Semis
La grande aventure de mes petites pousses!
Semis hâtifs de piments, de poivrons et d’aubergines
8 février 2009 | Martine GingrasQuand faites-vous vos semis de piments, poivrons et d’aubergines? Pendant longtemps, j’ai suivi les indications des catalogues et des guides de semis, qui recommandent 6 à 8 semaines avant les derniers gels. Chez moi, ça mène à la mi-mars, comme pour les tomates.
Année après année, je me retrouvais avec des plants rabougris, qui n’avaient pas assez de notre courte saison estivale pour se développer, et encore moins pour produire des fruits. Si j’en récoltais un à la fin septembre, c’était beau! Et encore, c’est sans compter sur l’appétit de la marmotte, qui avait souvent tôt fait de me le chipper.
Je mettais mes insuccès sur le compte du vent, d’un manque d’eau, de semences moins fraîches… J’en étais à me dire que ces cultures-là n’étaient pas pour moi: autant mettre mes énergies sur les tomates, qui ne m’ont jamais fait défaut.
Tout ça jusqu’à ce que je me mette à jaser avec d’autres copains jardiniers. Fin mars, les semis de piments, de poivrons et d’aubergines? Quelle idée!
Suite
Curiosités de 2007 au potager
2 février 2007 | Martine GingrasPlus de deux semaines sans rédiger un seul billet… mais là, je craque! C’est la faute à JulieJulie, avec ses histoires de semis, qui m’a transmis un début de fièvre du printemps avant le temps. La vision de tous ses beaux plateaux bien alignés, remplis de noms de fleurs, qui m’a donné une folle envie de vous faire connaître les étrangetés qui pousseront chez moi cet été.
Par les années passées, je jouais les jardinières échangistes, disséminant mes semences de par le monde en échange de celles de tout un chacun. Pas de ça cette année. Les échanges, c’est merveilleux, mais il faut du temps pour comparer les listes, préparer les petits sachets, s’envoyer tout ça… pfff! Je me suis contentée de faire une commande commune avec ma mouman chez Semences Solana.
Voici voilà la liste de mes folies:
Cresson de Para (Spilanthe des potagers): Une plante aux fleurs sans pétales et au feuillage comestible, mais dont l’effet semble assez surprenant: on le décrit comme étant « à la fois effervescent et engourdissant » chez Solana; Thompson & Morgan y voit une familiarité avec la menthe poivrée. De quoi faire jaser les visiteurs, c’est sûr.
Agretti: Un légume italien au feuillage croustillant et salé.
Concombre Libanais Mirella: Le concombre libanais, quel délice! Petit, à la peau si tendre qu’on ne la pèle pas… j’étais trop heureuse de trouver des semences pour enfin en cultiver chez moi!
Suite
De l’intérêt de rempoter les jeunes pousses
12 juin 2006 | Martine GingrasQuand j’ai vu que les racines de mes semis de tomates avaient fait virer le terreau en inextricable réseau tout blanc, j’ai su qu’il était plus que temps de les rempoter. Quand j’ai vu que le feuillage de quelques pousses virait au jaune, j’ai su que j’«étirais ma luck», comme on dit.
Pleine de bonne volonté, j’ai farfouillé pour trouver des pots plus grand. Il m’en restait six. Et j’avais une cinquantaine de plants. J’ai alors fait un calcul rapide: cinquante plants à rempoter, mais seulement six pots… ça faisait… euh… six plants dont les racines allaient pouvoir profiter de bons nutriments pour assurer la croissance du plant.
Suite
Un brin d’exagération
19 mars 2006 | Martine GingrasHum! J’avais vraiment sous-estimé le potentiel germinatoire de mes semences…
En effet, n’ayant pas le temps ni la tête à tout surveiller, j’ai mis au minimum quatre graines par godet (échappant parfois même sciemment le sachet dans le terreau), en croisant les doigts pour qu’au moins une se décide à lever.
Quatre jours plus tard, ça lève déjà de partout, et en quantité telle que je vais devoir faire un petit ménage dans le bac sous peu!
Suite
2h chrono pour des semis…
16 mars 2006 | Martine GingrasAvant, j’étais la jardinière la plus maternelle qui soit, respectant à la lettre les dates de semis intérieurs, les triant même en ordre dans un classeur pour ne rien rater, chouchoutant mes pousses, leur offrant la meilleure terre, dosant bien les arrosages… Mais cette année, comme ma fibre maternelle est occupée ailleurs, les semis vont devoir faire avec un minimum de temps et de tendresse.
Surtout, ne me rappelez pas ma belle liste de nouveautés à acheter, qui en est restée une, de liste, et ne s’est finalement jamais transformée en belle commande. Je n’ai pas non plus acheté quoi que ce soit pour débuter les semis de l’année.
Mais hier, alors que la petite se faisait garder par ses grands-parents, après avoir fait trois lavages, du ménage, le lunch et quelques autres vétilles, en constatant que j’avais deux heures de libres, et en calculant mentalement ce que je devais avoir oublié de faire pour qu’il en soit ainsi, et en recalculant encore, et en concluant que je n’avais rien oublié, j’ai décrété tout de go que LA SAISON DES SEMIS 2006 était ouverte!
Suite
Un catalogue irrésistible pour magasiner ses semences…
25 janvier 2006 | Martine GingrasDepuis quelques semaines, les catalogues de semis affluent dans ma boîte à lettre. La plupart tartinent leurs pages glacées de fleurs plus tape-à-l’oeil les unes que les autres, espérant titiller le jardinier qui sommeille en moi depuis trop longtemps déjà. Pas le temps cette année, pas le temps cette année, pas le temps cette année… voilà la phrase que je me répétais sagement en les feuilletant distraitement avant de les envoyer au recyclage. En effet, entre le retour au boulot et la vie de famille, je n’aurai pas vraiment le temps de cultiver plus que mes favoris au potager, et entretenir les vivaces du terrain!
Pas le temps cette année… hmmm… raifort panaché… pas le temps cet… hmmm… roquette sauvage… Bon, bon, bon, comment résister à celui-là? Ah, Richters! Imprimé sur papier brun, avec ses pages bourrées de texte, il n’a rien de sexy à première vue… mais si on ose s’en approcher, le feuilleter, le lire, on en devient instantanément accro!
Principalement consacré aux herbes médicinales, aromatiques et comestibles, c’est un catalogue quasiment encyclopédique: on ne se contente pas de nous décrire l’herbe, mais aussi ses usages et propriétés, faisant de ce catalogue une référence à garder à portée de main à longueur d’année. Le choix est impressionnant: on y offre par exemple plus de quarante variétés de basilics, sans compter des herbes rares et exotiques, une grande sélection de semences biologiques, etc. Je préfère plonger dans le catalogue papier que la version électronique, même si c’est ensuite sur le site Web que je commande.
Par le passé, j’ai acheté chez Richters de la guimauve, de l’échinacée angustifolia, de l’agastache, de la camomille allemande bio, des monardes uniques, de la coriandre santo, et bien d’autres choses… Et même si je n’ai, comme vous le savez, pas le temps cette année, je ne peux tout simplement pas m’empêcher d’essayer quelques nouveautés dont je suis très curieuse. Voici ce à quoi pourrait ressembler ma commande après une première lecture du catalogue:
Suite