Couture
Une nouvelle passion, une nouvelle machine… à coudre, celle-là.
Jupe fleurie vintage (à partir de Sew What! Skirts)
18 février 2008 | Martine GingrasOù j’en suis en couture? Pas aussi loin que vous pourriez l’imaginer. Après des débuts fulgurants — où j’ai enfilé plusieurs petits projets en un temps record — j’ai eu envie de me faire un vêtement. Quelque chose de facile pour commencer. Une jupe, tiens.
J’ai feuilleté à les user quelques numéros du magazine Burda… Si vous ne connaissez pas, c’est un peu comme une revue de mode, mais au lieu de prix à côté des vêtements, vous avez un patron et des suggestions de tissus à utiliser pour les réaliser. Génial, non? Hum. Peut-être dans quelques mois, mais pour l’instant, je trouve les instructions intimidantes. Même quand un patron est coté un point, pour « facile et idéal pour débutant » — et ils sont rares, les un point, chez Burda — il reste bourré d’un jargon incompréhensible pour moi. Je dois décortiquer chaque phrase: c’est long, fastidieux, et je doute de réussir à faire autre chose que gâcher de beaux tissus.
Je reviendrai à Burda un jour, mais pour débuter, j’ai cherché ailleurs. Ça tombe bien: il y a comme une mode présentement de bouquins qui se veulent à la fois accessibles et « trendy », visant à faire redécouvrir les « vieux » hobbies aux jeunes: on en trouve sur la cuisine, le jardinage, le tricot… En couture, ça donne des titres comme Bend-the-Rules Sewing: The Essential Guide to a Whole New Way to Sew, la série des Stitch ‘n bitch, De filles en aiguilles, et celui qui m’a tout particulièrement inspirée: Sew What! Skirts: 16 simple styles you can make with fabulous fabrics.
Dans Sew what! Skirts, Francesca Denhartog et Carole Ann Camp donnent quelque chose de bien plus précieux que le patron des 16 jupes annoncées en couverture: elles expliquent les techniques de base pour faire mille et une variations de jupes à partir de 16 styles de base. On commence par prendre ses mesures en suivant le guide, puis on apprend comment les utiliser pour dessiner son propre patron de jupe et on découvre les différentes techniques utiles pour réaliser son projet.
Et c’est facile? Ma foi, en suivant les instructions, j’ai réussi à installer ma première fermeture éclair, du premier coup!
D’accord, j’ai fait quelques erreurs ici et là, mais peu m’importe: j’avais prévu le coup et utilisé un morceau de vieux tissus acheté à une vente de garage. Avec ses fleurs turquoises sur fond brun, il était parfaitement adapté au look vintage que je voulais donner à ma première jupe, adoptant le style classique « A-line ».
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Bavette à rubans
17 novembre 2007 | Martine GingrasEeeeeh bébé! Oui, oui, toi, le ti-bout qui s’ennuie sur sa chaise haute, c’est à toi que je parle! Tu as la chance d’être né dans une famille qui apprécie la bonne bouffe, mais tu trouves parfois que le service est un peu long, le temps que papa et maman ajoutent un peu de ceci ou de cela pour parfaire ton repas? J’ai en plein ce qu’il te faut:
Une bavette! Ne prend pas cet air dubitatif, bébé, ne boude pas ton plaisir… car ce n’est pas une bavette ordinaire que tu vois-là. C’est une bavette à rubans, made in Rosemère with love!
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Couches lavables, style pochettes (pocket diapers)
14 novembre 2007 | Martine GingrasMon projet de couches lavables faites maison avance plus que bien! J’ai déjà trois couches à mon actif:
Le modèle que j’ai retenu est celui des couches pochettes (pocket diapers). Une couche pochette est composée d’un extérieur en PUL (polyuréthane laminé – un enduit imperméable et très flexible), et d’un intérieur en polar ou en suédine (tout doux sur la peau de bébé et qui garde au sec). Une ouverture aménagée à l’arrière de la couche permet de la «farcir» avec des doublures absorbantes.
Pourquoi celui-ci plutôt qu’une combinaison de couches plates ou préformées avec un couvre-couche? Parce qu’après avoir essayé cinq ou six sortes différentes, les couches pochettes sont celles que j’ai préféré utiliser avec mon premier bébé. J’avais des Happy Heiny’s, seyantes pour le popotin, pratiques pour les sorties extérieures et permettant d’adapter le degré d’absorption aux besoins du moment.
À 20$ la couche, je n’en avais acheté que quelques unes… Les faire moi-même me revient environ au quart du prix (ça reste cher, parce que j’ai acheté des tissus PUL pré-coupés, pour avoir une variété de motifs et de couleurs; on pourrait s’en tirer pour encore moins que cela en achetant en gros, à la verge).
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Doudou à rubans (tag toy)
3 novembre 2007 | Martine GingrasEn cherchant des modèles et instructions pour faire des couches (qui devaient être mon premier projet de couture), je suis tombée sur un patron pour faire des doudous à rubans («tag toys» — dans le genre des Taggies, dont j’ai déjà parlé dans la rubrique maternité).
Hoooon… C’était trop tentant de faire une petite doudou tactile pour amuser Judith!
J’avais justement acheté de jolis rubans. Je venais de recevoir un morceau de «minky» (une sorte de douce chenille à pois). Et, surtout, je cherchais quelque chose d’amusant à faire avec mon tissu de Heather Ross parsemé de petits tricycles rouges. Versez le tout dans un grand bol, mélangez bien pendant une heure, et ça donne ceci:
Eh oui, une toute petite heure (peut-être et demie, mais vraiment pas plus) entre l’impulsion de départ et le dernier coup d’aiguille!
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Écharpe Matroushka à frange
31 octobre 2007 | Martine GingrasÇa y est! Avec un premier projet de couture à mon actif, me voici passée d’«acheteuse de machine à coudre» à «apprentie couturière». Voici le résultat d’un avant-midi passé à déchiffrer, mesurer, épingler et coudre:
Encore des poupées russes? Vous ne rêvez pas! J’ai reçu mes quatre verges de tissus d’Heather Ross qui en sont tapissés, mais je n’ai pu laisser celles-ci sur l’étalage quand je les ai vues, alors que je magasinais ce qu’il me manquait d’articles de couture pour démarrer dans mon nouveau hobbie. Elles m’ont supplié du regard. Depuis un étalage de tissus soldés, qui plus est. Comment résister?
Dès que j’ai vu ce velours chatoyant, je me suis souvenue d’un patron, vu quelque part sur le Web, pour faire une jolie écharpe à frange. Ça me semblait un projet facile et idéal pour me permettre d’assimiler les notions de base sans me décourager.
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Mon coin couture (et ma passion délirante pour les tissus)
28 octobre 2007 | Martine GingrasJe ne sais pas coudre. Et pourtant, vous n’avez pas la berlue… Je viens de m’offrir une machine à coudre. Et pas n’importe quoi: la cadillac des machines à coudre. Une Janome. Achetée usagée (quand même) après avoir lu de nombreuses critiques (on ne se refait pas) qui m’ont convaincue que le modèle que j’avais déniché serait parfait autant pour la débutante que je suis que l’intermédiaire que je deviendrai un jour.
Et je n’ai pas que la machine; j’ai aussi un vrai de vrai coin couture pour aller avec:
Bien éclairé, et surtout, bien au chaud pour avoir un peu d’agrément pendant les froides soirées d’hiver!
Un coin couture alors qu’on ne coud pas… Tombée sur la tête, la banlieusarde? Que non. Je suis plutôt tombée sur des tissus. C’est un peu la faute à ma belle-mère… à moins que ce ne soit grâce à elle? En tout cas, ça remonte à cet été, lorsqu’en prévision de la naissance de ma deuxième, elle a accepté de me faire un porte-bébé chinois (mei tai). «Je te laisse le soin de trouver des tissus à ton goût.»
Oh. My. God. En fouinant sur eBay, puis en remontant la filière jusque dans des boutiques spécialisées, j’ai découvert un univers fabuleux. Des designs inspirés. Des tissus à rendre fou. Qui, par malheur, font partie de collections et se marient merveilleusement à d’autres tissus dont on s’entiche aussi. On voudrait tous les acheter!
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