjeuner (et encore: nous avons eu droit à du saumon fumé au saut du lit au Bleu sur mer, mon doux dans sa crêpe et moi avec mon oeuf bénédictine…)
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